dimanche 16 août 2020

La cité pavillonnaire change de génération... Fait plus de bruit... Les cartes postales de mon amie... Venise...


L'envahissement printanier (21 juin 2020)

La cité change de génération :

Au cours de mes nombreuses pérégrinations, j'ai pu constater que la cité pavillonnaire changeait de main ! À vue de nez,  la cité vire de bord progressivement, les générations rajeunissent, les catégories de population se diversifient, je vois les jeunes qui arrivent avec des petits enfants, ils se connaissent entre voisins, ils font la fête ! La grande maison à deux étages, pas loin des vieux acacias, est habitée par un couple de personnes âgées, dont l'une perd un peu la tête. Dedans, ce n'est pas l'opulence, et la peinture extérieure se dégrade depuis longtemps à tous les étages... Le propriétaire aussi se dégrade, on dirait un SDF qui profite de son petit bout de jardin, il donne à manger aux chats qui passent, et ne répond pas quand je lui dis bonjour, il continue son petit train-train. Je me disais : quand ils seront partis, qui habitera la maison ? Le m2 commence à se vendre très cher par ici, il faudra avoir un bon capital ou un gros crédit pour l'acquérir... Les héritiers n'auront plus qu'à se baisser pour conclure la bonne affaire... Les petites maisons construites dans la cité datent principalement des années 30, il y a aussi quelques belles maisons contemporaines, en bois, aux grandes baies vitrées, superbes. On appelait les habitations les plus anciennes les "maisons ouvrières", mais la spéculation foncière se fabrique ici comme partout où l'offre est inférieure à la demande, les plus pauvres cèdent le pas aux plus fortunés, partout c'est pareil... Faute de grives, Paris se rabat sur la banlieue, la petite couronne attise les convoitises et fait monter les prix, la proche banlieue (méprisée) devient parfaite aujourd'hui, le métro est à deux pas, un petit jardin en prime et quelques fleurs, la petite couronne devient Broadway. Il y a quelques années, disons une bonne cinquantaine d'années, habiter ici ne faisait pas distingué, ce n'était pas la classe d'habiter une ville dortoir, comme on disait... Pleine de dealers, mais maintenant qu'il y a toujours plus de consommateurs, ça fait moins peur, ça fait partie du quotidien, de la réalité sociale... Il vaudrait mieux légaliser...


La petite vigne qui dépasse, pleine à craquer (6 juillet 2020)

L'autre soir, du haut de ma tour, j'ai vu la belle terrasse toute neuve, montée en un rien de temps sur pilotis de bois, par les nouveaux jeunes propriétaires, clignoter de toutes ses lumières. Ah ! La fête se prépare, la crémaillère, peut-être ? Jamais je n'avais vu ni entendu depuis des décennies de fêtes dans la cité. Ben Danielle, il faut bien que les gens vivent avec leur temps, leurs âges, quand on est jeune on fait la fête, c'est pas compliqué ! C'est vrai, mais je me disais : si toutes les maisons passent aux mains des plus jeunes, il va y en avoir des crémaillères, anniversaires, naissances... J'aime pas les fêtes quand elles sont à répétitions, j'aime pas, voilà ! Pourvu que les très vieux ne meurent pas avant moi, pour avoir la paix et par humanité, je leur souhaite une santé de fer, de béton...


L'envahisseur si gracieux, bien installé (19 juillet 2020)

La cité fait plus de bruit :

Sur les pilotis, pourtant assez loin de mes fenêtres, j'entendais la joyeuseté et l'alcool qui coulait à flot, ça criait, ça chantait, mais quand ils ont mis la musique, pourtant raisonnablement, je me suis dis ça y est, j'y suis, la nouvelle génération ne s'embarrasse pas trop des voisins, on va déguster ! Ils ne peuvent pas danser sur du Mozart, voyons, Danielle... Oui, c'est vrai ! Ils n'ont pourtant pas exagéré, à une heure du matin tout était plié, il me semble, car dans ma chambre je n'entends ni bruit, ni musique. Raison de plus, Danielle, pour ne pas ronchonner...

Dans le jardin du bas, beaucoup plus grand que la terrasse sur  pilotis, la maison a été rachetée depuis peu, au milieu de la petite pièce de terre, pas cultivée, juste assez grande pour installer des chaises, tables et amis, il y pousse un grand arbre dont le houppier sert de parasol à tout le jardin. Impossible d'y voir à travers, mais les voix, la musique traversent tout et montent jusque chez moi, chez tous mes voisins de façade, hier j'ai juste entendu des voix, mais déjà je sentais en moi monter la mauvaise humeur... La vie n'est pas forcément aimable tout le temps, il faut savoir composer, je sais, je sais...

Du haut de mon donjon, je regarde avec méfiance la moindre terrasse qui change de propriétaire, avec une urbanisation à tous crins, les voix, même la musique deviennent du bruit... La circulation aussi se fait entendre, le bruit général s'intensifie forcément, comme la marée qui se jette sur la digue !

Les cartes postales de mon amie :



Les cartes postales reçues de mon amie

Mon amie circule entre la Bretagne et la banlieue, maintenant qu'elle est à la retraite comme moi, elle s'en donne à cœur joie, le printemps est le point de départ, et hop dans la voiture, c'est toujours son compagnon qui conduit, elle n'emporte pas de bouée, pas de le bateau non plus, par contre elle emporte des bonnes baskets car c'est une grande marcheuse... Elle marche seule, comme une gazelle, là-bas dans son coin de Bretagne elle connait tous les chemins qui longent la mer, jamais elle ne se lasse, si elle n'a pas fait ses kilomètres réglementaires, elle n'est pas contente, à côté de moi, c'est une athlète de haut niveau... Mon amie adore la mer, tous les jours elle y va, quand il fait beau, elle nage, qu'il pleuve, qu'il vente, elle reste dehors, elle fait du vélo aussi, mais petit à petit elle fait plutôt tout à pied...

Elle cuisine le poisson comme personne, c'est une douée des fourneaux, dès qu'elle prend une cuillère et un couteau, vous avez l'eau à la bouche. C'est une fana d'histoire de France, elle aime bien la philosophie, mais ce qu'elle préfère, c'est la marche à pied, elle est hors pesanteur comme une marathonienne... Elle réfléchit tout le temps, sa vie défile en permanence, à chaque pas ça va mieux... Danielle, ça me fait du bien.... Tu as raison mon amie, continue ta course si tu souffres moins... Ne te mets pas martel en tête, sois douce avec toi-même, marche mon amie !!! Marche !


Brassage des cartes postales de mon amie

Ainsi, j'ai remarqué qu'elle m'avait envoyé deux fois la même cartes, dans un format différent, et chaque fois, la vue me plaisait, je me suis aperçue du doublon des années après. La douceur et la beauté du canal du midi, le superbe cadrage du photographe faisaient de ce point de vue une oeuvre d'art à part entière... Merci mon amie !


 Le doublon

À Venise, j'ai acheté beaucoup de cartes postales, souvent les mêmes, des œuvres que je revoyais pour la énième fois, chaque petit achat me donnait toujours le même plaisir. Ces photos que je ne faisais pas (beaucoup plus belles que les miennes), je pouvais les feuilleter comme un livre, les punaiser délicatement au mur de mon studio vénitien : les églises, les musées, les monuments faisaient leur entrée chez moi, je m'y sentais bien, je me mettais en immersion totale de beauté...Venise était à ma disposition, même quand je ne marchais pas dans ses rues. À la fin du mois, j'en avais amassé une collection impressionnante, je faisais le tri de celles que j'enverrais par la poste, d'année en année je réduisais les destinataires... Ma tablette m'a changé la vie,  je pouvais envoyer  en grand nombre, à tous moments, les coins que je trouvais les plus beaux, les plus secrets, jamais je ne partais en balade sans elle... Mais je n'ai jamais abandonné les cartes postales... Je suis restée à l’affût des images...

Dès que je me suis installée devant mon bel ordinateur tout neuf, magnifique, puissant, offert par mes  chers fils, la première chose que j'ai faite, c'est d'installer une belle image en arrière-plan et bien sûr, parmis les milliers de photos contenues dans mes tiroirs numériques, j'ai choisi une photo de Venise... Chaque fois que j'ouvre ma machine, je suis transportée vers cette vue, vers Venise, qui m'a passionnée, enthousiasmée pendant si longtemps, et que je ne reverrais sans doute jamais... Ce n'est pas de la tristesse que j'éprouve, au contraire, je savoure ma chance d'avoir pu y séjourner des mois entiers, pendant des années, me balader, me perdre, tourner à droite ou à gauche et toujours me retrouver en pays de connaissance, mes déambulations, je les fais encore, avec la précision de mes souvenirs intacts ! J'ai une reconnaissance sans borne pour ce propriétaire italien, rencontré par heureux hasard, et qui a fait de mes mois de juillet (surtout) des cartes postales vivantes, jamais il ne m'a proposé la moindre augmentation du prix de sa petite location pendant vingt ans, prix qui était plus bas que la location que j'ai dans le Berry depuis dix ans déjà ! Non, ça lui était égal, mon enthousiasme n'avait pas de prix, on se voyait à l'arrivée et au départ, bonne Venise, soyez heureuse ! En partant il me disait : gardez les clés, à bientôt... Souvent, avant de partir, je laissais accroché à la paterne de l'entrée mon chapeau de paille d'Italie. Il m'arrive encore de pleurer à chaudes larmes en feuilletant mon livre d'images...


(Venise 2008)


(Venise 2008)


Venise (2008)


Les cartes postales de Venise, souvent les mêmes au cours des années

Mes amis, par chez moi la chaleur cède le pas à la fraîcheur, je vais pouvoir reprendre mes balades, les photos, les bavardages... La vie continue, masquée... À très vite pour des méandres nouveaux... Je vous embrasse...

8 commentaires:

siu a dit…

J'ai lu cet article avec grand plaisir, comme toujours, mais là où j'ai littéralement sursauté sur ma chaise c'était à la fin, quand sur la toute dernière photo j'ai vu cette carte postale, à gauche. Je t'ai peut-etre déjà raconté que mon fils, qui a vécu une douzaine d'années à Venise, avait habité aussi à Caste(ll)o, et là il avait insisté pour me faire visiter San Francesco della Vigna, que j'avais adoré... Et à l'intérieur j'avais adoré en particulier, ne me demande pas pourquoi, CE tableau (de Negroponte, si je ne me trompe pas): j'avais donc acheté moi aussi cette carte postale, que je garde surement encore quelque part... ce n'est pas surprenant?
Ben oui, ça l'est... et ça m'a fait plaisir de me souvenir de ces années-là, où je partais à Venise chaque fois que j'en avais envie.

Ce qui est plus que sur, ma chère Danielle, c'est que tu as eu le bonheur de rencontrer le propriétaire vénitien le meilleur qui existe (surtout par rapport à tous ceux qui ne pensent qu'à faire du fric et ont rendu Venise ce qu'elle est devenue).
Encore une chose que nous avons en commun: la peur par rapport à ce ou à ceux qui va ou vont s'installer près de nous, lorsque les choses changent... moi aussi je crains toujours le pire! A présent je me demande par exemple qui ou qu'est-ce qui va arriver à la place de la salle de gym qu'il y a en bas de chez moi, qui a fait faillite je pense puisqu'elle n'a plus rouvert après la fermeture due au Corona... Je n'ose mème pas y penser!!

Nèanmoins, je te souhaite un bon dimanche après Ferragosto!

Danielle a dit…

Merci Siu, oui,peut-être que ce merveilleux tableau de Negroponte n'exige-t-il pas de nous beaucoup de savoir ? C'est une belle rencontre, elle nous touche immédiatement, l'histoire nous la connaissons par cœur, aucun mystère (si je puis dire) : la Vierge et l'enfant Jésus, cette représentation pourtant répétée mille et mille fois à travers toutes l'histoire de l'art, peinte par Antonio de Negroponte, il y a environ 600 ans, tape dans le mille, nous restons bouche bée, le cœur battant, l'émotion est là, vivante, contemporaine... Rien de surprenant à cela Siu, car cette oeuvre est un ravissement: les couleurs, les agencements, les douceurs que nous percevons entre la mère et son fils au milieu des fleurs, des fruits des animaux, de la nature, des anges, des matières précieuses, les représentations sont (presque naturelles) les humains et les anges ont des corps de chair, les anges barbotent dans une eau fraîche et pure, la piscine céleste... Après, pour le plaisir, on peut s'amuser à tout décoder...

Ce tableau qui est plongé dans le noir quand on rentre dans l'église par la porte transversale, échappe à beaucoup, car pour l'admirer, il faut allumer la lumière en glissant une petite (très petite) pièce, dans la boîte prévue à cet effet... Pendant plusieurs années, il a été en restauration, chaque fois que j'étais sur Venise, je venais le voir plusieurs fois dans le mois et j'achetais des cartes postales avec plaisir, j'avais l'impression d'emporter un petit bout de cette splendeur...

Je comprends le plaisir que tu as eu en voyant cette carte postale dans mes images, nous avons la même histoire émotionnelle avec cette oeuvre : l'éblouissement !:-))

Oui, mon ami vénitien est une belle personne au grand cœur ! Il a été touché par mon enthousiasme, il savait aussi que je ne menais pas le grand train qu'il est nécessaire pour vivre un mois à Venise, Il me l'a permis, je le remercie du fond du cœur !

Je comprends aussi ton appréhension pour la succession du commerce de gym !! Moi je redoute les cafés à terrasse, les restos et la musique. Je me souviens qu'à Venise, (encore) Campo Margherita les habitants avaient petit à petit déménagé (mon propriétaire itou) pour cause de bruit qui durait toute la nuit !!! Presque tous les magasins de première nécessité ont fermé sur ce campo, laissant place aux cafés, restos, pizza, glaciers... et aux bruits allant avec...

Merci chère Siu, moi aussi je te souhaite un très bon dimanche et une très bonne semaine quoique tu fasses... je t'embrasse fort.



siu a dit…

Je pense, chère Danielle, que tu n'aurais pu mieux décrire les raisons qui m'avaient rendu ce tableau si cher... Ce que j'aime le plus c'est probablement la nature si belle et gaie dans tous ces éléments qui entourent Marie et l'enfant, sujets on ne pourrait plus sacrés et pourtant, comme tu le dis, valant aussi pour les angelots, leurs corps sont faits d'une chair qui saute aux yeux pour sa douceur, sa tendresse... son humanité pour le dire en un mot.
Je n'ai pas oublié non plus la boite aux pièces pour allumer la lumière, et là je vais te faire un aveu... Comme je ne me lassais pas de regarder ce trésor, craignant peut-ètre que je finisse par tomber dans la misère la plus totale, mon fils m'avait à un certain moment confié un secret qui consistait... je ne m'en souviens plus! Peut-ètre qu'avec une pièce encore plus petite ça marchait également bien, quelque chose comme ça... En tout cas la durée de la lumière était pour moi toujours trooooop courte! (et en effet je crois qu'elle était vraiment un peu courte ;-))

Pour en revenir aux commerces (à ce propos: mon fils et ses amis étaient clients habituels du Caffé Rosso sur le Campo Santa Margherita :-) à coté de la -désormais ex- salle de gym en bas de chez moi il y a une pizzeria avec sa terrasse couverte, mais heureusement ce n'est pas très bruyant... Continuons à croiser nos doigts!

Moi aussi je te souhaite un bon dimanche soir et une bonne semaine!

Danielle a dit…

Oui Siu, le secret c'est cela, la plus petite pièce marche bien, et on peut admirer le beau tableau pendant longtemps :-)) sans tomber dans la misère :-))

Oui, aussi le caffé Rosso je vois très bien, ouvert à tous vents, mais il n'y avait pas de musique, ouf ! Donc continue de croiser les doigts...des mains et des pieds...


Chère Siu passe une belle soirée, et de beaux lendemains, je t'embrasse fort.


Marie Claude a dit…

Comme je te rejoins ainsi que Siu pour la crainte à présent, quand une habitation change de résidents...Dans l'immeuble beaucoup de jeunes couples rachètent les appartements après le départ souvent" involontaire" des anciens propriétaires.Les nuisances sonores augmentent,beaucoup de fêtes également,ils appellent celà, la "convivialité"...et nous subissons!Nous essayons gentiment de faire des rappels à l'ordre,mais la plupart n'en tiennent pas compte,nous passons pour des "vieux désagréables"pour ne pas écrire "c...s"!!Il y a aussi le bruit des travaux quand ils cassent tout,cela on peut le comprendre,seul hic les horaires autorisées ne sont pas respectés....
Ton amie a bien raison de profiter pleinement de sa retraite,j'aperçois de jolies cartes,notamment celles en double de ce si beau canal du midi et la cité de Carcassonne.
C'est vrai que tu avais un propriétaire "en or" à Venise,il te reste de beaux souvenirs et de belles photos de cette ville que je ne visiterai certainement jamais!
Cet A.M je suis allée cueillir des mûres,confiture demain.Les semis de roses trémières se portent bien, de jolies pousses apparaissent,des petits bonheurs qui nous permettent de résister à tous ces tracas..
Une bonne semaine à toi et de grosses bises du soir.

Danielle a dit…

Toi aussi Marie Claude, tu remarques les changements, les craintes arrivent de voir se transformer le paradis en enfer !! Il faut beaucoup de discutions pour se mettre d'accord, mais quelque fois ça marche. Une voisine y est arrivée avec ses voisins du dessus, elle était au bord de la déprime et maintenant, elle va beaucoup mieux, car au dessus ça va beaucoup mieux... On se parle...

Oui Carcassonne où elle va souvent voir sa famille...

Sans Venise on vit très bien, c'est quand on y est allé qu'on peut moins bien s'en passer :-)))

Bonne confiture Marie Claude demain tu seras dans les parfums merveilleux de ce fruit, dès qu'il chauffe un peu, chouette pour tes roses trémières, j'en ai vu une aujourd'hui qui faisait au moins 2,50 m avec des fleurs roses, toutes neuves...

J'ai des chenilles dans mes géraniums ma voisine aussi, nous n'avions jamais vu cela pendant des décennies !!

Bonne semaine chère Marie Claude avec un tas de petits bonheurs. Je t'embrasse fort.



Anne-Marie a dit…

Bonjour Danielle,
Me voici de retour de Normandie où j'ai passé un agréable séjour.
Je rêve également de retourner à Venise en 2021,faire de longs trajets en vaporetto sur le Grand Canal, aller voir les dentellières de Burano puis manger à Mazzorbo, se perdre dans le Canareggio,retourner voir San Francesco de la Vigna, aller écouter un concert à San Vidal ou à la Fenice puis aller déguster une glace sur les Zattere
Pour le moment, je me contente de feuilletter régulièrement l'un de mes livres sur la Sérénissime.
Je te souhaite une belle fin d'été et un beau séjour dans le Berry
Anne-Marie


Danielle a dit…

Chère Anne-Marie, je te comprends à 1000 % seuls les maboules de Venise nous comprendrons :-))

2021 sera une belle année, tu retrouveras en vrai ta Venise tant rêvée... Je m'en réjouis pour toi...Le Grand Canal, Mazzorbo, Burano, Murano San Francesco de la Vigna, San Vidal la Fenice, et tant de lieux aimés... et la glace aux Zaterre... Incluse !

Patience, juste patience chère Anne-Marie...

La Normandie est belle aussi...

Passe une bonne semaine, je t'embrasse fort.