Le magnifique cèdre bleu pleureur (142 ans), unique au monde, une belle anomalie énigmatique de la nature
Sous le cèdre, dont les bras redescendent dans l'eau comme un énorme feu d'artifice
Je me souviens de cet énorme cèdre à Varèse (Italie), plusieurs fois centenaire, ce monsieur m'a aidé sans le vouloir à créer l'échelle de grandeur
Il faisait chaud, très chaud, à la descente du RER (Robinson, Hauts-de-Seine). Un jeu d'enfant, avec mon amie qui connait tous les chemins qui mènent aux arbres, de trouver le chemin de la maison de Chateaubriand, puis de l’arboretum...
Pas besoin d'anti-inflammatoire pour mon genou cagneux, aujourd'hui nous ne ferons pas les 20 km des si beaux bords de Marne de la fin juillet... Non, nous irons à pas plus doux, moins loin, nouvelle promenade tout à fait appropriée à ma capacité pédestre...
Mon amie m'avait alléchée par les visions de l’arboretum : des arbres remarquables ! Parfait, où tu iras, j'irai, car je ne suis pas très fortiche pour l'orientation... Après une légère côte, quelques bavardages bien avancés dans le train, nous avons pu regarder le paysage du haut du parc départemental Henri Sellier : des allées bien arborées partaient dans tous les sens, après la pause du déjeuner sur la terrasse, nous verrions par quelle route nous irions pour rejoindre la maison de Chateaubriand, aucune inquiétude, mon amie savait !
J'adore nos piques-niques, même si je n'ai pas faim, il faisait trop chaud, l'appétit vient en mangeant, et nous ne manquions pas d'eau.
Le paysage
La terrasse du pique-nique au parc Henri Sellier, sur un banc ombragé
La croisée des chemins (mon amie savait lequel prendre)
Mon amie savait, elle était notre boussole, je pouvais tout à loisir me laisser porter, rien à choisir, peu de chance de me tromper, je laissais faire le guide, quelle chance ! Elle adore me faire découvrir ses lieux de promenades favorites, et moi j'adore la suivre, je profite à fond de ses avantages...
Ça se présentait plutôt bien, comme dans ma campagne de l'Indre, l'impression d’être loin de la ville, loin de tout, il faudrait s’arrêter une heure à chaque pas... Détailler, détailler...
Un tronc remarquable
Un chemin remarquable
Allez Danielle, regarde comme le soleil pétille autour de nous, à travers les branches le chemin est plein d'étoiles... Nous y arrivons, nous allons prendre un café chez Chateaubriand ! Le musée avait prévu des tables et des chaises pour se rafraîchir sous les arbres, nous avons un "petit" café... Nos conversations "remarquables" sont reparties avec les petits bruits de nos histoires, les gros bruits du monde, pas de bruits d'ailes : ni papillons, peu d'oiseaux, nous en sommes donc là dans nos forêts, nos ruisseaux, nos paysages verdoyants, nos villes ! Dans mon Indre, je ne rencontre pas beaucoup de papillons non plus, je me demande si les rivières sont polluées, si les champs sont glyphosatés ?
Quelle belle journée, assises autour de cette petite table, le thé fumant malgré la chaleur, nos conciliabules... Je me souvenais de l’atmosphère d'été que j'avais fortement ressentie dans le film divin de Bertrand Tavernier : "Un dimanche à la campagne" que j'avais, il y a de nombreuses années, vu et revu, à chaque fois ça marchait, l'été resurgissait avec sa lenteur, sa moiteur, ses couleurs, et sa petite tristesse... Une merveille...
Notre dimanche à nous était un mardi, mais ça fonctionnait tout autant, peut-être un peu moins de monde... Le jeune garçon de café prit le temps de bavarder avec nous, son plateau en équilibre très stable sur son bras...
La belle maison de Chateaubriand fut construite à la fin du XVIIIe siècle par un riche brasseur, c'est au XIXe siècle que Chateaubriand, qui l'avais acquise, décida d'orner la façade d'un péristyle néo-classique soutenu par deux cariatides
Son bureau au fond du parc, bien à l'abri du monde, sous les arbres... J'ai pris cette photo à travers la fenêtre du petit pavillon
Nous avions visité la maison de Chateaubriand il y a quelques années, comme le temps passe vite... L'écrivain y habita dix ans... Ici, aujourd'hui, rien n'a bougé depuis le XIXe siècle, mais j'ai des gros doutes pour les papillons, les oiseaux, les abeilles, la biodiversité... Les arbres sont devenus des bâtiments remarquables, ils valent tous le déplacement : déplaçons-nous, entourons-les de nos bras, regardons-les de près, voyez comme ils sont beaux et intelligents, disent certains, ils se parlent, communiquent par les feuilles et les racines, mais je ne suis pas du tout assez savante pour vous parler de tout ça... Beaucoup de grands scientifiques nous alertent depuis des années sur "l'anéantissement biologique», "défaunation aux conséquences catastrophiques", et certains disent même que c'est foutu. Le naturaliste Bruno David, président du Muséum d’histoire naturelle de Paris, s’alarme : "On ne pourra pas toujours s’en tirer, il n’y a pas de planète B".
Le cèdre bleu pleureur, est un géant !
Le grand pin, il faut faire une chaîne pour l'entourer de nos bras
Impossible de me rappeler l'espèce de cet arbre magnifique, mais vous saurez, j'en suis sûre, lui donner son nom...
Profitez de l'été les amis, semez de belles idées, posez des questions, comment peut-on faire pour améliorer le sort de la Terre ?
Bientôt, je vais demander que ma rue soit classée au patrimoine mondial... Pas un arbre n'a été planté depuis 35 ans... Ça va peut-être motiver la Municipalité pour agir !
12 commentaires:
Quelles superbes beautés végétales..!
En cette veille de Ferragosto on est déchirés en regardant les images du pont qui s'est écroulé comme si c'était un biscuit (j'ai quand meme soufflé quand j'ai su qu'avec les ami(e)s que j'ai à Gènes tout était OK).
Ciao, je t'embrasse.
Merci Siu...
Ouî j'ai lu cette catastrophe du pont de Gènes et les 35 morts et les blessés...tristesse...
Tant mieux pour tous tes amis...
Je t'embrasse fort Siu
Comme j'aurais aimé faire cette promenade au milieu de ces arbres majestueux!!Magnifique.
Un bel endroit pour faire la halte déjeuner.
Chateaubriand devait puiser son inspiration dans cette maison.
Très belles photos comme toujours.
Belle journée à toi,je vais partir à la recherche des mûres mais je ne sais pas si la récolte sera "bonne".
Gros bisous du matin.
Bonne récoltes de mûres Marie Claude, feras-tu des confitures, avec leur odeur merveilleuse au moment de la cuisson... ?
Oui, tu aurais sans doute aimé la promenade et Chateaubriand a été très gâté par son environnement... J'imagine le chant des oiseaux dans tous les arbres...
Passe toi aussi une très belle journée bien ensoleillée.
Je t'embrasse fort du matin.
Un kilo et demi "récolté" et la semaine dernière un autre kilo.
Oui je fais la confiture ,tu as raison pour l'odeur,j'aime aussi.
Petit à petit je fais les "réserves" pour cet hiver....,j'attends les figues.
Bisous d'après midi
Bravo Marie Claire, belle pèche, ta confiture va faire des heureux, et son parfum, seulement pour toi, à la cuisson...
Les figues ont qu'à bien se tenir, merveilleuses aussi...
Tes belles réserves d'hiver vont faire des envieux...
Je te bisessss fortes Marie Claude.
des arbres qui me parlent mais impossible de dire de quel arbre s'agit, faut voir la feuille :)) après ta belle promenade, la notre va commencer à la fin de la semaine prochaine!bises
Oui, Elfi, il faut voir les feuille bien sûr, je n'ai pas été assez attentive pour prendre la photo...
Vive ta belle promenade dès la fin de la semaine prochaine...
J'espère que tu auras du beau temps, un beau moment généralisé...
Je t'embrasse fort.
Quelle balade merveilleuse … Pour ton arbre mystère, je pencherai pour un platane ? Mais sans certitude aucune . Ces arbres sont de toute beauté et vraiment remarquables !
Tu as raison de suivre ton amie, elle connait bien le chemin . j'adore celui étoilé de soleil.
Bonne fin de journée et bises ensoleillées
Oui chère Brigitte balade superbe, l'arbre reste beau même si nous ignorons son nom :-)
Oui, elle connait des chemins insoupçonnés... Plein d'étoiles...:-)
Je t'embrasse du soir.
Danielle, scusa se sono stato così assente per lungo tempo. Problemi fisici e non, mi hanno impedito di appena seguire il mio blog. Ultimo in data, distorsione del ginocchio destro e sono sotto cura da un kinè. Visto quello che scrivi sul blog, penso che potrai comprendermi. Questa camminata deve essere una meraviglia (complimenti per le foto) ma, credo, che per me reterà ormai un sogno. L'età avanza e gli accidenti anche. Un amichevole abbraccio.
Cher Elio, merci pour tes mots si gentils...
Prends bien soin de toi, prends tout ton temps pour ta santé...
Moi aussi je te fais des câlins amicaux...
Je t'embrasse fort, courage !
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