Les gros camions américains
Je ne sais pas du tout pourquoi quand je suis à New York, je suis frappée par la beauté des camions de marchandises... Rutilants ou bien joliment colorés, mon goût pour ces engins reste vif !
Serait-ce un souvenir de jeunesse ? Il est vrai que j'ai beaucoup joué avec mon frère aux Cowboys et aux Indiens, mais je ne me souviens pas du tout avoir joué aux autos...
J'ai eu mon permis de conduire très tard, à plus de trente ans, et après un accident de voiture, très froissant pour la tôle pour mon véhicule, j'ai cessé de conduire... Aujourd'hui, je me fais conduire avec grand plaisir, sans avoir à garder la pédale de frein sous le pied.
Ici, j'ai pris le "petit" camion uniquement pour la couleur de l'environnement
Bel exemple de patriotisme à deux ailes !
Les pompiers, on ne peut pas les rater, ils hurlent et vont très vite... Ils pourraient largement en rabattre de quelques décibels, on les entendrait encore parfaitement bien et de très loin, ils veulent sans doute impressionner le passant... Police, pompiers et ambulances sont les plus bruyants de la ville...
Magnifique camion flambant presque neuf !
Dans la vraie vie je n'ai jamais eu beaucoup de goût pour les voitures, je ne reconnais aucune marque, sauf les limousines car elles sont très très longues, toutes les autres m’indiffèrent, elle se fondent dans un magma indifférencié à mes yeux...
Pourquoi donc à New York, dès que je scrute la rue, je n'ai d'yeux que pour les camions ? J'ai ma petite idée : je me laisse attraper par leurs couleurs et leur rutilance, je les trouve d'une très grande créativité... Les gros camions colorent la rue et deviennent pour moi des objet esthétiques.
Camion camouflage...
Vous comprendrez aussi pourquoi la visite d'une rue me prend beaucoup de temps, j'ai les yeux partout, y compris sur les quatre roues...
Oh ! le beau rouge...
Big red apple !
Les vélos aussi me passionnent, sans doute parce qu'un de mes fils en fait beaucoup... Il roule dans les campagnes avec bonheur...
Abandonné, volé, pillé, harmonie de bleus...
Citibike de New York
Rien d'étonnant aux coups d’œils circulaires que je porte sur la ville, la ville m'intéresse autant que la campagne. Aujourd'hui plus que jamais, la ville est le lieu de vie pour des millions de personnes, la majorité des populations du monde vit ou vivra dans les grandes villes. Rien ne devrait être laissé au hasard : l'urbanisme, la voirie, les constructions, les espaces verts, les jardins suspendus, les arbres devraient contribuer à nous offrir une vie meilleure, plus belle. Les décisions prises par les "Batisseurs" ne devraient pas pouvoir se faire en dehors de réserves vertes, j'ai souvent pensé que l'espace pris au sol par un bâtiment devrait être obligatoirement restitué par un espace vert. Et bien sûr j'ai en tête les murs verticaux de Pascal Blanc, les jardins en toitures, et les fleurs dont la plantation devrait être elle aussi obligatoire, au pied des nouveaux immeubles... Ainsi à New York, la nouvelle promenade verte implantée sur une ancienne petite voie de chemin de fer qui transportait des marchandises, sillonne entre les buildings et connaît un grand succès auprès des habitants et des touristes, loin du bruit, des odeurs, des rues grouillantes de voitures... Je n'ai pas pu voir les jardins en toitures, je les garde pour un prochain voyage, mais en attendant j'ai pu admirer les arbres en fleurs à Greenwich Village, le petit parc de la grande bibliothèque de la ville (Bryant Park) et autres espaces verts...
Le joli petit parc Bryant derrière la bibliothèque, rempli de fleurs et de platanes
Non loin du pont de Brooklyn, dans une belle petite rue fleurie, cette charmante dame qui nous a donné l'adresse d'un bon marchand de glaces...
Non loin du pont de Brooklyn, dans une belle petite rue fleurie, cette charmante dame qui nous a donné l'adresse d'un bon marchand de glaces...
Entre Greenwich et Chelsea, je ne sais plus... Petits jardins accueillants
Et bien sûr les collines de Central Park
A Paris aussi, depuis quelques années, les murs "verts" commencent à faire leur apparition :Et bien sûr les collines de Central Park
Le magnifique mur du Musée du Quai Branly de Patrick Blanc a déjà 8 ans (commande publique)
Le mur végétal rue d'Aboukir de Patrick Blanc a juste 1 an (commande de la ville de Paris)
Le mur végétal rue de la Verrerie de Patrick Blanc a 7 ans (pour le magasin BHV Marais)
Ces réalisations donnent une idée de l'enjolivement possible des façades des maisons dans les villes, elles ne coûtent pas très cher et nécessitent très peu d'eau, qui coule en circuit fermé.
Les belles villes que nous pourrions avoir si elles étaient pensées autrement...
Les belles villes que nous pourrions avoir si elles étaient pensées autrement...