dimanche 26 janvier 2025

En finir avec l'Indre, on ferme !... Entre deux averses du mois d'octobre, tout a de l'importance... (Série unique, dernier épisode - 7 )


Tout a de l'importance, l'étendage des couleurs... Entre les arbres !


Cette année, septembre et octobre ont connu de belles pluies ! J’avais l’œil rivé sur la météo, je suis devenue très forte en météo, heure par heure, je savais s’il fallait que j’emporte ma cape de cycliste pour me protéger de la pluie, ou mon petit siège tripode pour jouir du soleil... Les  grands jours, je filais sans me soucier de rien, j’allais comme j’étais, et en route j’enlevais les couches de pulls !!!



Les jaillissement des lumières d'automne...


Entrée interdite, mais pas interdit d'admirer les couleurs...

Ainsi je me suis retrouvée sur le petit chemin blanc, le seul endroit où je pouvais glaner les plus belles noix. J’avais emporté le petit sac plastique rituel des cueillettes, il fallait faire vite car les noix se gâtaient. Sur n’importe quel chemin, je savourais la joie de pouvoir faire (encore) du vélo, je me sentais pleine d’équilibre, pas d’hésitation, mieux que l’année dernière, allez savoir pourquoi... Tous les prétextes étaient bons pour aller faire un tour : les courses chez l’épicier, un délice, les visites aux arbres, une bénédiction, les visites chez quelques voisins, bravo, rouler au doigt mouillé, le bonheur, même le tour du pâté de maisons me donnait de la joie... Je vivais chaque jour comme le dernier... Et l'instant présent comme une nécessité, pour croquer la vie à belles dents, regarder, entendre, parler, cueillir tout se qui se ramasse à la pelle : les fleurs, les paroles et les nuages ! 



Les nuages...

Donc, entre deux averses, je n’hésitais pas, sur le petit chemin blanc, je ramassais, je ramassais, le plus que je pouvais, de ces petits desserts du soir. Et de loin, sur son vélo, je vois venir Marie... La Marie du post n° 3 dont je vous avais juste dit qu'elle sortait du cimetière avec un pneu à plat... Ah ! Marie, te voilà, comment vas-tu ? Ce petit "comment vas-tu" qui ne ressemble à rien quand vous ne regardez pas votre interlocuteur dans les yeux, sans marquer un temps d'arrêt prêt à recevoir la réponse... Ben, j'ai fait un rêve incroyable. Non, raconte ! Et ben, j'ai révisé tous mes chants dans ma tête. Oh punaise, c'est dingue ça, bravo Marie, tu vas en faire quoi, de ta révision ? J'ai revu mes copines (il n'y a que très rarement des hommes dans les chorales, hélas !), on va chanter dans la maison de retraite du village. Non ! si ! Sans chef de chœur ? Oui, on va se débrouiller. Elle me faisait un bien fou, et de fil en aiguille, je voyais bien qu'elle avait repris le cours du temps, elle était contente de ressortir, de revoir du monde, de retrouver des activités au petit centre culturel, tout était à sa portée, elle en avait un peu envie : l'arrangement des fleurs, chanter pour quelqu'un... Un beau début, elle avait le sourire et moi aussi, je l'ai chaudement félicitée, dommage que je doive repartir avant votre concert ! Elle allait de droite, j'allais de gauche, au bout du chemin, le ciel était tout gris de pluie, c'est aussi elle qui m'avait permis de finir en apothéose mon séjour en Indre...



On range...


On met à l'abri...


On  s'active avant l'hiver...

J'ai gardé, je garde au cœur, les merveilleuses beautés de la nature, le silence assourdissant, avec ou sans beau temps, et les rencontres qui donnent de l'espoir. Si la situation du monde me plonge sans cesse dans de la douleur, le besoin de douceur m'envahit...


Il y aurait encore mille choses à raconter, ça a déjà été fait dans Les Mille et une Nuits !


Portez-vous bien chers lecteurs, retrouvons-nous à Paris, dans mes balades, mes découvertes... Je vous embrasse...

4 commentaires:

siu a dit…

Merci chère Danielle pour les impressions, les reflexions, les rencontres et les photos de ce dernier article sur l'Indre, ton Indre, aussi bien que pour les 6 précédents.
J'attends donc avec impatience et curiosité les billets prochains, les parisiens... ;-)
Quant à la douleur croissante du monde actuel tu as tellement raison...
Elle nous entoure, elle pousse et risque sans cesse de nous envahir. Nous avons plus que jamais besoin de garder bien fort à l'intérieur de nous mèmes l'espàce pour la raison, et oui pour la douceur... la bienveillance, l'amitié... Certains y ajouteraient l'espoir: pas moi, puisque j'avoue ne plus en avoir.
Je t'embrasse très fort chère Danielle en te souhaitant, malgré tout, une bonne journée et semaine.

Marie Claude a dit…

Voici le dernier épisode d'une série que nous avons appréciée...cette si belle nature et tes superbes photos accompagnées de tes ressentis!
Ce temps passe si vite ,bientôt du reviendras dans ce lieu si cher à ton coeur!!
Nous attendons à présent tes rencontres,tes visites citadines....
Des bisous du matin

Danielle a dit…

Merci chère Siu, pour ton attention bienveillante et encourageante, l'espoir est malade !
Je vais reprendre là où j'en suis sur Paris, j'ai du mal à transférer mes photos de mon téléphone, je vais reprendre mon appareil photo, les mises à jour de mon ordinateur, m'embrouillent la tête :-))

Je reste enchantée, de mes découvertes, curieuse de celles à venir, la moindre petite promenade en fourmille... les rencontres, les encouragements les écoutes, peuvent devenir plus lourdes pour moi... Attention maman ! me disent mes chers fils... Je t'embrasse fort de fort, chère Siu à très vite pour des nouvelles merveilles...

Danielle a dit…

Oui Marie Claude, tu as mille fois raison, le temps passe vite et j'espère bien revenir en Indre le cœur battant !
À Paris, il y a tellement de choses à voir, et je ne suis pas une "athlète" des découvertes, le temps passe vite, aussi sur moi ! En attendant, je t'embrasse pour la semaine.