La petite aquarelle trouvée aux Puces, ré-encadrée... (voir le post précédent)
J'ai couru chez Leroy Merlin qui fait de la baguette au mètre, pas chère, et voilà le résultat ! Impeccable... Je lui ai trouvé une place sur mes cimaises, à quand la suivante ?
Je me souviens... Il y a au moins trente ans, je chinais déjà à toutes les Puces, et mes yeux partaient dans tous les sens, j'avais un goût très prononcé pour les aquarelles et les verreries... Mais je regardais toujours un peu ailleurs, je restais des heures à fouiner et quelque fois je partais vite au bout de quelques quarts d'heures, j'en avais assez... Je suis une inconstante, constante.
La première aquarelle achetée il y a trente ans sur les Puces
Je me souviens de l'achat de ma première aquarelle, elle était par terre près d'un vendeur à la sauvette qui tentait sa chance, il avait mis toutes les œuvres à vendre, pêle-mêle sur le trottoir, pas très loin des commerçants patentés, la négociation fut rapide, je n'avais rien négocié du tout, bien contente, j'ai payé ce qu'il me demandait (peu de chose), et je suis partie avec mon trésor sous le bras, toute heureuse. Il y avait dans ce bouquet le premier vase transparent de ma petite collection et des roses élégantes, gracieuses, ça suffisait à mon bonheur du jour... En rentrant j'ai couru chez ma voisine qui était de mes amies, et je lui ai dit : regarde ce que j'ai trouvé, elle s'est émerveillée comme moi... Mes enfants m'avaient dit aussi : tu as trouvé quoi, maman ? C'est très joli.
Je l'ai laissée dans son cadre d'origine et je suis passée à l'achat des autres fleurs et paysages au fil des années...
La rose rouge et les autres :
La rose rouge et les autres :
La rose rouge (voir post précédent) et les autres...
La rose rouge de 15 jours est restée dans le même état comme au musée de cire, j'ai cueilli les autres roses roses d'hier, chemin faisant, tout près de chez moi, dans des endroits pas interdits, près des maisons en construction, elles sont bien vivantes et vont sans doute demeurer dans leur beauté quelques jours, j'aurais le plaisir de voir leurs pétales tomber un à un... Elles ne feront pas mentir Ronsard... Mignonne... Cueillez ,cueillez votre jeunesse...
Mes films :
Du réalisateur allemand Giulio Ricciarelli
Encore un film sur la dernière guerre ! Oui, encore un beau/bon film sur comment le cinéma allemand revisite son histoire, à partir de faits, de personnages ayant existé. Un jeune procureur se dresse contre l'oubli, le cinéaste allemand Giulio Ricciarelli nous renvoie aux pages les plus noires du IIIe Reich. Le long-métrage, emmené par Alexander Fehling, s'inspire de l'histoire vraie du juge Fritz Bauer, et de trois procureurs de Francfort qui ont instruit un procès retentissant contre les anciens tortionnaires d'Auschwitz dans les années 1960. Bien mené, avec force et subtilité, les témoignages des survivants du camp d’Auschwitz qui parlent, nous saisissons seulement les premières phrases, discrètement suffisantes pour nous bouleverser... A la fin du film, quand le prologue précise le nombre de condamnations réelles, on est saisi par le peu de responsables qui ont vraiment payé pour leurs crimes, les responsables, les complices sont rentrés dans le rang... Et la vie a continué...
Réalisateur Kanu Behl (Un certain regard - Cannes 2015), premier long-métrage de fiction
L'histoire : il s’agit ici d’un gang de frères, voleurs de voitures d’une brutalité absolue. Mais c’est avant tout la chronique de la vie très ordinaire de cette famille, dénuée de la moindre enjolivure bollywoodienne. Au centre du film se trouve un parfait antihéros, le falot Titli, dernier de la fratrie. Un film à la limite du documentaire, la pauvreté peut mener au crime... La fin donne un peu d'espoir : et si après toutes ces violences, on essayait de vivre autrement, de prendre un chemin honnête ? Et nous nous mettons à espérer avec eux... Excellent film, à voir vite... Je suis sortie vraiment abattue par ce film, si la fin propose d'autres pistes de vies, il n'en demeure pas moins vrai que les limites "imposées" par la pauvreté sont sans fin...
Vincent Lindon, plus vrai que nature
Beaucoup ont parlé avec éloges de la prestation de l'acteur principal Vincent Lindon, un rôle qui lui va comme un gant dans un film qui parle de façon réaliste des effets dévastateurs du chômage, de la violence de certaines entreprises, aujourd'hui le monde du travail ne fait pas de cadeau... Les citoyens sont amenés parfois à vivre l'insupportable... Le personnage joué par Vincent Lindon choisit de ne pas rester complice des coercitions... Un très bon film, qui brise et fait réfléchir, à partir de situations simples et quasi documentaires...
Le Panthéon, l'église Saint-Etienne-du-Mont :
Vite vite, Ernest Pignon-Ernest a fait quatre grands portraits d'hommes et de femmes qui entreront au Panthéon le jour-même, de grands résistants de la seconde guerre mondiale, ils sont accrochés sur la façade du Panthéon, j'avais décidé d'y aller dès le matin, avant la cérémonie de panthéonisation qui devait intervenir vers 17h30...
Pierre Brossolette et Germaine Tillon (d'un côté)
Jean Zay et Geneviève De Gaulle Antonidz (de l'autre côté)
J'ai vu d'un seul coup d'oeil que je ne pourrais pas prendre de photo, seulement des petits bouts, de côté en levant les bras, pas de photos frontales, il y avait un service de police imposant et surtout des chapiteaux montés pour l’événement pour accueillir les personnalité, ce qui fait que la façade du Panthéon n'était pas visible dans son entier, raté !
Je me souviens d'avoir vu eu la chance d'assister à un des deux représentation de l'opérette Le Verfügbar aux Enfers de Germaine Tillon au théâtre du Châtelet en 2007, une création mondiale à l'occasion du centenaire de sa naissance, un souvenir impérissable, elle avait écrit cette opérette avec ses codétenues de Ravensbrûck en octobre 1944. Sur des airs de Reynaldo Hahn, Camille Saint-Saens, Oscar Strauss, Henri Duparc, Henri Cristiné, Edouard Lalo...qu'elle gardait en mémoire, elle mit aussi à contribution la mémoire collective des déportées françaises qui étaient autour d'elle, elle a conçu un spectacle qui tournait en dérision la vie au camp et... les détenues elles-même. Éblouissante mise en scène, magnifiquement interprétée, avec des solistes, la Maîtrise de Paris, des danseurs des conservatoires municipaux de la ville de Paris et les chœurs des collèges Camille Claudel et Evariste Galois du 13e arrondissement de Paris. J'ai beaucoup pleuré et ri tout à la fois, c'était extraordinaire de légèreté, de beauté, l'émotion intense demeura pour moi tout au long de l'oeuvre... Je ne pensais pas qu'on puisse faire un spectacle aussi merveilleux à partir d'un sujet comme les camps de la mort... Il n'y avait pas d'avenir à Ravensbrück, mais dans cette oeuvre il y avait de l'espoir, de la fraternité humaine, du fond de l'enfer, les détenues étaient prêtes à rire de tout... Ou de presque tout... La pièce n'évoque ni les enfants ni la mise à mort des nouveaux-nés...
J'en ai encore les larmes aux yeux aujourd'hui et quand je regarde mon agenda de 2007 (conservé comme tous les autres depuis ma retraite), j'y avais écrit : Magnifique !...
Le soleil n'était pas avec moi, de face, rien à faire, j'ai fait volte face vers l'église Saint-Etienne-du-Mont, juste sur la place, voilà longtemps que je voulais la visiter en pleine lumière, l'occasion rêvée...
L'église Saint-Etienne vue de l'est...
La splendeur du jubé du 16e siècle, le seul existant à Paris
Les deux anges de part et d'autre du jubé
Le jubé isolait les prêtres des fidèles
Les grandes orgues du 17e siècle
L'église accueille les dépouilles de Pierre Perrault, père de Charles Perrault, Pascal et Racine...
Clé de voûte de la Renaissance
La lumière du jour inondait l'édifice, il y avait peu de monde, je profitais de ce moment exceptionnel...
Et puis est venu un gros groupe de jeunes allemands, j'ai arrêté ma visite, mon téléphone sonnait, tout me poussait dehors...
Je ne vous ai rien dit sur la chaire en bois du 17e, splendide, la chasse de Sainte-Geneviève, la mise au tombeau, groupe de huit personnages en terre cuite qui date de la fin du 16e, une suite de très beaux vitraux, une autre visite s'impose... Il y a beaucoup, beaucoup à voir dans cette église...
En repartant vers le métro j'ai aperçu ce beau mur peint d'Alechinsky dans la rue Descartes, juste à l'entrée du quartier Mouffetard-Contrescarpe.
Le mur peint :
L'arbre bleu de Pierre Alechinsky (mur peint de l'an 2000)
Dans le prochain numéro je vous parle de ma visite à la Villette, du déjeuner avec mon fils près du Zénith, et des couleurs de l'oeuvre de Felice Varini...
9 commentaires:
Ta belle aquarelle est plus illuminée avec cette baguette,bon choix Danielle!
L'église St Mont j'ai eu le plaisir de m'y rendre,et j apprécie tes photos notamment de ce magnifique jubé.Comme tu l'écris il est difficile en une seule visite de pouvoir tout découvrir.
A bientôt pour la suite de tes petits coups de coeurs qui sont bien agréables à lire.
Gros bisous du matin
Oui Marie Claude, cette église est unique à Paris, je vais y retourner très vite pour voir le reste de ses merveilles...
Tu vois, je suis très contente de la petite baguette dorée pour les roses jaunes, qui les met en lumière :-)) comme tu dis...
Tous les jours sont des merveilles, je pioche à volonté pour les illustrer...
Chère Marie Claude passe une très bonne journée, il fait beau chouette !!!
Marie Claude, j'ai oublié les bises du matin, zut :-))))) voilà qui est fait avec plaisir...
Je me disais aussi qu'il me manquait quelque chose...c'était le bisou je le prends avec plaisir.
Rebisous du soir.
Qu'elle est jolie ton aquarelle avec ses baguettes dorées..; Tu fais toujours de belles découvertes.
En ce qui concerne les film le dernier vu pour moi est celui avec Vincent Lindon je t'en parlais et je n'ai pas vu les autres.
Pour finir l'église du Monts est une merveille en dentelle.
A très vite pour découvrir tes coups de cœur et tes merveilles .
Bises du jour et bon week-edn ensoleillé
Merci chère Beigitte, je parle très vite des autres films vus et de l'expo Velasquez...
Bon' très bon dimanche à toi.
Gros bisous du soir :-)))
Brigitte, j'ai les doigts gourds ce soir, j'ecorche ton nom :-((
R'bisous forts.
alechinsky... une révélation..j'ai vu son exposition à aix en provence! une splendeur!
Oui, Alechinsky surprend toujours, ici son mur bleu illumine le début du quartier...
Baisers du jour à toi.
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