L'affiche
Encore un musée que je ne connaissais pas, je ne me souviens plus du tout où j'avais vu son nom, son adresse, mais l'envie m'est venue tout de suite d'aller y faire un tour... Métro Odéon, il fait beau, je peux même aller faire une petite balade dans les rues d'à côté, allez, je vous emmène...
Le hall d'entrée
Cet énorme bâtiment au 12 de la rue de l'école de Médecine, c'est aujourd'hui l'Université Paris Descartes (L'université des sciences de l'homme et de la santé à Paris, seule université francilienne réunissant médecine, pharmacie et dentaire), je suis passée des milliers de fois devant sans y entrer jeter un oeil.
L'escalier superbe
A l'origine, l'Académie Collège Royal de chirurgie, fut achevé en 1774, sous le règne du jeune Louis XVI, conçu par l'architecte Jacques Gondoin (1737-1818.) Jacques Gondoin était le fils du jardinier de Louis XV, qui remarqua ses qualités pour l'étude, il devint donc architecte grâce à la "bienveillance Royale".
La pièce unique
Au deuxième étage de la faculté se trouve le Musée d'histoire de la médecine, une très grande et belle salle toute boisée, construite en 1905. Au fond de la salle se trouve un escalier à double volée qui distribue une galerie qui fait le tour de la pièce. Partout des vitrines, où est exposé un important ensemble de pièces qui couvre différentes branches de l'art opératoire jusqu'à la fin du XIXe siècle, la collection la plus importante d'Europe, précise la petite brochure à 1, 50 euros.
Jules Adler (1865-1952), transfusion de sang de chèvre
J'ai eu la grande surprise de voir, dans le grand couloir qui mène au Musée, le tableau si célèbre d'André Brouillet (1857-1914), qui s'appelle Une leçon de Charcot à la Salpêtrière (une toile de 3m sur 4,25m)... Entre les étages, quelques toiles intéressantes... Dont la transfusion.
La bibliothèque me faisait envie, mais impossible d'y entrer sans carte...
Un tas d'étudiants vont et viennent, les uns bavardent, les autres révisent, le lieu est très vivant.
Le crâne d'étude
J'ai passé là une belle heure à examiner tous ces instruments médicaux, visite passionnante, quel plaisir tout de même de pouvoir se faire soigner au 21e siècle !
Le Musée en ce moment rend hommage à Ambroise Paré (1510-1590), dont on fête le 500e anniversaire, ce contemporain et ami de Ronsard déclarait : l’objet de la musique est de charmer Dieu, de mettre en fuite le Diable, de guérir les malades, de provoquer de l'amour.
En sortant de la faculté, j'ai fait trois petits tours aux alentours, une cour ici, un arbre-là, un mur peint... La belle journée...
La belle cour avec le lierre géant
J'ai vu d'autres murs peints dans Paris, je vous en parle la prochaine fois, promis !
6 commentaires:
Comme ce doit être intéressant et quel lieu superbe ! Est ce là qu'il y a la collection de visages en cire reproduisant des maladies de peau ou difformités du visage ? J'avais vu ça à la télé, c'était impressionnant !
J'adore tes visites parisiennes ... Bien à toi
Artemisia, la collection dont tu parles est en face au couvent des cordeliers (annexe de la fac de médecine)... Tout le musée Dupuytren tient dans une petite pièce, les bizarreries de la nature sont exposées dans des bocaux de formol ainsi que des cires d'études sur les maladies... Mais on n'a pas le droit de prendre des photos !!!
Merci de ta visite, bises du jour.
Bonjour Danièle
Voilà une visite enrichissante, je ne connaissais pas.
Savez-vous qu'en ce moment, le Musée d'Histoire naturelle demande aux citadins de recenser les plantes sauvages à Paris, il y en aurait plus de mille espèces, étonnant non!
Vous avez dû en croiser un grand nombre dans vos déambulations parisiennes que j'ai toujours grand plaisir à suivre.
A très bientôt.
Merci Misse, oui, je sais qu'il y a un grand nombre de plantes sauvages médicinales dans les villes en générale, j'avais vu un travail sur cette question, qu'avait fait un artiste, à la Biennale de Venise il y a quelques années... Incroyable !!!
Passez une très bonne journée.
Bises du jour.
Un musée que j'avais visité, il y a plusieurs années. avec ma cousine. Toujours des idées à prendre pour mes vitrines culturelles.
Là, devant des forceps, j'apprends que ma tante était sache femme. Moi, je l'ai toujours connue *femme d'un employé de banque*....
Béatrice, quelle histoire incroyable tu me racontes-là avec ta tante, quelle surprise...
Je comprend que ce musée soit cher à ton coeur.
Merci Béatrice, bonne journée.
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