
Je ne sais pas comment vous faites avec les cartes postales que vous recevez ? Moi, je les garde toutes, je les empile dans un petit meuble, bien rangées comme des livres, chaque fois que j’en reçois une, je la glisse à la première place, dans son ordre d’arrivée, sans rien déranger, un ordre parfait, je ne les sors jamais de peur de tout déranger, de tout fausser, les dates et les évènements. Pour l’instant rien de déborde, depuis dix ans, je range l’Univers sur mon étagère.
Avant cette décennie, j’ai jeté toutes les pensées qu’on avait eues pour moi, je mérite l’enfer.
Vous imaginez, si toutes ces belles images s’écroulaient d’un coup dans ma salle de séjour : l’inondation sentimentale que ça ferait, les baisers, les bonjours, les bons vœux, les je pense à toi, les, nous sommes bien arrivés, merci pour tout.

Sans parler de tous les paysages qui pousseraient sur mon parquet, ça ferait du joli, et tous les courants d’air, les brises du large, tous ces airs marins déversés à mes pieds.
Le raffut que ça ferait, tous les tableaux de tous les musées du monde, qui choiraient sans ficelle pour les accrocher ! Les photos dédicacées, les bougies d’anniversaires, de Noël et du jour de l’An, pourraient même mettre le feu aux poudres.
Il n’y manque rien, on peut même manger autrement, avec les belles recettes illustrées, se laver dans les rivières, voire les océans, s’étendre sur l’herbe avec les vaches, les moutons, les poules et les canards. On peut regarder un vol d’hirondelles passer…
Les belles cartes avec des paillettes, j’en ai aussi, je les adore.
J’ai des photos d’un tas de gens que je ne connais pas, sur les cartes, comme des cousins, des frères et sœurs, des gens couleur locale, avec des habits de leur pays, en mauve, en rose en violet, avec des plumes, des fleurs et toujours des sourires. Les gens des cartes postales que je reçois ont toujours l’air heureux.
Mais j’allais oublier de parler des monuments, surtout les cathédrales, les plus belles, les plus hautes, les plus connues. Les petites églises, elles, se faufilent comme des petites chapelles en pleine campagne, au milieu de nulle part, ça bourdonne dans mon petit placard, c’est un vrai tintamarre.
Comme j’aime beaucoup les fragments, les cartes postales en tiennent compte, j’ai de très belles vues de détails (qui comptent) de tableaux, de sculptures, de dentelles, des petites choses dans les grandes, juste un bout, très beau, comme ce moucharabieh d’Espagne, diffusant de la lumière en petites touches…en 2005.
J’ai une amie qui m’envoie toujours des cartes de Bretagne, si grandes, si belles qu’on pourrait y mettre un bateau entier et quelques vagues, quand je la regarde, la mer est belle, il fait beau, le bateau arrivera à bon port, tant mieux. Moi, ce que je préfère, ce sont les géraniums bleus, les roses trémières qu'elle m'envoie, sans les bateaux...

Le raffut que ça ferait, tous les tableaux de tous les musées du monde, qui choiraient sans ficelle pour les accrocher ! Les photos dédicacées, les bougies d’anniversaires, de Noël et du jour de l’An, pourraient même mettre le feu aux poudres.
Il n’y manque rien, on peut même manger autrement, avec les belles recettes illustrées, se laver dans les rivières, voire les océans, s’étendre sur l’herbe avec les vaches, les moutons, les poules et les canards. On peut regarder un vol d’hirondelles passer…
Les belles cartes avec des paillettes, j’en ai aussi, je les adore.
J’ai des photos d’un tas de gens que je ne connais pas, sur les cartes, comme des cousins, des frères et sœurs, des gens couleur locale, avec des habits de leur pays, en mauve, en rose en violet, avec des plumes, des fleurs et toujours des sourires. Les gens des cartes postales que je reçois ont toujours l’air heureux.
Mais j’allais oublier de parler des monuments, surtout les cathédrales, les plus belles, les plus hautes, les plus connues. Les petites églises, elles, se faufilent comme des petites chapelles en pleine campagne, au milieu de nulle part, ça bourdonne dans mon petit placard, c’est un vrai tintamarre.
Comme j’aime beaucoup les fragments, les cartes postales en tiennent compte, j’ai de très belles vues de détails (qui comptent) de tableaux, de sculptures, de dentelles, des petites choses dans les grandes, juste un bout, très beau, comme ce moucharabieh d’Espagne, diffusant de la lumière en petites touches…en 2005.
J’ai une amie qui m’envoie toujours des cartes de Bretagne, si grandes, si belles qu’on pourrait y mettre un bateau entier et quelques vagues, quand je la regarde, la mer est belle, il fait beau, le bateau arrivera à bon port, tant mieux. Moi, ce que je préfère, ce sont les géraniums bleus, les roses trémières qu'elle m'envoie, sans les bateaux...

J’ai même reçu un petit bout du mur de Berlin, une paire de lunettes pour voir en trois dimensions les plus belles vues de Prague.
La musique, n’est pas oubliée, quand on ouvre la carte en deux, juste à l’endroit de la pliure, les mélopées se développent, pas trop de notes, juste ce qu’il faut.
Les cartes parfumées, j’en ai reçues aussi : lilas, œillet, violette…. Foin, paille…Pour les plus anciennes.
De l’amour, de l’amitié, de l’affection, avec toutes les couleurs du monde, sur tous les chemins parcourus, vous vous rendez compte, on pense à moi de là-bas, dans les plus petits recoins on me fait coucou, quelle chance j’ai !
Mes cartes, c’est comme à la bibliothèque, un livre mal rangé est un livre perdu…
Alors, je les laisse entre elles, la mer, la montagne, l’Orient et l’Occident, tous les continents je vous dis, s’entendent à merveille avec les pensées de tous ceux qui ont pensé à moi.
Quand vous ouvrez votre boîte aux lettres, le matin, et que vous tombez sur New-York ou la Lozère, ça fait chaud au cœur, pour vous aussi ça fait ça ?
Tiens, je n’ai reçu aucune carte d’une autre planète, cherchons un peu, voyons de plus près, impossible, tout va tomber, refermons la porte… De toute façon j’ai tout dans mon cœur.
La musique, n’est pas oubliée, quand on ouvre la carte en deux, juste à l’endroit de la pliure, les mélopées se développent, pas trop de notes, juste ce qu’il faut.
Les cartes parfumées, j’en ai reçues aussi : lilas, œillet, violette…. Foin, paille…Pour les plus anciennes.
De l’amour, de l’amitié, de l’affection, avec toutes les couleurs du monde, sur tous les chemins parcourus, vous vous rendez compte, on pense à moi de là-bas, dans les plus petits recoins on me fait coucou, quelle chance j’ai !
Mes cartes, c’est comme à la bibliothèque, un livre mal rangé est un livre perdu…
Alors, je les laisse entre elles, la mer, la montagne, l’Orient et l’Occident, tous les continents je vous dis, s’entendent à merveille avec les pensées de tous ceux qui ont pensé à moi.
Quand vous ouvrez votre boîte aux lettres, le matin, et que vous tombez sur New-York ou la Lozère, ça fait chaud au cœur, pour vous aussi ça fait ça ?
Tiens, je n’ai reçu aucune carte d’une autre planète, cherchons un peu, voyons de plus près, impossible, tout va tomber, refermons la porte… De toute façon j’ai tout dans mon cœur.