vendredi 23 juillet 2010
Rien d'autre à faire que de flâner...
Absolument rien d'autre à faire que d'aller me promener...
Puisque le lieu d'exposition où je me faisais une joie d'aller était fermé, c'est souvent comme ça avec moi, je fonce, et puis après je trouve porte close ! C'est pas le jour, c'est terminé, en installation... J'ai donc repris mon chemin, ça tombait bien, il faisait beau, pas trop chaud, le ciel était le même partout : bleu.
J'ai immédiatement fait fonctionné le plan B : flâner comme une touriste dans les petites rues du Marais.
Par chance, j'avais pris mon appareil photo, le petit, celui que je mets dans mon petit panier d'osier chinois, avec le parapluie et les mouchoirs en papier, la bouteille d'eau quand il fait vraiment trop chaud, j'oublie toujours l'éventail.
En passant le pont près du quai de la Râpée, j'ai remarqué deux femmes avec des chapeaux blancs, en plein soleil, sur le bout du quai, près de l'écluse. Elles avaient sorti leurs chevalets, pinceaux et aquarelles, elles peignaient la vue que l'on voit des quais, elles faisaient face à l'ange de la Bastille tout doré, debout sur un pied. Je n'ai pas résisté...
Je n'ai pris aucune photo de la bibliothèque de l'Arsenal, et j'ai visité l'exposition sur le grand Paris, dans le grand pavillon du même nom, confus, fouillis, prometteur... Dans les histoires d'architectes, tout fonctionne comme sur des roulettes, et puis après, quarante ans plus tard, on démolit et on repart...Vers d'autres utopies. Il faisait chaud comme dans un moulin où le grain moulu ajoute à la chaleur de l'été...
Aucun siège pour s'asseoir comme d'habitude, il faut se tenir sur la pointe d'un pied, et puis de l'autre, comme un échassier sur l'eau, s'adosser à un mur comme un lézard, pour reprendre son souffle et continuer la visite.
J'ai longé la grande caserne des pompiers, celle qui contient tant de beaux chevaux, quelque fois même, le crottin de cheval se fait sentir par dessus les murs. juste en face, de la bibliothèque de l'Arsenal.
Puis j'ai atterri rue des Lions-Saint-Paul, tout le long de cette petite rue, il y avaient des portes en bois magnifiques, anciennes, des 17/18e siècles, et l'une d'elles étant ouverte, je suis entrée dans la cour fraîche et ombragée. Je me suis extasiée, comme je le fais quelque fois à Venise au détour d'une belle corte, d'un petit dédale de rues, dérobés à la vue, il faut s'avancer, comme je l'ai fait dans cette cour parisienne, et rester un petit moment, pour admirer le calme et la beauté. Il y avait des glycines et des lierres qui s'accrochaient aux gouttières, au mur, aux fenêtres, elles montaient ou descendaient en cascades, nous étions dans un vrai jardin intérieur, une cour pavée à l'ancienne, avec sa petite fontaine en tête de lion en cuivre, plus une goutte d'eau n'y arrivait, vieux vestige décoratif.
L'immeuble était entièrement réinvestit de myriades de petites entreprises de communication, d'édition, et une réunion de travail se tenait dans la cour, j'ai emprunté l'escalier ancien, pour explorer, pointé mon appareil photo...et j'ai souri.
La porte que j'avais trouvée ouverte à mon entrée était maintenant fermée aux curieux, et j'ai pu en admirer les ferronneries, j'ai pris la dernière photo et je suis sortie tranquillement.
En rentrant à la maison j'ai cherché un peu l'Histoire de cette rue, elle se trouve à l'emplacement d'une partie des jardins de l'Hôtel Saint Paul, où étaient enfermés les lions du roi Charles V. La rue a été ouverte en 1560.
J'ai repris mon métro... rien de neuf !
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8 commentaires:
Et bien j'ai aimé flâner avec toi, dans ce Paris que j'aime, là où il y a de belles portes cochères et de belles cours pavées, cachées juste derrière et que tu as eu la chance de pouvoir y pénêtrer...ce n'est plus si facile aujourd'hui !!!
bise
Danielle
Danielle, merci d'être passée, oui j'ai eu de la chance...
je vais essayer d'y retourner, pour voir les autres cours...
Bises à toi.
Mais flâner, c'est un art ! et apparemment tu maîtrises ! Il est vrai que Paris est plein de jolies surprises qui ne demandent qu'à être découvertes ...
Merci Artemisia, de venir sur mes balades...
Quel plaisir, de regarder, sans se presser, faire attention à tout...
et partager...
Belle journée à toi.
Prendre le temps c'est ça le secret. Joli coup d'oeil Danielle !
Oui Chic, c'est le secret :)))
Merci de la visite.
Merci pour cette promenade Danielle!
Quelle jolie cour! J'adore dce genre de découvertes.
Bises,
à bientôt
AnnaLivia, merci de ta visite, tu es comme moi donc, les découvertes sont les bienvenues...
Bonne soirée à toi.
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