Le plus beau café de la place de la Bourse : "Le Vaudeville 1918"
On peut le prendre de tous les côtés, il reste beau : du marbre, du bronze, du cristal, de la mosaïque au sol, du cuivre, du bois, du cuir... Que des matières dites nobles... Une équipe de service adorable, tous des garçons avec le sourire, un accueil chaleureux, même pour un café décaféiné allongé, ils se coupent en quatre... J'avais mon appareil photo en bandoulière en guise de carte de visite, je pouvais annoncer la couleur de ma curiosité... Madame, vous pouvez regarder partout, faites comme chez vous, un déca allongé, c'est parti. Il est magnifique votre café, il est bien de 1918 ? Oui madame, plus toutes les nouveautés ! Je regardais de tous mes yeux.
Les matières, les couleurs du beau Vaudeville
Ah ! Vous avez de bien beaux siphons anciens à fabriquer de l'eau de Seltz (eau gazeuse) ! Et hop, illico, le garçon du comptoir les descend de l'étagère et les place sous mon nez, nous nous mettons tous autour de ces belles verreries pour les examiner, seuls le plus vieux des garçons et moi savions à quoi ils avaient servi... Le plus jeune n'osait pas les remettre sur l'étagère avant la photo... Merci monsieur, vous pouvez les remettre, je les prendrai en hauteur. Ah bon, voilà, je les remets en place ! J'ai pris la photo. Les garçons étaient tous attentionnés, et j'ai bu mon déca avec délice.
Les verreries, les cuivres et les miroirs : au café Vaudeville, on ne rigole pas avec la beauté
J'ai sorti ma pièce de deux euros, car ici, sur cette belle place, dans ce splendide café, le déca coûte 1,30 euros. Je voyais que le garçon tournicotait pour trouver la monnaie, vous n'avez pas de monnaie, monsieur ? Pas grave, me dit-il, je vous l'offre ! La classe, la très grande classe au Vaudeville ! Je me suis dit, quand je viendrais place de la Bourse, j'irais toujours au Vaudeville... Je suis sortie comme une Reine...
La grande classe au Vaudeville
Dans le périmètre de la Bourse, il y a beaucoup de choses à voir, d'abord la rue des Colonnes : l'histoire de cette rue est très compliquée, je vous renvoie à Wikipedia pour apprécier tout le sel de cette spéculation immobilière du 18e siècle (cliquer sur spéculation). La rue est surprenante, j'ai beau l'avoir vue des quantités de fois, je la regarde toujours avec surprise...
Rue des Colonnes, dans le prolongement de la rue de la Bourse
La rue des Colonnes se continue de l'autre côté de la rue de la Bourse
Un exemple de nouveau mobilier urbain, à deux pas de la rue des Colonnes, rue de la Bourse, ce jour-là la Bourse avait ses colonnes en fête.
Le nouveau mobilier urbain, juste devant le Monoprix, pratique pour déguster son sandwich
La Bourse en fête, enrubannée de couleurs franches et pimpantes
Ce vieux Palais Brongniart est le lieu historique de la Bouse des valeurs, aujourd'hui il n'y a plus d'achats à la criée en corbeille, la bourse physique n'existe plus depuis 2000. La Bourse de Paris est désormais intégrée dans Euronex : dès la fin des années 1990, et après la mise en place du Nouveau système de cotation (NSC), la Bourse de Paris lance une initiative de fusion entre diverses bourses européennes, qui culmine avec la création d'Euronext en 2000. Elle a été délocalisée dans la zone industrielle de Basildon, en banlieue de Londres, sous bannière anglaise, tout comme les places financières d'Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne et Luxembourg. Le CAC 40 est ainsi indexé par Euronext (Wikipedia). Je me demande comment ça va se boutiquer avec le Brexit ?
Pour l'heure, j'étais toute à ma promenade, au diable les développements financiers... Tout se fera de toute façon sans moi...
Je n'avais qu'une seule idée en descendant à la station de métro Bourse : filer jusqu'au Palais Royal pour aller respirer les roses ! Cachée dans un repli du Palais Royal, il y a une petite boutique unique à Paris, d'une parfumeuse créatrice de parfums qui ne propose que des odeurs de roses. Pour y arriver, je passe obligatoirement par le passage Vivienne, si beau, je ne résiste jamais à ce lieu. En août, il est silencieux, peu de touristes, puisque presque toutes les boutiques sont fermées, c'est comme ça que je l'aime le mieux... Entièrement à moi !
Pour l'heure, j'étais toute à ma promenade, au diable les développements financiers... Tout se fera de toute façon sans moi...
Je n'avais qu'une seule idée en descendant à la station de métro Bourse : filer jusqu'au Palais Royal pour aller respirer les roses ! Cachée dans un repli du Palais Royal, il y a une petite boutique unique à Paris, d'une parfumeuse créatrice de parfums qui ne propose que des odeurs de roses. Pour y arriver, je passe obligatoirement par le passage Vivienne, si beau, je ne résiste jamais à ce lieu. En août, il est silencieux, peu de touristes, puisque presque toutes les boutiques sont fermées, c'est comme ça que je l'aime le mieux... Entièrement à moi !
Le seul café ouvert à l'entrée du passage
Le même café donnant dans le passage, avec son élégance, sa beauté, son confort
Le passage au mois d’août, rendu aux Parisiens
Fermés...
Quelques touristes pourtant, bien équipés, routiers à pédales
Dans le passage, il reste tout de même quelques inconditionnels du lundi du mois d'août, le libraire, la marchande de fleurs en papier et ses lumières, et le somptueux marchand de châles...
Les fleurs en papier, enguirlandées toute l'année pour notre plus grand plaisir
La librairie ancienne
La marchande de châles merveilleux, soie, laine, coton, cachemire...
Par ici la sortie...
La promenade se continue à l'arrière du Palais Royal, par les petites entrées qui donnent rue des Petits Champs, les escaliers, les passages presque secrets...
Passage presque secret vers le Palais Royal...
Mes amis, le post prochain sera fait de roses et du jardin du Palais Royal... Passez un bel été où que vous soyez... Suite au prochain numéro !
8 commentaires:
Oh Danielle,j'ai lu ce post avec émotion...j'étais samedi dans ce quartier avec mon fils venu de N.Y et sa petite famille!
Comme j'apprécie cette balade détaillée,comme tu sais si bien le faire,nous n'avons pas pu trop nous y attarder,tant de choses à voir...
Au jardin du palais royal nous nous sommes régalés avec les produits de la boutique Gonbei rue des Petits Champs,notamment les fameux Dorayaki,cités dans le film "les délices de Tokyo" que tu as du voir,sinon je te le conseille.
Tu habites dans une ville magnifique,dont on ne se lasse jamais!
Je vais lire avec plaisir ton prochain post.
Gros bisous du matin.
je me promène avec toi...et avec plaisir! bises
Tout comme Elfi je me promène avec grand plaisir grace à tes billets, et comme Marie Claude j'attends ton prochain post et les nouvelles découvertes, toujours si agréables, que tu vas surement nous réserver.
Merci ma chère Danielle!
Gros bisous de l'avant-veille de "Ferragosto"
Marie Claude nous avons failli nous rencontrer :-)je vais courir au Délices de Tokyo, tu vois il me reste moi aussi tant de choses à connaître.
Merci de ta présence Marie Claude, c'est vrai Paris est un lieu de trésors, on ne s'en lasse jamais...
Je t'embrasse de maintenant, à très vite.
Merci Elfi, comme toujours fidèle au posts...
Je t'embrasse fort.
Siu merci, belle fête de "Ferragosto", belle, belle comme savent faire mes amis italiens...Quel charme !
à très vite entre mes lignes, profite de toutes les beautés de la vie.
Bises fortes, fortes.
Une bien belle balade encore ...Et oh que j'aurai bien pris un p'tit café avec toi là !
Je rentre de vacances 8 jours dans le Gard avec la famille de ma fille . J'ai eu chaud très chaud mais mes petits enfants me faisaient oublier cette canicule …
Je t'embrasse fort
Ah ! Oui, pas de refus pour un petit café avec toi...
Bravo à Tes petits enfants qui te faisaient oublier tout !!
À très vite chère Brigitte.
Bises fortes du jour.
Enregistrer un commentaire