LES MERVEILLES DE DANIELLE
mercredi 12 mars 2025
La Cathédrale arménienne de Paris... Une belle découverte ! L' avenue LVMH...
vendredi 28 février 2025
Un certain regard : celui du photographe, Philippe Verdrager... La beauté, la solitude, l'humanité
samedi 22 février 2025
Changement de décor, la vie parisienne, les artistes, sans hiérarchie : Chiharu Shiota... La Cathédrale de Saint-Denis...
Le beau porche central, le magnifique Jugement Dernier fait froid dans le dos...
dimanche 26 janvier 2025
En finir avec l'Indre, on ferme !... Entre deux averses du mois d'octobre, tout a de l'importance... (Série unique, dernier épisode - 7 )
Tout a de l'importance, l'étendage des couleurs... Entre les arbres !
Cette année, septembre et octobre ont connu de belles pluies ! J’avais l’œil rivé sur la météo, je suis devenue très forte en météo, heure par heure, je savais s’il fallait que j’emporte ma cape de cycliste pour me protéger de la pluie, ou mon petit siège tripode pour jouir du soleil... Les grands jours, je filais sans me soucier de rien, j’allais comme j’étais, et en route j’enlevais les couches de pulls !!!
Ainsi je me suis retrouvée sur le petit chemin blanc, le seul endroit où je pouvais glaner les plus belles noix. J’avais emporté le petit sac plastique rituel des cueillettes, il fallait faire vite car les noix se gâtaient. Sur n’importe quel chemin, je savourais la joie de pouvoir faire (encore) du vélo, je me sentais pleine d’équilibre, pas d’hésitation, mieux que l’année dernière, allez savoir pourquoi... Tous les prétextes étaient bons pour aller faire un tour : les courses chez l’épicier, un délice, les visites aux arbres, une bénédiction, les visites chez quelques voisins, bravo, rouler au doigt mouillé, le bonheur, même le tour du pâté de maisons me donnait de la joie... Je vivais chaque jour comme le dernier... Et l'instant présent comme une nécessité, pour croquer la vie à belles dents, regarder, entendre, parler, cueillir tout se qui se ramasse à la pelle : les fleurs, les paroles et les nuages !
J'ai gardé, je garde au cœur, les merveilleuses beautés de la nature, le silence assourdissant, avec ou sans beau temps, et les rencontres qui donnent de l'espoir. Si la situation du monde me plonge sans cesse dans de la douleur, le besoin de douceur m'envahit...
Il y aurait encore mille choses à raconter, ça a déjà été fait dans Les Mille et une Nuits !
Portez-vous bien chers lecteurs, retrouvons-nous à Paris, dans mes balades, mes découvertes... Je vous embrasse...