Étude d'aile d'oiseau (Aile d'ange) Albrecht Dürer (1471-1528)
Je suis placée sous la protection des ailes d'anges de mes deux fils ! Tu as rudement de la chance , Danielle... Oui !
Le premier ange a déjà sélectionné pour moi la meilleure bête du marché, correspondant à mes besoins qui sont légers, il s'occupe de tout, il se tient prêt... J'ai juste à faire le virement correspondant... Facile.
Le deuxième ange m'a proposé de récupérer mon disque dur et me faire reconditionner un ordinateur par un spécialiste de sa connaissance... Pas si facile. Affaire à suivre...
Les deux anges se mettent d'accord pour mettre en route ce qui sera le mieux et, pourquoi pas, le moins cher pour moi.
Je suis aux anges !
Donc, je n'attends que des bonnes nouvelles. Quand votre ordinateur vous lâche, c'est fou ce que vous apprenez de trucs, qu'il fallait faire avant qu'il ne se scratche...
- Mais maman, voyons, pourquoi tu n'as pas sauvegardé tes fichiers ? Il faut toujours sauvegarder ses fichiers...
- Tiens, c'est bizarre, tu n'as pas dû faire la bonne manœuvre pour la sauvegarde de tes images sur iCloud, il en manque ?
- Il a quel âge, ton ordinateur, il est vieux, non ?
- T'as pas besoin d'un appareil compliqué ?
- Tu devras acheter un disque dur externe pour tes nouvelles sauvegardes, il ne faut pas oublier !
- Vous vous rendez compte que que vous êtes une ignare en informatique que vous utilisez depuis des années et des années...
En attendant la solution idéale, je vais changer de sujet, nous attendrons un peu pour terminer la visite des murs peints de Vitry.
Je vais vous raconter deux petites histoires courtes : petites musiques de nuits...
Un soir que j'étais allée dîner chez un de mes deux anges, il m'avait proposé de me faire raccompagner chez moi par un taxi pris en bas de chez lui, rapide, confortable, et de surcroît une belle petite balade dans Paris... La chance ! Bien sûr, la chance, la grande chance !
Bonsoir monsieur, bonsoir madame, il avait vu que ma petite-fille m'avait accompagnée jusqu'à la voiture, baisers, rentre bien, mamie, on s'appelle très vite, et elle avait enfourché son vélo...
Et nous voilà à parler de la famille... Des fois, les amis, c'est comme la famille, il avait un petit accent du sud, il fallait que je dresse l'oreille... C'est vrai, monsieur, vous avez raison, il me complimenta sur la gentillesse de ma petite-fille et reprit son récit : chez moi, je connaissais une dame un peu âgée que j'aimais comme ma mère, gentille, adorable, on passait tous les jours voir si elle ne manquait de rien, ses enfants ne venaient jamais la voir, ou très rarement. Elle était de toutes nos fêtes, elle faisait partie de la famille.
Un jour, elle gagna à la loterie une grosse somme d'argent, mais vraiment grosse, 400 000 euros, vous voyez !
Alors là, on a vu revenir ses enfants pour les visites, chacun en voulait un petit bout. La dame invitait tous ses amis à manger, elle était contente... Un jour, elle fut hospitalisée, personne ne venait la voir, nous y allions avec mes frères, j'ai téléphoné à ses enfants pour leur demander de venir voir leur mère, et je me suis fait engueuler ! Ah bon ! Vous vous mêliez de ce qui ne vous regardait pas, sans doute ? Exactement, je leur ai dit qu'il fallait venir, elle n'allait pas bien du tout...
Malheureusement la dame est morte peu après, c'est triste, je l'aimais beaucoup, comme une mère qu'on aime, voyez, ma voisine était très importante pour nous... Je n'ai plus revu ses enfants, ils ont dû se partager le magot... Oui monsieur, c'est comme ça que ça se passe, trois petits tours et puis bonsoir...
J'étais arrivée à destination, je n'avais pas vu le temps passer, ni le paysage, nous avions parlé tout le temps d'argent et de sentiments... Nous savions tous les deux que s'aimer, s'estimer, se considérer, c'était bien plus payant. Nous le savions. Au revoir, madame...
Berthe Morisot (1841-1895)
Un autre soir, toujours en visite chez le même ange, je devais rentrer avec un taxi, un jeune gars bien sympathique : Vous savez, une mère, c'est plus que tout, elle vous a tout donné, elle vous a porté, vous voyez ? Oui, oui, je vois, j'ai de la chance d'avoir deux fils si gentils et aimants. Ah oui madame, chez nous c'est très important, nous on est beaucoup d'enfants et on fait toujours attention à notre mère, c'est comme ça. Ma femme, elle le sait, quand ma mère est là, c'est elle qui compte le plus. Votre femme, qu'est-ce qu'elle en dit ? Elle ne dit rien, elle le comprend très bien, elle fait pareil avec sa mère ! Une mère, c'est sacré !
Pas la peine de chercher à nuancer, avec le jeune chauffeur je n'avais pas vu le temps passer, ni le paysage... J'aurais eu beaucoup de choses à redire, mais j'ai préféré écouter... Bonsoir madame...
Patience et longueur de temps, en attendant le deuxième épisode de la virée de Vitry et le mystère du verre d'eau chez l'habitante...
Passez un bon week-end plein de soleil.
8 commentaires:
Oui tu as bien de la chance,tu as deux anges gardiens!
J'ai ri car je suis un peu comme toi avec l'ordi,pas de sauvegarde non plus...il faut que je pense sérieusement au disque dur externe!!
Triste le récit du premier chauffeur et malheureusement pas si rare....
Tu vas bientôt être "équipée" à neuf,nous attendons tes nouveaux billets
Belle journée à toi
Bises du matin
Marie Claude tu as raison, nous avon une petite tête, nous ne pensons ps que tout peut avoir une fin, même le disque dur...
"Mes" chauffeurs sont mieux que les paysages... Ils sont la diversité bonne ou Moins bonne en sommes...
Vivement le prochain voyage...
J'attends avec impatience la mutation de mon ordinateur...
Pour toi aussi une journée épatante...
Bises en nombre.
moi aussi j'ai deux anges ... mais un ne s'intéresse pas à mon ordi, et l'autre est en voyage...toujours en voyage.. maintenant à palmerston...j'apprends la géo :)))
alors j'attends :))) bises
Chère Elfi, tu as deux anges quand même c'est déjà bien non ?
Moi je préfère bien sûr les savoir pas trop loin :-))) pour pas trop attendre :-))
je t'embrasse très fort.
Moi, mon ange je l'ai à 300 km d'ici, c'est à dire à Bologne, mais en revanche il est super patient et m'aide (via internet ou téléphone) chaque fois où j'en ai besoin, et donc assez souvent puisque je suis loin d'etre une bonne élève. Il m'a équipée aussi d'un disque dur externe, dommage seulement que je n'aie jamais envie de le mettre à jour...
A bientot alors, chère Danielle, avec un ordinateur flambant neuf... entretemps tu auras peut-etre rencontré d'autres chauffeurs de taxi dont tu nous rapporteras des conversations intéressantes...
Gros bisous d'un après-midi ensoleillé!
Chère Sieu, 300 km c'est encore loin... Tant mieux s'il est super patient et aidant c'est vraiment un ange, un vrai...
Allez, vas-s'y écoute l'ange pour la sauvegarde :-))
À très vite pour d'autres aventures...
Je t'embrasse du soir.
Ces anges là sont précieux ,j'en ai trois ! Deux proches et un trop loin …(700 km)
Un disque dur externe, j'en ai un pour sauvegarder mes photos et ce sont mes anges qui me l'ont offert.
La famille c'est important surtout lorsque l'on s'entend bien. Dimanche j'en ai deux qui viennent avec leurs petits j'en ai 6 !Il va y avoir de la joie et des rires .
A très vite avec un appareil qui va te convenir à merveille .
Je t'embrasse fort et te souhaite un excellent week-end
Chère Brigitte " anges c'est parfait, un peu trop loin 700 km, mais bon...
Dimanche ta maison sera rieuse et affectueuse, c'est super chouette !
Je vais investir dans un disque dur, sûr !
Oui, c'est bien la famille quand tout va bien du côté du cœur, c'est pas toujours le cas, nous le savons tous, alors quand il y a de l'amour il faut en profiter...
J'ai hâte de connaître mon prochain engin, pour l'instant, il est à la clinique...
Un de mes anges m'en a passé un pour patienter, il faut que je fasse connaissance...
Passe un très bon WE Brigitte, je te souhaite plein de bisous de tes grands et de tes petits, moi je t'embrasse aussi.
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