lundi 23 novembre 2020

Porte 19 et porte 20 !

 
Un banc tranquille près du platane remarquable

Le tout premier jour de la porte 19, très en avance, je me suis assise sur ce banc, j'avais largement le temps, j'arrive toujours très en avance, trop, diront certains, meilleurs calculateurs que moi, moins stressés sûrement aussi. Chacun a son échelle des valeurs, c'est très bien ainsi, moi j'arrive en avance, trop !

J'ai pu découvrir le square, évaluer le nombre de découvertes à faire, revenir toujours avec l'appareil photo, mais d'emblée j'avais bien compris que le square et moi, on était fait pour se comprendre... Nous allions donc faire connaissance deux fois par jour, à l'entrée et à la sortie,  pendant un petit moment... Tant mieux, je n'ai jamais assez de temps pour le décorticage de mon environnement...

Aujourd'hui, la porte 19, je la connais par cœur, accueil, rencontres, visite, parlote, un monde entre parenthèses... Nous sommes amies, j'avais dépassé le stade : "Bon, où c'est ?" Couloir, escalier, bonne porte, guichet, ticket, vous me remplissez ce petit formulaire, prenez votre temps, la panoplie totale spéciale : hôpital/patient. Après le médecin, j'ai fait connaissance de l'infirmière référente, adorable : posez toutes vos questions, on y va, j'ai même eu droit à un petit jeu, questions-réponses, pas question de faire la dernière de la classe... Moi, j'ai besoin de connaître les lieux, d'y rentrer comme dans ma salle à manger...

La porte 20immédiatement après la porte 19, garde encore tous ses mystères, elle vous invite à descendre au sous-sol. L'accueil est agrémenté de grands aquariums magnifiques, remplis de poissons rouges, comme dans le petit restaurant vietnamien que je fréquente, le propriétaires m'avait dit que c'était pour la beauté et la prospérité, la vie ! Et bien, à l'hôpital c'est pareil, rien que de bons augures...

Je vous raconte la porte 20 prochainement !!!


Marronnier remarquable, premier coup d'œil...

Quand je suis sortie : ah ! La grande liberté, avec l'attestation de déplacement dérogatoire "soins", je pouvais en profiter un peu, une petite récompense bien méritée. Mes fils m'avaient dit : il y a une super boucherie, fromages, fruits, poissons, tu verras, c'est vraiment bien... J'ai fait le (petit) plein, le congélateur n'est pas fait pour les chiens ! Le chemin du retour avait l'allure d'une grande randonnée, il y a une foule de choses que je ne connaissais pas...


Chapelle de l'hôpital (19e siècle) pour les vœux, les prières, les aides... Les coups d'œil touristiques

Les magasins étaient ouverts, il y avait du bruit, de la circulation, même avec le confinement, mais ça m'allait... Le chemin du retour est toujours plus court que l'aller. Tiens, je ne connaissais pas ce musée ! Un musée du papillon, dans un si petit espace, il suffit de sonner à la porte, 3000 spécimens qui viennent du monde entier, c'est pour moi ! Je vous raconte ça aussi...


Le musée du papillon, encore mystérieux !

Mes amis, à très vite, portez le masque... Gardez vos distance, dans quelques mois tout sera oublié, sauf pour les historiens, chercheurs, bien documentés, qui vont en sortir des thèses, des livres, des conférences, des émissions de télé, de radio, les cinéastes auront du pain sur la planche... Dans quelques années, tous (presque) vaccinés depuis longtemps, nous serons passés à autre chose... Vivement que la page soit tournée... Mais je n'oublie pas les malades à long terme, les morts...

8 commentaires:

siu a dit…

Moi aussi je suis absolument incapable d'arriver à l'heure, n'en parlons pas en retard: toujours en avance, trèèès en avance!! Mème quand je sais que je vais trouver une porte encore fermée et que je devrai attendre au froid; et pas du tout capable de m'expliquer tout ça, qui en plus empire si possible de plus en plus avec l'age...

Merci Danielle pour ta chronique toujours si agréable à lire.
J'attends donc d'en savoir plus sur le musée du papillon, finalement quelque chose de léger, de suave et gracieux, en ces temps si lourds et oppressants où nous devons quand mème résister et tenir bon... Haut les masques!

Je te souhaite une belle journée, gros bisous!

Marie Claude a dit…

Egalement pour moi aussi, toujours en avance, je préfère être sur place et attendre avec un livre suivant l'endroit.
Sur le chemin du retour,tu as fait plein de découvertes notamment ce musée dédié aux papillons, tu nous raconteras..
Continuons à prendre soin de nous, soyons patients...
Bon mardi à toi
Des bises du matin

Gine a dit…

Je ne me déshabitue pas d'arriver à l'avance. Comme une petite fille anxieuse et timide qui ne veut pas être dans son tort. J'enrage, mais rien n'y fait! Alors, comme toi, j'ai décidé d'en tirer le meilleur de "ce temps perdu". Appareil photo, bien sûr - j'ai alimenté mon blog de Photos du Jour de cette manière - et surtout, ouverture au monde, découverte. Du temps béni!
Je vis presque confinée, mais en presque campagne, un petit saut à l'extérieur, seule au monde ou presque, c'est possible!
Fais bien attention à toi, bonne journée!

Danielle a dit…

Toujours en avance mesdames ! Siu, je crois aussi que cette manie d'arriver en avance s'amplifie avec l'âge !

Le musée des papillons pour bientôt j'espère... Bien sûr que noua allons résister, et comment !

Moi aussi Siu je te souhaite une très belle journée intérieure... Je t'embrasse fort.

Danielle a dit…

Marie Claude nous nous referons pas, en avance, toujours en avance, moi aussi je préfère attendre tout comme toi...;-))

Oui, les papillons pour bientôt...

Prenons soin de nous, je t'embrasse fort. À très vite.

Danielle a dit…

Et voilà Gine, toi aussi, en avance, c'est notre lot ! Du temps béni comme tu as raison pour regarder tout ce qui passe...Je vais me précipiter sur ton blog pour voir tes belles photos...

En attendant, bonne fin de journée à toi...

Bises du jour avec soleil.

Brigitte a dit…

Pareil pour moi toujours un temps d'avance ! Et attendre avec un bon bouquin , cela me va bien ...
A bientôt pour la suite et douce soirée à toi

Danielle a dit…

Brigitte, comme nous toutes, ton bouquin, me va bien aussi :-))

Merci chère Brigitte, à très vite.

Je t'embrasse.