Bien sûr comment ne pas le faire, j'ai été frappée par toute cette armée de récupérateurs de tout, dans les rues. Le plastique, le carton, la ferraille, les objets jetés...si les cartons se ramassent devant les magasins, ils se ramassent aussi et beaucoup dans les poubelles. Istanbul, par certains côtés, c'est à dire ceux de la pauvreté, doit ressembler un peu à toutes les villes pauvres du tiers monde où l'essor économique des uns voisine encore avec les très pauvres...j'ai vu des images comme celles-ci du Caire, dans des documentaires.
Les récupérateurs sont de tous les âges, les jeunes portent sur leur dos des tonnes de papier carton dans ces immenses sacs en plastique blanc, assez épais, et les vieux font pareil. Le matin du côté de la mosquée Shezade, ils sont nombreux, car il y a par-là de nombreux magasins de textile et les emballages traînent dans les rues.
Je ne sais rien de plus sur ces récupérations, où vont elles, combien sont-elles payées ? Mais elles emploient des hommes à temps complet, tôt le matin et tard le soir.
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