La glycine ancienne est toujours en place
La glycine ancienne et le robinier (faux acacia) :
Plus le temps passe, et moins je garde espoir qu'un sauvetage de cette glycine puisse être possible, pas de nouvelles à ce jour, j'interroge l'élu encore une fois... Et je vous tiens au courant...
Tous les jours, je m'efforce de passer devant le n° 45 de cette rue, dès que je vois le bout du végétal qui dépasse, je sais à quoi m'en tenir : rien n'a été fait, mais je garde le moral pour le jour d'après...
La transplantation, j'y crois encore, voyons ce qui se passera cette semaine...
Cette vigilance m'a permis de découvrir dans une cour de cette même rue un arbre magnifique, le tronc est fait de plusieurs fûts soudés les uns aux autres, l'écorce épaisse, crevassée, torsadée, forme dès la plus haute branche, des grosses veines qui descendent tout le long des bois, les feuilles sortent à peine. Nul doute, c'est un robinier (faux acacia), d'après mes recherches sur internet qui me le confirment, il est donc de la même espèce que le plus vieil arbre (450 ans) de Paris qui se trouve dans le square René Viviani, derrière l'église Saint-Julien-le pauvre (Paris 5e).
Le robinier (faux acacia), superbe !
Le robinier fait des petits, il sort ses griffes
Les rejets du robinier en pleine forme
Rescapé de la jungle urbaine, réfugié dans une cour/parking, personne ne semble s'en occuper, les voitures se rangent à ses pieds, sans le voir ? Récemment, il a été furieusement élagué, mais il résiste... Il fait partie de mon parcours quotidien, dès que la voie est libre, je rentre dans la cour, je l'examine, je veille ! Je prends la photo pour le protéger, de quoi ? De tout ! L'arbre a dépassé la cinquantaine, il porte beau...
Le café de fin du Ramadan : promesse d'ivrogne...
Revoilà les fruits de mon ami
Jeudi, j'étais descendue de bonne heure pour fêter ça ! Personne, le patron était rentré chez lui, l'employé (ami également), voyant mon air dépité, m'a commandé un café chez le traiteur d'en face, sympa ! Le lendemain : alors mon ami, ce café, c'était une promesse d'ivrogne ? Où est le café que vous deviez m'offrir ? Confus, Messi court chercher les cafés pour tout le monde, nos petits gobelets entre les doigts, nous trinquons à la paix, l'amitié et la solidarité. Mes amis, il faut absolument se regarder dans les yeux pour que nos vœux marchent, nous avons donc choqué nos gobelets en carton les yeux rieurs derrière nos masques...
Les petites lumières scintillantes du jardin de mon voisin :
Les lumières de ma ville... En bas de ma tour
Vers la fin de l'année, en regardant par la fenêtre, je voyais bien que dans la cité pavillonnaire, les propriétaires des maisons entourées de jardins lilliputiens, avaient "ambiancé" l'espace en mettant des guirlandes de Noël qui clignotaient à tout va. Les fêtes, ça se fête en lumière, c'est beau, festif, unique, ça réchauffe, ça console, chacun y va de son pesant d'électricité pour participer, en cette période de confinement, il fallait mettre le paquet pour réchauffer les cœurs. L'association de la cité avait d'ailleurs encouragé tous les décorateurs d'extérieur à en mettre un peu partout ! De mon balcon, je voyais le ciel étoilé en bas de ma tour. C'était le monde à l'envers !
Passé Noël, Jour de l'an, la galette des rois, certains ont eu du mal à décrocher les fils de lumières rutilantes qu'ils avaient suspendus dans toutes les encoignures de portes, balcons et haies vives, les clignotements ont duré/durent encore aujourd'hui... Mon voisin le plus proche a la main verte, il a fait pousser un magnifique jardin, rempli de roses de toutes les couleurs, un délice pour les yeux, le printemps fait le reste, tout le reste, il s'invite partout, les rosiers débordent sur les murs, les grilles, les balcons, chaque année les rosiers grimpent de plus en plus haut sur la façade en brique, personne ne pourrait faire mieux qu'eux, se sont les champions du monde de la beauté... Et quand on s'approche, ils sentent bon...
Un soir où je regardais les lumières briller sur tout son jardin, j'ai pensé qu'il fallait que je lui demande de bien vouloir les éteindre au moins vers minuit (extinction qu'il avait programmée jusqu'à une heure du matin). Il n'y a plus de noir, plus de ciel étoilé, plus de nuit, les lumières de mon cher voisin empêchent sans doute les insectes de mener leur vie... Du haut du mon balcon, ma ville de banlieue a des allures de Manhattan ! Petit à petit les lumières grignotent la nuit...
Je vais lui faire un mot... Mais non, Danielle, tu vas aller lui parler, c'est si facile, allez, courage ! J'ai eu ce courage, je ne sais comment...
Monsieur, excusez moi de vous déranger, votre jardin est magnifique, les beautés de vos fleurs font plaisir à tout le monde, merci, je me permets cependant de vous demander, s'il était possible de mettre en veilleuse, un peu plus tôt, vos superbes guirlandes pour que la nuit renaisse... Il avait un large sourire, j'ai tout de suite vu que j'étais tombée sur la perle, ce n'est sûrement pas à vous que je vais donner une leçon d'écologie, vous vous y connaissez, c'est sûr, plus que moi, vous avez le don du jardinage, vos lumières sont très belles, mais... Les insectes... Blablabla... Il faut laisser de la place à la nuit... Blablabla... S'il vous plait !
D'accord, j'éteindrait vers minuit, je travaille très tard et je voulais en profiter... Il l'a fait, le lendemain il avait coupé les vannes une heure plus tôt, j'étais bien heureuse, je lui ai donc écrit un mot de remerciement : cher voisin, re-félicitations pour votre Paradis végétal, et j'ai glissé l'enveloppe dans sa boîte aux lettres... Il a aussi coupé les veilleuses, il fait vraiment noir dans son jardin à minuit ! Merci voisin ! Signée : La dame de la tour !
Ça rouvre ! Demain je fais une excursion jusqu'au Sacré-Cœur, pour acheter des cotons à broder en direct live, au lieu de les acheter sur internet ! Je prends le métro, je sors, pas de terrasse, car il pleut tout le temps, mais le masque, le gel et mon "Passe Navigo", je pars en vacances... J'ai des grands projets... Les arbres, les arbres, les arbres, je n'ai pas fini d'explorer les environs...
Pour finir en beauté :
Yves Boussin - (2021) Le cheval terminé
Mes amis, suivez-moi... Je vous embrasse...