mardi 12 janvier 2010

Les femmes du sultan...à Topkapi !














Topkapi a été le lieu de résidence des Sultans du 15e siècle au 19e siècle. Il abritait plus de 4000 personnes et s'étendait sur 700 000 m². Il domine le Bosphore et la mer de Marmara.

Topkapi accueille les visiteurs avec beaucoup de raffinement, les jardins d'abord et les nombreux pavillons, assignés à des besoins bien précis de la vie publique et privée du Sultan...De l'air de la lumière, des fleurs, des arbres, tout est en place pour la belle vie...de cours ! (il y a quatre cours faites de grands jardins superbes, abritant des tas de petites architectures)

Tout de suite à droite, dans la 2ère cour, s'ouvre la porte du sérail...et je suis dans un univers carcéral. Les fenêtres très hautes, les couloirs étroits et sombres en pierre, éclairés par de belles faïences bleues. Le sérail ne manque pas de décor, mais ne manque pas non plus d'interrogation, de froid dans le dos...Tout ici respire la privation de liberté, de jours répétés à l'identique dans des usages bien codifiés. Les pages, les gardes, les eunuques, les premières dames, la reine mère, les soeurs, les épouses...Toutes ces hiérarchies ne devaient pas faire la vie facile à tout ce petit monde. j'ai vu le Harem avec cette impression de prison et mes photos me donnent raison.

Une toute petite partie du Harem est accessible à la visite : les pièces les plus belles, de réception et de vie des grandes dames du moment et surtout de la Reine-mère, la mère du Sultan...les terrasses donnant sur le Bosphore, où l'air et la lumière nous font du bien

Une immense table de marbre, dans un long couloir, où étaient alignés les repas des femmes, posés là par les serviteurs, me glace !


Voici en images, l'entrée et la sortie du Harem, à vous de juger.


























































3 commentaires:

Maité a dit…

Passer une vie entière dans ces lieux...en imaginant tout ce que cela comportait ! Que l'on est heureuse !

Danielle a dit…

Oui Maite, heureusement que nous n'avons pas cette vie-là ! de recluses. A bientôt.

beatrice De a dit…

Que c'est beau... Mais vive la liberté !