J'étais allée le voir plusieurs fois, toujours avec le même enthousiasme, le même bonheur, j'avais pris des photos, je sautais d'un tableau à l'autre, j'incorporais les couleurs, les sensations, de surprises en surprises, il y avait toujours un coin que je n'avais pas vu, ce peintre de l'intérieur développait des paysages, des rivages inconnus...
Une carnation plus rose, plus bleue, plus intense, les chairs devenaient des immensités de couleurs... Il magnifiait ses sujets, il emboîtait si bien les corps et les sofas qu'on pouvait confondre ce qui appartenait à l'un ou à l'autre. Les fleurs du canapé grimpaient sur les corps... Les corps dissimulaient les objets, les draps de lit somptueux faisaient comme des satins, des rivières qui coulent... La belle peinture, celle qui compte, était au rendez-vous, pour les grandes émotions !
Lucian Freud, comme vous allez me manquer, vous étiez si talentueux, si jeune.
4 commentaires:
Dérangeant donc indispensable !
Surtout indispensable, Dominique :-))))
Bises du soir à toi
Merci Danielle ...
Merci à toi Stef d'être passé.
A binetôt.
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