samedi 26 mars 2022

Ma visite au Musée de la Chasse... La foire pour Eva Jospin !

 




Le bel oiseau (collection permanente) du Musée de la chasse

J'avais acheté mon billet sur internet (périmé depuis 2 jours), mais le flash du code barre à l'entrée n'y a vu que du feu ! Je suis donc rentrée avec la foule, petite file d'attente à l'entrée, ça commençait mal... Le musée n'est pas très grand, les animaux naturalisés attirent les parents et leurs enfants. Des visites commentées faisaient monter un peu plus les décibels ambiants... Je sentais bien que ma visite serait ronchonne de bout en bout, ce musée que je connaissais plus tranquille, me surprenait ! Bigre, quel jour choisir pour éviter tout ça ? Ce brouhaha : les cris des enfants et les voix des animateurs, les rires bruyants des adultes, tout m'énervait...


Les belles vitrines recomposées

Le musée, je le connais par cœur,  je n'étais pas venue pour voir les animaux, même le grand ours blanc ne me faisait aucun effet, il y avait trop de public, au secours ! J'avais quasi hâte que la visite se termine, j'avais tout de suite compris que j'étais tombée dans le mauvais créneau, blindé de monde, la notoriété d'Eva Jospin montait, montait, montait, faisait fureur et voilà le résultat : public nombreux, et Danielle la ronchonne, j'ai donc fait la visite au pas de course...


Le grand ours blanc me laissa de marbre, une banquise !

Pardon, pardon, pardon, le musée est trop petit ! J'avais rencontré une œuvre d'Eva Jospin un jour dans la cour carrée du Louvre (juin 2016), il n'y avait personne ce jour-là, elle était moins connue... J'avais adoré son travail : une seule matière, le carton ondulé, une seule forme, la forêt...


L'œuvre d'Eva Jospin était dans cette grande boîte magique et brillante, installée dans la cour du Louvre, une intrigue, une véritable découverte... Depuis 2016, je la suis... 

Dès l'entrée, je m'étais dit : chaque musée ou fondation essaye de faire le plus d'entrées possible, le Musée de la Chasse avait pris depuis longtemps le parti  de mélanger des œuvres contemporaines aux collections permanentes, avec des œuvres plus petites (Othoniel, Sophie Call, et plusieurs autres artistes contemporains...) Il faut croire qu'Eva Jospin, bravo pour elle, dépassait tous les espoirs de la billetterie. Le public avait sans doute retrouvé l'envie de sortir après le temps de la claustration, des masques, des tests, des vaccinations Covidiennes... Les gens, libres et heureux, remettaient les pieds dans les musées, (comme moi), bref, il y avait foule : je n'ai pas du tout aimé la visite dans ces conditions !


Forêt - 2016 - Eva Jospin - Dans la grande boîte mystérieuse du Louvre, il y avait une forêt, la belle œuvre d'Eva, une énorme surprise qui m'avait donné envie de pleurer tellement l'émotion fut forte à son contact... Peu de gens osaient (alors) rentrer dans le mystérieux endroit brillant pour inspecter ce lieu (public)

Le Musée de la Chasse avait rempli son espace d'œuvres de l'artiste pour le grand bonheur du public, moi comprise, j'allais (trop) rapidement  d'une pièce à l'autre, je sautais les animaux naturalisés pour atterrir directement sur les forêts en carton de Jospin... 


Chien empaillé et emperlé... J'ai adoré !


L'animal doré, reflets...

Voilà mes forêts en carton précieusement, minutieusement découpé, ajusté, collé. À l'heure ou les hommes de la terre se tournent enfin sérieusement vers le vivant, la biodiversité, la sauvegarde de la nature, les bois, buissons et forêts d'Eva Jospin tombent à pic pour m'enchanter ! Tandis que les arbres tombent en masse, coupés par les humains à tort et à travers sur notre espace terre, l'artiste, utilise un matériau simple, sans valeur économique, pour sculpter, reproduire à l'infini, cette nature (morte) qui disparaît... Le musée de la" chasse", dont le nom même évoque aujourd'hui des pratiques contestées, se trouve totalement bien choisi, il me semble, pour faire exister l'œuvre d'Eva Jospin, au milieu d'une nature (certes) artificielle, mais qui ne demande qu'à revivre, exister, compter, encore et encore plus dans nos vies...


Forêt - Eva Jospin (1975)


Eva Jospin (1975)


L'arbre peut cacher la forêt, je ne sais pas, mais là, avec cette œuvre,  il la met en valeur !


Eva Jospin  (1975)

J'ai terminé la visite par l'arc de triomphe, le public pouvait à loisir l'admirer en suivant le sens obligatoire, pas de resquilleur... Au repos, confortablement assise dans un joli café, en regardant le catalogue de l'exposition acheté par l'amie qui m'accompagnait, je me suis aperçue que j'avais sauté un étage, j'avais loupé "hystériquement" plusieurs œuvres importantes, ma visite trop rapide m'avait joué ce bon tour, impossible de revenir, le musée était dans la dernière semaine "folle" de l'exposition. Tant pis pour moi !

Je me sentais prête à repartir à l'assaut des musées avec de bonnes résolutions : moins grincer des dents, mieux accepter le monde (pas trop quand même), c'est trop compliqué, impossible de se retrouver seule dans un musée ! J'ai déjà en poche les billets pour le Petit Palais, le musée d'Orsay... Je vous raconte...

La petite rencontre :

En sortant du musée, sur le chemin du métro, j'ai fait une belle rencontre : assis bien tranquillement à une terrasse de café en compagnie d'une jeune femme, un homme, jeune, souriant, beau, je l'ai reconnu tout de suite, c'était un des acteurs d'une série télévisée sur la 6, qui dure environ vingt minutes chaque soir et qui s'appelle : Scènes de ménages. La série met en scène des petites anecdotes de la vie quotidienne vécues par six couples (très disparates en âges et situations), le format cinématographique pour chacun des couples est de de 2/3 minutes, les différents couples se succèdent donc dans des très petits drames : drôles, émouvants, moqueurs, méchants, amers... Et souvent bienveillants pour tous les conjoints ! Souvent, les petites histoires ressemblent beaucoup aux nôtres...  Il faut être d'excellents comédiens pour remplir le contrat sur tous les modes d'expression...

J'avais déjà dépassé le café et je suis revenue sur mes pas, pourquoi ne pas le lui dire ? Vous êtes bien le comédien qui jouez dans la série Scènes de Ménages ? Oui, en effet... Je voulais vous dire que vous êtes un merveilleux comédien, la jeune femme qui était à ses côtés, rajoute : oui vous avez raison, je lui dit tout le temps ! Et j'en rajoute : j'admire votre façon si émouvante de jouer toute la gamme des sentiments, bravo, vous êtes vraiment un grand comédien... Merci, merci beaucoup, c'est aujourd'hui mon anniversaire et c'est le plus beau cadeau que j'ai reçu !!

Mission accomplie, l'acteur était heureux et moi aussi, j'avais osé, il avait bien reçu, avec bonheur, simplicité, spontanéité, tous mes mots qui le complimentaient...

J'ai remis mon masque, le métro me tendait les bras !

Mes amis, malgré le beau temps, les belles sorties, les belles choses de la vie, n'oublions pas l'Ukraine, que la paix revienne vite ! À très bientôt... Prenez soin de vous...




jeudi 17 mars 2022

L'église des Otages, Paris 20e, les "toutes petites" brèves de mon comptoir...

 

Entre les maisons, petite discrète l'église des Otages


La nef unique de l'église des Otages Paris 20e


Seul, en prière, pendant toute ma visite


Dans ma liste, elle arrivait en première destination, vu qu'elle est très près de chez moi, en un coup de métro et un petit bout à pied, j'y étais... L'église des Otages (1938, en mémoire aux 52 religieux  exécutés en 1871 pendant la Commune de Paris, Wikipédia). Bon, quoi de beau à voir ici à mon goût dans cette église archi déserte, sauf un croyant agenouillé devant l'autel pendant tout le temps de ma visite ?... Je n'ai pas eu à chercher beaucoup les beautés de la maison : les vitraux sont très beaux, les couleurs franches et éclatantes m'ont beaucoup plu... La nef centrale, illuminée par les couleurs, baigne dans les d'arc-en-ciel, tout pour me plaire...


Illustration des paroles des Évangélistes (vitraux réalisés par Louis Barillet avec le concours de Jacques Le Chevalier et Théo Hanssen)





Magnifique travail des verriers...

Le chevet de l'église, classique, néo quelque chose, trône dans un grand espace, occupé par un centre de loisirs, un patronage, accueil devoir, catéchisme, presbytère, salles de réunions...  Un vaste lieu clos qui doit sans doute être bien occupé par les enfants/adultes du quartier...


L'arrière de l'église

Quel plaisir de vadrouiller dans l'inconnu, découverte sur découverte, j'avais déjà en tête la prochaine balade, une église, un musée, une expo, un mur peint ?...  C215, le graffeur, artiste urbain, a déjà fixé sa solidarité avec l'Ukraine sur un grand mur d'immeuble à Paris, je vais m'y précipiter sans trop tarder...


Madame de Montespan - C215, rue des Francs-Bourgeois (juin 2021)

Faire le choix d'une visite nouvelle peut s'apparenter pour moi à l'hésitation intense qui survient entre une gaufre chantilly et un Paris-Brest de grand pâtissier, un régal de toute façon !... Vous voyez mieux, peut-être ?

Les "très petites" brèves de mon comptoir :

Les rencontres :

Tous les jours, je dis bonjour à des gens que je connais à peine, ou que je connais bien, sans poignées de main, juste avec des yeux rieurs, tout le monde vaque à ses occupations, ses préoccupations : de santé, de Covid, de travail, la vie de tous les jours, les élections présidentielles... On rajoute maintenant la guerre contre l'Ukraine par les Russes... Depuis quelques semaines, je le rencontre plus souvent : quel bon vent, d'où sors-tu ? Je sors d'un stage Tantra, c'était incroyable ! Ça renforçait son bonheur de vieux monsieur qui découvre un autre monde. Ah bon ! Un stage Tantrisme, c'est quoi ça ? Je continue la méditation, mais sexuelle. Mais il n'y a pas de sexualité, t'inquiète pas. Bien, bien, si tu y trouves ton bonheur, c'est l'essentiel, j'avais déjà remarqué la méditation à haute dose, sa fonction nouvelle de mage et maintenant le stage tantrisme sans sexualité, je me demandais surtout : jusqu'où ira-t-il dans ses recherches qui le rendaient si heureux ? Je suis le plus heureux des hommes, je plane !! Mon ancien collègue ne tarissait pas d'éloges pour sa nouvelle voie. Et pour les élections, que voteras-tu ? Je ne sais pas encore... Donc, affaire à suivre d'un trottoir à l'autre...  

Je l'avais aperçue qui attendait bien sagement l'autobus, coiffée de son petit turban noir, habits et lunettes noires... Ah ma chérie, comme ça fait plaisir de te voir, on s'embrasse ? Non, serrons-nous plutôt dans les bras ! Et hop, que je te serre dans mes bras, au diable le virus, ça faisait si longtemps, avec la pandémie nous nous perdons de vue, elle gardait toujours le sourire et des mots gentils, affectueux à mon égard qui me surprennent à chaque fois : ma chérie, comment vas-tu, ça fait si longtemps, je ne vois plus personne... Quand nous nous quittons elle m'envoie des baisers avec sa mains, fais attention à toi ma chérie... Elle utilise avec moi des mots que nous réservons à nos amis, nos enfants, dans cette amitié urbaine, ces rencontres furtives, nous étions devenues des "amies" sans le savoir, nous nous connaissons depuis des décennies, à l'arrêt du bus, dans les magasins, dans la rue, je traversais à chaque fois pour lui souhaiter le bonjour, elle m'accueille avec grand empressement, les bras ouverts... Cette femme a perdu son mari il y a peu, ses enfants veillent sur elle, mais de loin en loin, elle est seule, sa grande distraction consiste tous les jours à prendre l'autobus qui l'emmène à Paris, jamais je n'ai su jusqu'où elle allait. Je vais à Paris, je vais à Paris, je vais à Paris... Hier, j'ai remarqué qu'elle portait les même vêtements depuis des lustres, ils portaient les marques de l'usure du temps, et luisaient comme du taffetas...

Le dépôt sauvage d'ordures :

Clic, j'ai encore photographié le dépôt sauvage d'ordures qui décore la rue, juste derrière chez moi, il est à marée haute, il ne partira donc jamais ?... J'ai téléphoné au numéro vert pour l'enlèvement...


Le dépôt sauvage d'ordures... À marée haute... Hier

Inlassablement les services dédiés aux encombrants ramassent et ramassent encore... Éternellement déposés, éternellement enlevés ? Qui gagnera la bataille ?

Les voleurs :


Le sac... Balancé !

Aperçu dans le petit espace vert en bas de ma tour, un sac à main ouvert, vide, sans doute volé à l'arraché et balancé rapidement dans l'herbe, ce "cadavre" m'a rendue toute chose ! Cette méthode n'est pas nouvelle, je l'ai moi même subie il y a quelques années : Allo, ici le commissariat de Police, nous avons retrouvé votre porte-monnaie madame, récupéré dans un coin de jardin, venez le chercher... Je ne me souviens même plus du lieu du vol, j'ai gardé en mémoire le "jeté" de l'objet dévalisé dans l'espace public... Les amis qui me suivent se souviendront peut-être de l'histoire heureuse de mon porte-monnaie perdu et retrouvé récemment dans mon post du 1er décembre dernier...

Mes amis je garde l'espoir d'une bonne nouvelle : le cessez-le-feu en Ukraine !!! À bientôt sur d'autres continents à côté de chez moi, je vous embrasse tous...



mercredi 9 mars 2022

La petite église de campagne, Sainte-Marguerite, Paris 11e

 
Le Christ mort descendu de la Croix (ou La Déploration du Christ), huile sur bois - 1548 - Charles Dorigny (date de naissance inconnue - 1551)
(crédit photographique Wikipédia)


Depuis que je choisis avec soin mes lieux de visites (avec les itinéraires les plus appropriés), en fonction de mes envies d'exploration et de mon genou, je vais manquer de temps sur mon agenda ! Entre les églises parisiennes et les musées de la ville de Paris, j'ai du boulot sur la planche... Mais cette planche n'est pas savonneuse, elle est savoureuse, elle m'apporte tant de découvertes merveilleuses, tant de joie, il ne faudrait pas que je me dise à chaque fois : il faut que j'y revienne, car je n'y arriverais jamais...

Je me suis fait des listes de lieux à voir : églises, monuments, arbres anciens, et j'ai pris ma carte permanente pour les musées municipaux de la capitale, elle me donnera un accès illimité à toutes les expositions temporaires en plus des collections permanentes. J'ai remarqué que les collections permanentes, gratuites normalement dans tous les musées municipaux, devenaient en fait payantes, au prétexte d'expositions temporaires bien dosées et quasi générales mélangées aux œuvres permanentes (ni vu, ni connu, je t'embrouille) qui permettent aux musées de faire payer le prix de l'entrée à son maximum ! Bravo pour le petit tour de passe-passe, pas folles, les guêpes !

Vous comprenez mieux maintenant le temps qu'il me faudra pour m'émerveiller encore et encore !!!

Donc, l'église Sainte-Marguerite (XVIe-XVIIe siècle), s'impose par le patrimoine incroyable qu'elle contient. Placée derrière un petit jardin, bien à l'abri de la circulation et du bruit, il faut la chercher pour la trouver...


La petite église, vue du petit jardin (Wikipedia)


L'église Sainte-Marguerite (17e siècle) surprend par sa beauté et son originalité

J'y étais revenue pour le tableau de Charles Dorigny, je l'avais déjà vu mais jamais autant remarqué, détaillé, cette œuvre est splendide, toute en délicatesse : une lumière blanche recouvre entièrement le corps du Christ, au premier coup d'œil, on ne voit que lui, la force du groupe qui fait corps autour du Christ occupe tout le premier plan, le chagrin, la compassion, les pleurs, les visages défaits me touchent... Il faut s'approcher encore de plus près pour saisir la splendeur picturale, l'éclat des couleurs qui se juxtaposent admirablement, les tons chauds dominent, la posture du soldat de dos, les détails de son costume, subtils, sont dans les tons froids, ils nous enchantent et tranchent avec le reste des personnages. L'histoire qui est représentée, nous la connaissons par cœur, toujours les mêmes scènes, toujours les mêmes acteurs, mais ici Dorigny, en plus de sa virtuosité, de son regard attendri, de son énorme talent, nous transmet encore de l'émotion cinq cents ans après... La gamme, la palette de ses couleurs sont splendides. Le tableau est accroché trop haut, difficile d'approcher cette splendeur comme elle le mérite (une restauration a eu lieu en 2004), et de bien le photographier... Il faut zoomer à fond !





Détails

La visite continue dans un silence propice aux essais de réglages manuels de mon appareil photo, il me donne du fil à retordre, mon impatience me joue des tours, par feignantise j'utilise toujours la fonction automatique, mais aujourd'hui je prends mon temps et tout s'éclaircit... Un miracle sans doute !


La chaire de prêche date de 1704, magnifique !

C'est la belle chaire qui sera mon objet d'apprentissage, et ça marche plutôt bien, je finis par sortir du noir presque complet de la petite église...  Mais je n'ai pas pu retrouver sur la photo les couleurs vives des vitraux... Ni la délicatesse des sculptures de la cuve sur la chaire, qui représente deux saints et Jésus...


Je progresse...

Il existe dans cette église une chapelle des Âmes du Purgatoire, un trompe-l'œil architectural unique (à Paris) du 18e siècle de Paolo Antonio Brunetti, la plupart du temps la chapelle est fermée par une grille, mais en passant le bras à travers les barreaux je peux prendre la photo. La chapelle donne l'impression d'être dans une basilique ancienne, c'est très impressionnant ! les sculptures peintes sont grandeur nature. Le concept du Purgatoire est pour moi totalement ésotérique, mais la représentation d'une chapelle en trompe-l'œil est belle à voir, elle donne l'impression d'immensité...



L'autel fait partie du trompe-l'œil

La majorité des vitraux, très colorés, superbes, sont du début XXe siècle, il faut s'approcher de très près pour saisir les magnifiques couleurs des verrières...


La nativité -  Atelier J.W.J. Vosch (1924) 


Présentation de Jésus au Temple - Atelier Vosch (1924)


Sainte Marguerite (1882e siècle), d'après Raphaël - Henri Corot


Photo empruntée à Wikipedia, le petit jardin devant l'église

En sortant, j'ai retrouvé des jeunes qui plantaient des fleurs dans les bacs entourant les arbres, il y en avait toute une escouade : géraniums, myosotis et autres plantes fleuries, le printemps arrive madame, on plante, bravo les amis ! L'Eglise Sainte-Marguerite n'est pas loin de la place d'Aligre, où il y a tous les jours de la semaine un beau marché (le matin). Paisiblement, j'ai traversé les petites rues, rencontré des murs peints et une pâtisserie qui avait un lustre extraordinaire, il ressemblait comme deux gouttes d'eau à celui que j'avais vu dans un petit hôtel du côté des Arts et Métiers...










Dehors, les points forts de ma promenade ... La pâtisserie et son lustre en cristal !

Mes amis, je recommence mes explorations, mes émerveillements, je vous tiens au courant, je suis très en retard... Mais j'ai beaucoup pensé à l'invasion de l'Ukraine par la Russie... Je vous embrasse, gardez le moral !


Ne les oublions pas...

samedi 5 mars 2022

Soutien plein et entier à l'Ukraine !!!

 


Soutien à l'Ukraine

Ce week-end, partout dans le monde (je l'espère), retentiront les clameurs d'un soutien indéfectible à cette République Ukrainienne, pays libre et indépendant (depuis le 24 août 1991, ratifié par 92 % des électeurs en décembre 1991), piétinée, assassinée par le tyran Poutine et son armée... Moi aussi, je dis NON à l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022 !

Bien sûr, à cause de mon genou faiblard je ne pourrai pas aller manifester dans les rues Paris mon opposition à cette guerre à l'Ukraine, mais mon cœur marchera aux côtés des manifestants...

Mes amis, à bientôt...