Une semaine à Vienne... Avec soleil... Deuxième époque !

L'église Saint-Charles 

Comme je n'ai jamais pu prendre la photo de cette belle église, à cause de la lumière qui n'était jamais à la bonne place, j'ai réalisé celle-ci d'après le catalogue de sa restauration...

La belle église St-Charles dans les bras du printemps

De loin, à travers les arbres, puis de plus près, les images des mosquées et de leurs minarets de la magnifique Sainte-Sophie, que j'avais vue à Istanbul, se superposèrent immédiatement à ce que je voyais ici, ces deux colonnes me faisaient penser à des minarets... Puis, cette semaine à l'exposition du peintre Félix Ziem au Petit Palais, de nouveau je fus frappée par cette ressemblance superbe :

L'affiche de l'exposition

Sainte-Sophie telle que je l'ai vue à Istanbul en 2010

 Les aigles impériaux, emblème de la maison des Habsbourg,

surmontent les colonnes

L'église date du 18e siècle, commandée par l'empereur Charles VI à la suite d'une terrible épidémie de peste, elle est dédiée à Saint-Charles-Borromée (évêque italien du XVIe siècle, Saint patron de l'empereur). La restauration intérieure commença en 2002 et dura quatre ans, une plate-forme avait été mise en place à l'époque pour exécuter ce travail, et puis finalement elle ne fut jamais retirée, un ascenseur permet maintenant d'accéder au lanternon qui surplombe la coupole, et il est possible de voir de près les fresques de Johann Michael Rottmayr, qui racontent l’apothéose du Saint. Je suis donc montée près du ciel pour côtoyer les anges :

Du Paradis, il a bien fallu redescendre en faisant bien attention à ne pas se coincer le pied dans le petit escalier qui vous ramène à l’ascenseur... À cette hauteur, on peur apercevoir Vienne et tous ses clochers.

Si cet échafaudage nous emmène au ciel, certains visiteurs crient à l'enfer, car cet engin est effectivement très gênant pour apprécier l'intérieur de l'église dans toutes ses dimensions...

Sur la pièce d'eau, au pied de l'église, est installée une oeuvre du sculpteur Henry Moore, pleine de grâce, pesante et pourtant légère comme des ailes, à l’œil nu...

Henry Moore