
Les herbes du Parc Départemental, de l'autre côté de ma rue, à vol d'oiseau !
En ville, le moindre brin d'herbe est un cadeau ! La nature est à l'aise partout, elle grimpe le long des gouttières, le plus petit trou est occupé. La nature a bien plus de bonnes idées que nous, elle pousse incognito partout, elle a des ailes, pas besoin d'arrosoir, elle pousse avec un rien, le moindre grain de sable lui suffit pour faire des merveilles! Et m'émerveiller...
Toutes mes sorties, même les plus banales, deviennent de belles occasions pour scruter l'horizon : acheter du pain, des légumes et des fruits, j'ai oublié le sel ou le poivre ? Chouette, j'y retourne. je me déteste quand je n'ai pas pris mon téléphone pour faire la photo, alors je me dis : il faudra que je repasse par là, et bien souvent, j'y repasse...
La fenêtre obstruée par le vert dans la rue d'en bas
Envahissement pour la joie des passant et la satisfaction de la propriétaire

La fleur jaune des courges
La voisine de la petite rue d'en face, qui ne voit plus rien du tout à sa fenêtre, les volubilis ne le permettent presque plus : elle n'a rien planté, rien prévu, c'est un cadeau de la nature, un cadeau du vent, tout le monde attend les courges, pourvu que les légumes ne soient pas chapardés avant l'heure de la dégustation, ouvert à tout vent, à toutes les tentations... Attendons de voir si la récolte sera bonne ! À Paris aussi, les courges poussent... Place Gambetta...
Les courges sont là aussi... Paris 20e
Sur les terrasses de mes amies, il y pousse des tomates, des framboises et des fraises... Arrosées ou pas, les fruits font ce qu'ils veulent, pas de quoi en faire des tartes, mais des exclamation, à foison ! J'ai vu, sur des palissades de rez-de-chaussée d'immeubles, sur des tiges qui dépassaient et que je croyait mortes de leur belle mort, réapparaitre des fleurs dissimulées depuis des lustres... Dans un chantier de construction, au coin de ma rue, chacun veille : ils ne vont quand même pas couper les arbres ? Des arbres de quelques dizaines d'années ! Ben si, ils coupent et quand on passe, on a beau dire : c'est dingue, ils ont osé ! Oui, ils ont osé, il faut bien préparer le terrain pour l'arrivée du béton, des étages et des gens. Les promoteurs y vont de leurs promesses, on va replanter, ne vous inquiétez pas, il vont le faire c'est sûr, mais je ne serais sans doute plus là pour les voir remuer au moindre vent, du haut de quinze mètres, deux-trois étages au moins... Mon amie me disait (pour me consoler sans doute) : celui-là qu'ils ont coupé, c'est une ailante, une espèce envahissante qui n'est pas bonne pour la biodiversité, à ce qu'on dit ! C'est pas grave, t'inquiète, ce qui n'était pas mon avis, je regrettais l'ailante qui avait pris du poids et de l'ombrage depuis si longtemps, en deux tours de tronçonneuse, ça a été fait ! Je me demandais bien comment la biodiversité pourrait repartir si haut, dans un carré de gazon et trois lauriers ? Et surtout, je ne pourrai pour en profiter, il faut beaucoup de temps à un arbre pour faire l'admiration des passants, une génération peut-être ? Un voisin, plus avisé, a laissé pousser l'ailante dans son petit jardin, bien taillée, bien chouchoutée, c'est une vraie beauté à regarder depuis des années, plantureuse, bien charpentée, il peux mettre quelques chaises dessous, un vrai parasol, du haut de ma tour de onze étages, personne ne peut le déranger, rien à voir, passez vos regards curieux, il est chez lui. Je vais regretter l'ailante du chantier !

Les tomates cerise de l'été sur les balcons, le rouge est mis !
Le fuchsia refleurit en rose, par miracle, le long des grilles, une rareté...
Dans les rues, il faut regarder où on met les pieds, la biodiversité est arrivée, des petites fleurs, des bleues, des blanche, des jaunes, forment une palette colorée inattendue... Attention aux gouttières, aux soupiraux, en bas des murs, sous les pavés, attention, ça pousse depuis que le service municipal a banni l'insecticide, la végétation est enfin chez elle partout !
Les fleurs blanches de gouttière...
Le jardin improvisé qui se poursuit jusqu'au trottoir...
Attention, les fleurs bleues du soupirail...
Le jardin du rez-de-chaussée d'une voisine de rue, la jardinière accomplie a planté un petit Paradis
Si le monde court à sa perte, la nature s'en fout, elle pourra enfin régner en maître, plus personne pour l'assassiner, plus personne pour réfléchir à l'avenir. L'avenir, c'est la nature qui naturellement reprendra le dessus !
Ben Danielle, t'es pas joyeuse juste avant l'aventure pour l'Indre ? Je vais reprendre du poil de la bête, pas question de baisser les bras... Pourvu que les forces ne me manquent pas pour pédaler ! Je vous tiens au courant les amis, je vais respirer loin des climatiseurs, prendre le temps de tout regarder à 360°, aimer la pluie et le beau temps, prendre le thé par-ci par-là, parler de tout et de rien, surtout regarder les vaches, de loin, pour ne pas les déranger ! Prendre des nouvelles, les bonnes et les moins bonnes...
Portez-vous bien, le mieux possible, que la paix soit enfin avec nous, je l'appelle de tous mes vœux, redevenons frères, restons optimistes ! Je vous embrasse les amis...
Pour finir sur une note verdoyante et ensoleillée, les beaux platanes du petit square de pas très loin de chez moi...
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