samedi 21 juillet 2018

Le Land Art au cinéma avec Andy Goldsworthy : "Grandeur" nature...






Le magnifique film de Thomas Riedelsheimer 

La critique de Télérama fait la fine bouche pour la sortie ce film... Les goûts et les couleurs... Le documentaire  de Thomas Riedelsheimer était consacré à l'extrêmement talentueux artiste de Land Art  : Andy Goldworthy. J'ai couru, volé, pris le bus, le métro, un petit café avant la séance, j'ai mis tout de mon côté pour réunir tous les ingrédients d'un bon moment à passer, bien calée dans un bon fauteuil d'une de mes salles favorites de Paris. Goldsworthy, vous imaginez la chance, aucun film n'avait été fait depuis 16 ans sur son oeuvre. Le réalisateur nous entraîne dans le processus de création de l'artiste, et nous montre le lent déploiement des œuvres, la création à l'état brut avec des éléments naturels, il nous enseigne le regard à perte de vue... Andy Goldsworthy parle très bien de son oeuvre, chacune de ses paroles ajoute une pierre à ses édifices.

Voilà qu'il renouvelait avec ce réalisateur, une rencontre qui avec le précédent documentaire : Rivers and Tide (2001) avait déjà eu un succès mondial. Thomas Riedelsheimer met en valeur l'homme, l'artiste et son oeuvre avec magnificence...



Rivers and Tides, documentaire de Thomas Riedelsheimer - 2001-

Au début de "Penché dans le vent", il y a un petit rond de lumière déposé au sol par un rayon de soleil, le rayon tombe du toit à l'intérieur d'une petite maison abandonnée. Andy Golsworthy n'est pas un Dieu, c'est un artiste qui voit ce que vous ne voyez pas, qui pense ce que vous ne penserez jamais, il intensifie la beauté de la nature, il la détourne, l'arrange, la transforme, la fait pousser autrement... Il est le seul à pouvoir le faire de cette manière, il m'a émerveillée, il vous émerveillera !

Autour du petit rond de lumière, il secoue la poussière, et la poussière monte le long du rayon de soleil, et le transforme en baguette magique : et la lumière fut !

Je n'ai pas d'images à vous montrer, je ne pouvais pas sortir mon téléphone pour faire des photos, non, bien sûr, alors il faut que je trouve les mots qui vous emmènent là où il m'a emmenée...

Pour vous donner une idée de ses manigances, j'ai glané sur internet des images pour rendre compte de ses
prodiges :



Oeuvre de Andy Goldsworthy, artiste anglais - 1956

Il crache des fleurs, se peint les mains en pétales, les trempe dans le ruisseau pour laisser une trace rouge sang... C'est beau !

Il construit dans des sites improbables, au bord des rivières, dans des forêts improbables, des cœurs... Qui battent pour toujours, je n'en ai jamais vus en vrai, j'irai bien à ses sources, mais c'est un peu tard pour y penser, peut-être dans les jardins de Chaumont sur Loire, je vais voir... Bien sûr, il ne vit pas
d'amour et d'eau fraîche, ses œuvres sont achetées dans le monde entier...




La bouche en fleurs d'Andy Goldsworthy (1956)



Oeuvre d'Andy Goldsworthy


Andy Goldsworthy (1956) Cœur de pierre


Andy Goldsworthy un autre cœur... De bois

Il trace des chemins que la nature n'avait pas inventés, amoncelle des pierres, des bois, des feuilles, des branches, des feuilles, du plus lourd au plus léger, il ne rate rien... Il décore les arbres, les racines, les rivières, fabrique des chaussées de géant, creuse des tombeaux pour les vivants uniquement, il rend tout plus beau.




Un tombeau pour les vivants uniquement, pour dormir à l'intérieur de la terre, et écouter les bruits de la nature - Andy Goldsworthy (1956)

Il fait sortir un serpent, un mur, de la rivière...


Mur de la tempête - 1997-98 - Andy Goldsworthy (1956)  j
Je ne suis même pas certaine du nom des œuvres (pardon monsieur Goldsworthy)


Bien sûr, vous en voulez encore, allez voir le film qui vient de sortir, laissez tout tomber, laissez la vaisselle en plan, refusez de garder les enfants, les petits-enfants, si vous êtes au jardin lâchez pioche et bêche, l'arrosage se fera plus tard, laissez la scie sauteuse au placard, rangez tout ce qui peut vous empêcher de sortir, courez... Il n'est plus temps de ne pas voir Andy au travail, pourquoi le film est-il si petit, 97 mn, comment peut-on faire si court... J'attends le troisième film (un peu plus long, s'il vous plait, monsieur Riedelsheimer... En attendant de tout voir en vrai... Si je peux... Mais...Peut-être, pas certain...Me reste les images... et le bruit de l'eau...

Mes amis, le bel été pour voir de belles choses, allez-y...

7 commentaires:

ELFI a dit…

j'aime ces créations 'nature' bel été à toi!

Danielle a dit…

Toi aussi Elfi : bel été, merci d'être passée et d'aimer notre grand Andy.

Je t’embrasse.

Marie Claude a dit…

Je note pour le film,je vais regarder près de chez moi.
Magnifiques ces oeuvres,on ne s'en lasse pas!!!Oui il rend tout plus beau comme tu dis.
Belle continuation à toi,peut-être auras-tu la chance d'aller à Chaumont sur loire ?....
Bonne semaine
Bises du soir

Brigitte a dit…


Ces créations sont magnifiques et j'avais découvert le land art au travers des œuvres de Roger Dautais ( https://www.unidivers.fr/land-art-roger-dautais-bretagne/)
et j'aime beaucoup . j'essayerai de voir ce film que je ne peux qu'aimer
Belle fin de journée et bises

Brigitte a dit…

Si cela te dit, voici le lien du blog de Roger Dautais dont je te parle dans mon com précédent
http://rogerdautais.blogspot.com/

Danielle a dit…

Marie Claude, regarde bien près de chez toi :-))

Tu vas adorer et passer un moment merveilleux !

Je songe aussi à Chaumont sur Loire mais plus tard...

Je t'embrasse fort.

Danielle a dit…

Oui Brigitte je connais aussi les œuvres de Roger Dautais, très belles, de plus l'artiste est passionnant...

Tu ne pourras qu'aimer ce film sur Andy Goldsworthy...

Je t'embrasse fort.