La vitrine de boxe, rue du Four, Paris 6e
Coup de poing dans la vie chère chez ce marchand de gants de boxe... Rue du Four Paris, 6e. Une merveille inattendue et percutante !
Le trait d'humour dans la même rue (des imaginatifs)
Beau proverbe commercial dans cette rue de Paris, vue dès mon retour dans la capitale...
Tout me faisait repenser à Avignon, que je venais de quitter, après une petite semaine pleine de bonnes surprises, des photos prises au hasard sans préméditation, aux détours des rues... Un ciel bleu présent chaque jour, le mistral aussi...
Pour le départ : "Mamie, ne t'inquiète pas, je serais là bien avant l'heure", et nous voilà parties vers la gare de Lyon, un accompagnement qui facilitait grandement mon voyage ! Dans le métro, aux changements, nous avons compté les escaliers à descendre et à monter, au bout de 10 descentes ou montées, à chaque escalier gagné, je mettais symboliquement une auréole sur la tête de ma petite-fille, une auréole, deux, trois... Te voilà à la tête de 10 auréoles, nous avons ri tout le long du chemin et nous sommes arrivées en gare, pliées en deux ! Le confort fut total pour moi, juste mon sac à main au bout de mon bras... Ainsi, ma petite valise avait fait tout le chemin seule à côté de moi sous la sauvegarde de ma grande petite-fille ! Arrivées tranquilles, toujours bien en avance, largement le temps de déguster "les petits cafés allongés" en attendant l'heure fatidique du départ, j'aime par dessus tout la pause café, une belle douceur, une attention merveilleuse, un bout de chemin apaisé, sans obstacle et affectueux par dessus tout !
En Avignon, j'ai guetté les petites vues, accessibles sans retirer mes gants, il faisait un froid de gueux, un mistral puissant... En passant dans les rues de cette belle ville, à mon pas de limace, j'ai saisi des couleurs, sur les murs peints, une piéta, un escalier pris à la dérobée, des vitrines anciennes... Tout ce qui m'a fait sursauter... Voilà plusieurs années que je n'étais pas "redescendue" voir ma famille, les années Covid, mes ennuis de santé ont été les empêcheurs de tourner en rond...
Les bavardages familiaux :
Après les précieuses couleurs de la boîte de pastels de mon frère, le passage en revue de toutes ses œuvres terminées ou en cours, la revue de paquetage de nos vies respectives s'est poursuivie gentiment chaque jour de mon petit séjour. Le courant c'était rebranché aussitôt... Se voir en vrai, sans passer par internet, le téléphone, rien ne valait la troisième dimension ! Ton genou ? Ton épaule ? Ta fatigue ? Tes yeux ? Tes artères ? Tes amis, ils vont ? Alouette, alouette, alouette !!! Plus on avance en âge et plus on devient calé en médecine (approximative). Voilà les clé de notre maison, tu vas où tu veux... Libre comme l'air ! J'ai cavalé lentement !
Entre les petits chemins intra-muros qui allaient et venaient, entre les appartements de mes frère et sœur, (un tout petit quart d'heure à pied), j'avais le loisir de tout regarder avec un œil neuf ! J'ai fait plus attention aux murs, aux portes, au devantures, les promenades prenaient les couleurs naturelles de cette belle ville... Les itinéraires furent très nombreux, variant les plaisirs...
Les murs peints (ou ce qu'il en reste) :
Jean Ferrat - sans date, déjà bien abimé... La bonne idée !
Il a coulé beaucoup d'eau sous le pont d'Avignon
La belle petite bande près de l'école maternelle
Sur la fresque murale ne restaient plus que quelques animaux, le temps avait passé, effaçant tout le reste...
Alors, tu as pris quoi aujourd'hui ? Je sortais mes outils, appareil photo, téléphone... Ah tiens ! Je ne connaissais pas. Ah oui !'ai vus ce Pierrot magnifique, tout le monde l'avait eu dans l'œil bien avant moi, tellement grand, tellement beau, tellement lunaire... Mes petites découvertes avaient leur petit succès. À chaque tour, je vidais mon sac... Quand on est étrangère sur un territoire, fouilleuse de tout, on en voit plus que les autochtones, on a plus de temps, l'œil neuf, aux aguets, normal ! Quelques années d'absence valaient une bonne révision du paysage urbain...
Les portes, les rideaux de fer :
Rien n'est plus agréable que de visiter cette ville quand les habitants, les sédentaires, les Avignonnais, retrouvent l'intimité de leur territoire. Les dimanches et les lundis quand les rideaux sont baissés, on y voit plus clair... J'ai remarqué aussi les pauvres de la rue... beaucoup de pauvres...
Peut-être la sortie d'un petit théâtre ? Je ne sais plus...
L'escalier, à peine entrevu, :
Sur le chemin de ma fratrie, j'ai eu la chance d'être là au moment où la porte restait un court instant ouverte sur la rue, une lumière fascinante, un bel escalier à vis, comme c'est beau... Vous permettez que je prenne une photo ? Mais bien sûr, entrez... Nous voilà en pays de connaissance pour la première fois de notre vie !
Dans cette maison traversée par le temps, la propriétaire m'assurait qu'elle avait trouvé des graffitis qui dataient du Pape Urbain V (14e siècle). Ah bon ! Et là, tout derrière, on aperçoit une très vieille tour, vous voyez ? Pas grand chose, mais je lui faisais confiance, ça sera pour un prochain voyage... Moi, je trouvais déjà que l'escalier valait le détour, une curieuse comme moi m'avait suivie dans la visite, la porte refermée, nous avons fait un bout de chemin ensemble, elle venait de la région parisienne, avait pris ses quartier de retraite dans le coin, elle farfouillait dans chaque rue, heureuse, ancienne brocanteuse, à vie ! Bonne visite et bonne fin de journée ! Elle part à droite, moi à gauche...
La parade :
Élégance et mystère, humour noir !
Les vitrines à l'ancienne !
Elles font toujours les délices des touristes et de tous les autres, d'ailleurs. Ah, elles existent toujours, tant mieux !
Les chapeliers Mouret toujours dans le goût du jour
Les chapeaux sont comme des grands papillons multicolores, posés sur des branches, embarras du choix, modernité, les belles cannes donnent un sérieux coup de vieux à tout ça, comme c'est beau ! Pas fous, les Mouret, ils savent combien tout le monde adore leur vitrine, et le soir, quand arrive le moment où l'on voit aussi bien l'intérieur que l'extérieur, la photo est à coup sûr réussie !
Pas tout dès le premier post, j'en garde pour demain, suite au prochain numéro, mes amis, portez-vous bien, je vous embrasse.
8 commentaires:
Retrouvailles de la famille, jolie balade ,de superbes graffitis, un escalier sublime et de belles vitrines ... Le bonheur de la découverte était au rendez vous et je me suis régalée à te suivre !
A bientôt pour d'autres aventures.
Des bises du matin
Merci chère Brigitte de notre parcours commun, je suis contente !
Je prépare le n° 2.;-)))
Passe un très bon dimanche de l'hiver. Je t'embrasse fort.
Le récit du départ avec ta grande et providentielle petite-fille... et puis les vitrines, les modernes tout comme les "anciennes" d'Avignon, ses murs et ses portes avec leur peintures, l'atmosphère si intense des "pastels de ton frère"... tout est si beau et donne envie d'ètre partagé.
Il est vrai que très souvent on découvre plus de choses dans les endroits qu'on va visiter que dans le lieu où l'on vit...
Et voilà qu'à partir de ce superbe escalier tu a fait aussi de nouvelles rencontres... dans ton cas on serait surpris plutot du contraire ;-))
Bentornata a casa, chère Danielle ! Mais... vite, vite, au travail... on attend le prochain post ! :-)))
Je t'embrasse fort de fort du dimanche !
Merci chère Siu pour ton envie de partage sur mes lignes :-)))
Bien sûr, en général, on connaît mieux les lieux qu'on visite que ceux que l'on habite, qu'on regarde machinalement, sans surprise, mais quand la surprise vous prend, il arrive que les yeux se dessillent.
Oui, à l'escalier j'ai fait furtivement connaissance de cette dame, nous avons fait un bout de chemin ensemble jusqu'au croisement !! La dame n'avait pas ses yeux dans sa poche !
Merci Siu, revenir à la maison est toujours un plaisir, rien a changé, mais tout me plaît !
Merci d'attendre, passe un bon dimanche déjà bien avancé, je t'embrasse avec le dernier rayon de soleil.
Un beau séjour,joie de retrouver ta fratrie,ton frère est prêt avec sa boite magique....
Je suis admirative de ce "street art",du talent pour les dessinateurs
Une parisienne et une ex, qui se rencontrent ne peuvent que sympathiser le temps d'admirer ce superbe escalier!!
Originale la parade "publicitaire",c'est vrai que nous sommes à Avignon.
Longue vie à "Marie Antoinette" et au magasin "Mouret",plein de charme ces boutiques malheureusement en voie de disparition.
Contente de te retrouver,nous attendons toute la suite,tu le sais 😘
Des bisous du soir
Merci Marie Claude heureuse de t'avoir dans mes petits tours, en Avignon il y a des pépites qui brillent de tous leurs feux, j'en profite, à part le Palais des Papes je n'ai pu visiter aucun musée, j'étais en visite familiale et bien contente !
Les magasins anciens, comme des petites pralines pleines de charme...
J'arrive pour le 2e tour, sans trop traîner !
Bonne soirée à toi ma visiteuse, je t'embrasse du soir.
Avignon, il y a longtemps ! J'y retournerais bien ! Ta balade dans les rues avignonnaises me le dictent tout à fait ! Que de belles découvertes à qui sait regarder !
L'escalier, quelle splendeur !
J'attends la suite avec impatience !
Bonne soirée Danielle!
Oui Enitram allons-y... Oui de belles découvertes encore à faire, au prochain voyage...
Pour l'escalier il va falloir attendre que la porte soit ouverte :-))
Je travaille à la suite, mais ici, la suite c'est tous les jours dans ma tour et sur les trottoirs...
À très vite, porte toi bien, cet après midi je chante en petit concert avec ma chorale, je suis joyeuse !
Bises de maintenant Enitram !
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