C'est ici, au pied du pont du Rialto que cette boutique de vêtements pour gondolier a établi ses quartiers, impossible de la louper !
Je vais vous
en faire un concentré, pour ne vous donner que le meilleur... Sur le vaporetto,
les bavardages sont nombreux, les craintes, les incertitudes, les mots doux,
les mots d'orage, tout y passe. Comme je ne comprends que le français, tous les
dialogues sont en version originale scénarisée...
Ils étaient quatre, lui et elle, un peu enveloppés, casquettes sur la tête, bronzés, contents mais très préoccupés ! Tu vois pas qu'elle tombe tout le temps ? Ben, faut bien la mettre, bien enfoncée sur le crâne. J'y arrive pas, il bouge tout le temps, elle, ça va, ça tient, mais lui, impossible...
Ils étaient quatre, lui et elle, un peu enveloppés, casquettes sur la tête, bronzés, contents mais très préoccupés ! Tu vois pas qu'elle tombe tout le temps ? Ben, faut bien la mettre, bien enfoncée sur le crâne. J'y arrive pas, il bouge tout le temps, elle, ça va, ça tient, mais lui, impossible...
À leurs
pieds bougeaient dans tous les sens deux petits chiens de manchon habillés en
dimanche, chacun un paletot rouge et la casquette qui allait avec : une seule
casquette tenait très bien, l'autre tombait tout le temps... Le chien
gesticuleur se faisait gronder...
Pendant tout
le voyage sur le Grand Canal, rien ne les a passionné plus que la situation
agitée des casquettes sur les têtes de chiens. Il y avait un public captif :
les enfants, regardez les petits chiens, comme ils sont beaux, comme ils sont
mignons, oh ! Comme ils sont bien habillés... Quelques grandes personnes
souriaient aussi du spectacle...
Tous les
palais de cette route royale pouvaient aller se faire rhabiller, la fantastique
aventure du Grand Canal, l'inimaginable histoire de ces façades toutes plus
belles les unes que les autres, avec leurs jardins remplis de roses et de
statues, les terrasses, les balcons dessinant des décors de cinéma, rien de
tout ça ne réussissait à retenir l'attention de ces montreurs d'ours !
Papa, maman et leurs deux petits chiens sous les bras, sont descendus à Rialto...
Papa, maman et leurs deux petits chiens sous les bras, sont descendus à Rialto...
Le marché de Rialto fermé le lundi, est incendié avec les couleurs des bâches, en face le miraculeux palais de la Ca' d'Oro
Justement la Ca' d'Oro à marée haute, les pieds dans l'eau
On ne peut
pas quitter le Rialto, j'y reviens toujours, pas à cause des tramezzini
délicieux, et encore pourquoi pas, mais à cause de tout ce que je ne connais
pas encore, caché dans les replis des ruelles.
J'aime ce
quartier car il y a de la vraie "vie du coin" : des cafés, des
restos, des bouchers, des charcutiers, des marchands de toutes sortes, et même
un très talentueux joaillier. Suivant les heures du jour, ce n'est pas le même
public qui se retrouve dans les bars... Il y a toujours quelque chose à voir...
Suivant les heures du jour, les couleurs varient et il faut être là au bon
moment pour les saisir... Les petites rues sont fraîches, allons plus loin...
L'enseigne d'une ancienne pharmacie (Alla Testa d'oro) également aux pieds du pont du Rialto, mais du côté Bartoloméo, une tête en bronze qui signalait la vente d'une espèce de remède universel, qui guérissait (À peu près) tout : la theriaca
Par exemple,
je ne m'étais jamais aperçue qu'il y avait une belle sculpture de
l'Annonciation sur la façade des piles du pont du Rialto (côté San Marco), vous
l'aviez vue ?
D'un coté du pont : L'ange Gabriel
En face sur l'autre pile du pont : La Vierge Marie
Du côté de Rialto, il y a des centaines de petits mystères à découvrir, voyez :
La porte la plus penchée avec sa menuiserie spécialement adaptée par le menuisier
La porte la plus ventrue pour laisser passer les tonneaux
Le bar aux délicieux tramezzini
Le minuscule brocanteur "un peu à l'ouest"
Une merveilleuse glycine dans une petite cour, bien à l'écart
Les arches de soutien entre deux petites rues
Dans les lumières du jour
Non, vraiment je ne m'en lasse pas, à Rialto il se passe toujours quelque chose...
Mes amis à bientôt pour les numéros suivants...
8 commentaires:
tu as bien décrit la situation avec les chiens... quand nous nous promenons...c'est exactement la même chose... mais les notres n'ont pas d'habits, les pauvres :))))
mais ils nous empêchent pas de regarder les beautés du monde...je t'embrasse, la voyageuse contemplative!
Ma photo préférée ... Celle avec la glycine qui grimpe, qui grimpe vers le ciel bleu !
Je me suis bien balader à te suivre pas à pas .
Bises du soir
Merci chère Elfi, tu me rassures un peu sur les chiens :-))))
Et les beautés du monde je sais que tu les regardes avec passion.
Gros bisous
Brigitte, cette glycine était superbe, et si haute, si haute, vers le soleil...
Merci de me suivre.
Grosses bises du soir à toi.
J'aime toujours autant tes anecdotes "croustillantes".Que restera t-il à ces personnes de leur visite à Venise,un souvenir de casquettes....Un peu triste non?!!
Malgré tes nombreux séjours dans cette ville,tu arrives toujours à découvrir des endroits cachés,et j'ai bien apprécié cette balade!
A bientôt pour la suite.
Une belle journée à toi sous le soleil.
Bisous du matin
Marie Claude, oui, je découvre toujours Venise apres 15ans de visites, l'année prochaine je m'occupe de la basilique:-)))
Grosses bises du soir.
Je te lis aujourd'hui dimanche, de Venessia...un régal ton regard sur les choses de la Cité...dis moi j evais continuer à t'écrire dans les autres passagi de ta plume maus tu as oublié la colombe sur le ponte del Rialto, tu l'as vu???
Oui, chère Martine j'a vu la colombe:-) mais comme j'adore cette allégorie de l'Annonciation, je n'ai parlé que d'elle, fais nous une belle photo de la colombe:-)
Bon, très bon séjour à toi, prends ton temps et sois heureuse dans cette ville que tu aimes tant.
Je t'embrasse très fort.
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