Tout a de l'importance, l'étendage des couleurs... Entre les arbres !
Cette année, septembre et octobre ont connu de belles pluies ! J’avais l’œil rivé sur la météo, je suis devenue très forte en météo, heure par heure, je savais s’il fallait que j’emporte ma cape de cycliste pour me protéger de la pluie, ou mon petit siège tripode pour jouir du soleil... Les grands jours, je filais sans me soucier de rien, j’allais comme j’étais, et en route j’enlevais les couches de pulls !!!
Ainsi je me suis retrouvée sur le petit chemin blanc, le seul endroit où je pouvais glaner les plus belles noix. J’avais emporté le petit sac plastique rituel des cueillettes, il fallait faire vite car les noix se gâtaient. Sur n’importe quel chemin, je savourais la joie de pouvoir faire (encore) du vélo, je me sentais pleine d’équilibre, pas d’hésitation, mieux que l’année dernière, allez savoir pourquoi... Tous les prétextes étaient bons pour aller faire un tour : les courses chez l’épicier, un délice, les visites aux arbres, une bénédiction, les visites chez quelques voisins, bravo, rouler au doigt mouillé, le bonheur, même le tour du pâté de maisons me donnait de la joie... Je vivais chaque jour comme le dernier... Et l'instant présent comme une nécessité, pour croquer la vie à belles dents, regarder, entendre, parler, cueillir tout se qui se ramasse à la pelle : les fleurs, les paroles et les nuages !
J'ai gardé, je garde au cœur, les merveilleuses beautés de la nature, le silence assourdissant, avec ou sans beau temps, et les rencontres qui donnent de l'espoir. Si la situation du monde me plonge sans cesse dans de la douleur, le besoin de douceur m'envahit...
Il y aurait encore mille choses à raconter, ça a déjà été fait dans Les Mille et une Nuits !
Portez-vous bien chers lecteurs, retrouvons-nous à Paris, dans mes balades, mes découvertes... Je vous embrasse...
4 commentaires:
Merci chère Danielle pour les impressions, les reflexions, les rencontres et les photos de ce dernier article sur l'Indre, ton Indre, aussi bien que pour les 6 précédents.
J'attends donc avec impatience et curiosité les billets prochains, les parisiens... ;-)
Quant à la douleur croissante du monde actuel tu as tellement raison...
Elle nous entoure, elle pousse et risque sans cesse de nous envahir. Nous avons plus que jamais besoin de garder bien fort à l'intérieur de nous mèmes l'espàce pour la raison, et oui pour la douceur... la bienveillance, l'amitié... Certains y ajouteraient l'espoir: pas moi, puisque j'avoue ne plus en avoir.
Je t'embrasse très fort chère Danielle en te souhaitant, malgré tout, une bonne journée et semaine.
Voici le dernier épisode d'une série que nous avons appréciée...cette si belle nature et tes superbes photos accompagnées de tes ressentis!
Ce temps passe si vite ,bientôt du reviendras dans ce lieu si cher à ton coeur!!
Nous attendons à présent tes rencontres,tes visites citadines....
Des bisous du matin
Merci chère Siu, pour ton attention bienveillante et encourageante, l'espoir est malade !
Je vais reprendre là où j'en suis sur Paris, j'ai du mal à transférer mes photos de mon téléphone, je vais reprendre mon appareil photo, les mises à jour de mon ordinateur, m'embrouillent la tête :-))
Je reste enchantée, de mes découvertes, curieuse de celles à venir, la moindre petite promenade en fourmille... les rencontres, les encouragements les écoutes, peuvent devenir plus lourdes pour moi... Attention maman ! me disent mes chers fils... Je t'embrasse fort de fort, chère Siu à très vite pour des nouvelles merveilles...
Oui Marie Claude, tu as mille fois raison, le temps passe vite et j'espère bien revenir en Indre le cœur battant !
À Paris, il y a tellement de choses à voir, et je ne suis pas une "athlète" des découvertes, le temps passe vite, aussi sur moi ! En attendant, je t'embrasse pour la semaine.
Enregistrer un commentaire