J'adore les pâtisseries, je les aime toutes : les éclairs, les religieuses, les millefeuilles, les Paris-Brest, les tartes au citron, les divorcés, les gâteaux au chocolat, les babas au rhum, les tartes à tout, les charlottes avec et sans rubans... J'allais oublier les flans, les sablés, les génoises, les palmiers... J'en passe et des meilleures, pas facile d'imaginer les prodiges qu'il faut faire pour quelqu'un comme moi qui veut rester dans les clous et ne pas prendre de poids, ce qu'il faut batailler dur pour établir des règles de dégustation...
Je me suis autorisée un gâteau par semaine, rarement, très rarement plus, mais alors il doit être parfait, exquis, divin, ses 500 calories doivent être parfaites, délectables, joyeuses, belles, mais surtout bonnes... Un gâteau hebdomadaire ne doit laisser aucune trace de la culpabilité que l'on ressent immédiatement à la dernière bouchée d'un méchant gâteau, ordinaire, à peine frais...
Vous voyez, la règle est simple : un seul, mais le meilleur ! Un seul, mais extraordinaire !
Ne pas lésiner, il me faut de la qualité à n'importe quel prix, les calories qui viennent d'un grand pâtissier ne font pas plus grossir que celles du petit, vous le savez bien.
Fin bref ! Pour manger une très bonne pâtisserie, il faut beaucoup investiguer, tâter, étudier, se déplacer et payer cher, même très cher, un petit gâteau.
La boutique d'esthétique
Un jour de flânerie, dans le Marais, juste à côté de l'école où j'allais quand j'étais petite, j'aperçois la boutique de Jacques Genin, ah ! C'est là ! J'avais été prévenue de l'adresse par un de mes fils, c'est vraiment bon, tu verras, renversant ! C'est un grand pâtissier doublé d'un grand chocolatier !
Je regarde, je colle ma tête au carreau, je ne vois rien... Qu'est-ce qu'on vend la-dedans ? C'est la caverne d’Ali-baba, pleine de Bobos... Les gâteaux ne sont visibles que de l'intérieur, sur les étagères, rangés de façon clinique, des chocolats, des bonbons, des boîtes, l'espace respire, sommes-nous chez l’esthéticienne ? Vais-je trouver la crème anti-rides idéale ? Le fard à paupières des grands soirs ? Pas du tout, le marchand de design est un pâtissier... J'aime pas !
Le salon de beauté
Pour vous accueillir, quelques personnes en gants beurre frais, il y en a même une qui parle japonais, t'imagines... Ah bon, je suis chez un bijoutier ?... J'aime pas.
Chez Genin, il faut faire la queue tranquillement, sans bouger, même si le gâteau que vous convoitez vient d'être pris par la cliente, juste devant vous... Il n'y en a plus, c'est terminé, fini, faudra revenir... Pas de stock, on fait du sur mesure... J'aime pas.
La Cène
Dans la boutique du pâtissier, la Cène fait 50 cm², tout est là, éclairs, millefeuilles, Paris-Brest, tartes au citron... Difficile de faire un choix quand tout fait envie... J'aime bien !
En patientant pour attendre mon tour, je regarde le salon de thé où papillonne le beau linge, quelques Japonaises prennent le thé, l'homme est connu du monde entier, l'espace ne ressemble à rien qu'à un lieu argenté, sans âme, clinique, aseptisé, et snob... J'aime pas !
Le Saint Honoré
Je me suis donc décidée pour le millefeuille, j'en avais beaucoup entendu parler, le Paris-Brest me faisait envie, j'avais eu du mal à prendre la décision... J'aime bien.
De retour à la maison, le très beau sac blanc en plastique translucide prend place dans la réserve des beaux emballages qui pourraient peut-être servir une prochaine fois... L'ouverture de la boîte en carton prend aussi quelques minute, avec précaution extrême, rien ne doit cogner le joli gâteau, ensuite, tout est prêt enfin dans votre assiette, vous retournez la chose dans tous les sens, il est bien beau, comment aborder la première couche du feuilleté, avec ou sans la crème, avec, et là, les grandes orgues se mettent à chanter !!! Vous sentez le bonheur qui arrive en vous, comme c'est bon, délicieux, ça ne peut même pas faire grossir, c'est si léger !
Alors, lentement vous mangez le gâteau, pas une miette ne doit vous échapper, alléluia ! C'est dans la boutique qu'il faut retourner pour goûter tous les suivants... J'aime bien !
Il va falloir faire l'impasse sur tout ce que je n'aime pas, que je déteste, pour les 500 calories de la semaine suivante, je vais déjà réfléchir à celui que je vais prendre... Je vais prendre le millefeuille ou je me fais le Paris-Brest ?
Bonne pâtisserie à Lisbonne
Je connais plein de gens qui ne veulent plus y aller, veulent pas entrer dans ce système, être à coté de ses pompes, ils refusent de se mêler à cette masse-là, même pour un millefeuille, pourtant leur gâteau préféré...
Les rouspéteurs, je les aime bien !
Les délicieux pastéis de Lisboa
Bon, c'est pas tout ça, la semaine prochaine, je prends quoi ? Je vais peut-être sauter une semaine, avec les fêtes, j'ai pris de l'avance... J'aime pas !
32 commentaires:
Et bien moi cet article m'attriste et je ne l'aime pas! Il me fait même de la peine car c'est moi qui t'ai fait découvrir ce pâtissier remarquable, entièrement dévoué à son art comme les grands artistes. Je trouve aussi cet article d'assez mauvaise foi car tu es la première à pester quand Berthillon refuse la carte bleue et que tu dois aller tirer de l'argent dans le distributeur d'à-côté! Je trouve ensuite les conseils que tu donnes d'assez mauvais aloi : on ne peut pas demander à un pâtissier comme Monsieur Genin de "redevenir normal". Non, il faut qu'il reste exceptionnel et au niveau où il se situe pour qu'il continue à nous enchanter. Tu te plains ensuite des prix! Mais la vanille de Tahiti, les marrons du Piémont, les noisettes de Sicile, tout cela coûte cher. On ne va quand même pas exiger de l'arôme vanille pour baisser les coûts. Le luxe a toujours coûté cher. A ce compte-là, il ne faudrait pas aller voir Cecilia Bartoli, il faudrait s'interdire de s'acheter des bijoux... le monde serait bien triste. Je trouve ensuite ton article assez contradictoire. Tu te plains de faire la queue et tu demandes en même temps à Jacques Genin de baisser ses prix pour qu'il y ait plus de monde dans la boutique. Veux-tu donc faire la queue plus longtemps? etc, etc. Bref, ce qui me désole dans tout ceci, c'est que Jacques Genin va tomber un jour ou l'autre sur ton article et que ça va lui faire de la peine et qu'il ne mérite vraiment pas cela! C'est le pâtissier le plus généreux que je connaisse, le plus virtuose aussi, il y a tant de pâtissiers qui font mal le travail qu'il me paraît plus judicieux de réserver ses coups pour ceux-là. Jacques Genin, écoutez-moi : JE VOUS ADORE, VOUS ENCHANTEZ MA VIE,ET CELLE DE MES PROCHES A QUI J'OFFRE CARAMELS ET PATES DE FRUITS, NOUGATS ET CHOCOLATS, CONTINUEZ A ETRE EXIGEANT, NE LACHEZ PAS PRISE ET RESTEZ FIDELE A VOUS MEME
Je ne voudrais pas en rajouter une couche mais je suis entièrement de l'avis de GF.
Je fréquente Génin chaque semaine en voisine d'un lieu que j'aimerais mieux ne pas fréquenter.
C'est ma façon de me replonger dans le monde des vivants,je viens là me ressourcer dans un monde beau et doux
J'aime qu'il n'y ait plus un gâteau convoité cela prouve au moins sa fraîcheur,je préfère plus de gâteau du jour que plein de gâteaux de la veille dans le meilleur des cas.
J'aime le mille-feuilles dont la crème est montée au dernier moment.
J'aime ses chocolats à la menthe fraîche , que l'on vous offre en patientant on sent presque sous la langue la feuille de menthe FRAÎCHE
Je n'aime pas tous ses gâteaux mais là c'est une question de goût,tous les goûts sont dans la nature,mais sa tartelette au citron vert que tu montres en photo est à tomber ,son mille feuilles même s'il n'est pas celui que je préfère est tout de même un délice.
Et j'aime son thé de la Maison des trois thés ,cela prouve qu'il connait les bons produits car Dieu sait si les thés de cet endroit sont de qualité
Je crois que c'est la première fois que je ne suis pas d'accord avec toi.
Bonne journée et Bonne Année au fait!!
Oula ! Mais ça ferraille sous mes fenêtres, sois pas triste GF, moi aussi je l'adore le grand pâtissier, je ne mange jamais d'autres gâteaux que les siens, c'est un as, c'est le roi... Mais,je n'aime pas sa boutique, ni ses prix, c'est pas mon genre, comme dirait Marcel Proust de Monsieur Swann : il a épousé une femme qui n'était pas du tout son genre... Pleine de contradictions ben oui, c'est normal, faut rester humaine :-)))
Allez, GF prenons rendez-vous chez lui, pour manger un bon gâteau, c'est moi qui régale !:-)))Avec joie !
Grosses bises du matin.
Françoise, si toi aussi t'en remets une couche, on commence bien l'année :-)))
Mais oui, moi aussi je l'aime ce monsieur Genin pour les merveilleux gâteaux qu'il fabrique dans son atelier...Mais ses gâteaux me coûtent même plus chers que pour vous (avec GF) puisqu'en plus du prix de la marchandise je dois me forcer:-))) pour prendre le thé dans sa boutique d'esthétique que je n'aime pas...
Pour finir j'y vais chaque fois avec mes petites critiques en tête, et je déguste sans honte, un St Honoré ou un millefeuille... En marmonnant dans ma barbe !!!
Françoise, bonne année, et bonne journée, merci d'être passée...
Bises du jour.
Alors là si tu te forces je ne comprends pas pourquoi tu y vas!!!
Sa boutique est tendance c'est ainsi,mais au moins il ne vent pas du vent et on n'est pas "ensardinés" comme dans d'autres endroits
Un loyer d'une telle superficie rue de Turenne doit être assez conséquent,l'investissement car les travaux effectués sont tout de même remarquables, du personnel qui sort un peu de l'ordinaire, le packaging,tout cela a un coût et tu le retrouves dans le prix de ton gâteau....
A prix quasi égal je préfère et de loin Genin à pour ne citer que lui Des gâteaux et du pain
Bon j'arrêterai là comme tu peux le voir je le défends bec et ongles et demain vers les 15h j'y serai!!!
Mais ils vont me frapper tous ces admirateurs :-))) J'ai peur :-(((
C'est vrai que je n'aime pas particulièrement prendre le thé chez lui, mais j'y vais volontiers quand même, vivement qu'on y retourne avec GF :-)))oui, je sais, je suis pleine de contradictions, j'assume.
Bon goûter pour demain, dommage que je ne sois pas par-là à cette heure-ci !!
Bravo Françoise pour la deuxième couche, merci d'être repassée :-)))
Grosses bises du jour.
Bon, ben puisque Françoise en met une seconde couche, j'en mets une petite troisième. J'ai bien relu ton post et il y a une dernière chose au sujet de laquelle je coudrais réagir, et après promis, je te laisse tranquille. Je ne crois absolument pas qu'on puisse les accuser d'être snobs. Arthur et Viginie, qui accueillent les clients, sont absolument adorables et redoublent de gentillesses : on peut discuter avec eux en toute simplicité et ils sont toujours plein d'attentions et de délicatesses. Françoise a raison : quand ils sont occupés avec un client, ils nous laissent patienter en nous offrant une pâte de fruit ou un chocolat (je confirme que celui à la menthe est absolument incroyable et éclate si fort en bouche qu'on a l'impression d'avoir une botte de menthe fraîche). Qu'il y ait plein de monde dans la boutique, des Japonais comme des Américains, n'a rien pour me déplaire. Ce serait qu'ils n'y soient pas qui serait inquiétant. Après tout, quand nous allons à Berlin ou à New York, on s'efforce toujours d'aller dans les meilleurs endroits, non? On ne peut pas reprocher aux Américains ou aux Japonais de se conduire exactement comme nous. S'il y a du débit, c'est même rassurant : on a la certitude que les gâteaux sont frais et qu'ils ne s'ennuient pas derrière la vitrine. Enfin, et j'arrête là, je ne vois pas non plus comment on peut demander à Genin de baisser ses prix. C'est comme si on exigeait que l'or soit au prix du plaqué! Ce n'est tout simplement pas possible. On ne va pas demander à Jacques Genin de faire faillite.
Bon après, on peut aimer ou ne pas aimer l'esthétique du salon de thé. Mais moi je trouve que Genin a conçu un espace plein de beauté et de poésie, avec cet escalier en colimaçon et ses jolis matériaux. Il a été respectueux de l'histoire du bâtiment en ornant les murs de jolies roses blanches en relief qui rappellent les activités anciennes (on y fabriquait autrefois des parfums à la rose). Maintenant, si tu n'aimes pas, il ne faut pas te forcer. Tu vois, je n'aime pas Gide, je ne me force pas à le lire, même si on m'en dit du bien. Il y a tant à faire avec tous les autres écrivains. Je dirais que c'est la même chose avec les salons de thé! Et bon thé, puisque c'est l'heure du thé!!!
Sapristi Danielle quelle femme courageuse tu es, tu as affronté la foudre, les fureurs et les menaces d'excommunication de deux fervents. Je t'admire vraiment pour cet article plein de talent, écrit avec toutes les nuances qui conviennent à ce douloureux débat, faut-il succomber au luxe en sachant qu'on paie fort cher des "choses" (produits, services) qui peuvent exister ailleurs, d'aussi belle et bonne qualité ou au moins pour un meilleur rapport qualité prix ? Quelle est l'imperceptible frontière entre l'irremplaçable, ce petit plus qu'on paie un prix fou et l'excellent ? Quelle est, dans la satisfaction qu'on en retire, la part de la subjectivité ? En quoi la rareté, voire la cherté, accentuent-elles le plaisir ? Et finalement, avec un pâtissier, il est facile de succomber au luxe car même si ses gâteaux sont trois fois plus chers que les autres, cela reste accessible à nos bourses "normales"... Enfin bref, bravo pour ton article et pour le débat enflammé que tu as suscité, j'aime tes contradictions.
Bon j'ai envie de tout déguster, alors ton billet a le mérite de donner envie et j'en ai l'eau à la bouche. Mon amie Françoise a parlé alors j'irai les yeux fermés et tant pis pour le prix, pour moi ce sera la première fois puisque je ne connais pas, je ne suis plus Parisienne depuis 30 ans...!!!
J'aime les mille-feuilles, les St Honoré, les Religieuses mais je ne connais par les divorcés ? Alors même si je dois attendre et que l'un ou l'autre me passent sous le nez je pourrai découvrir l'une de ces fameuses douceurs que je viens de découvrir. Au moins, ton post fait saliver, et je ne manquerai de faire un saut la première fois que je serai à Paris ... Merci
Bises
Merci Michelaise, tu vois y'en a encore une troisième couche, tu as raison, les fervents ne m’épargnent pas, et comme ton soutien me fait du bien :-)))
Simplement parce que je dis que je n'aime pas l'environnement luxueux de ce merveilleux pâtissier, qui ne me convient pas, alors que les gâteaux eux me conviennent divinement... Mais tu as trouvé les mots justes avec cette belle remarque : on peut encore se payer le luxe de monsieur Genin :-))) Au prix affichés...
Mais ça serait trop simple que je n'y aille pas... Je continuerais donc à y aller manger mon St Honoré préféré, ou mon Paris-Brest et marmonner...
Michelaise, tu es une amie !En plus si tu aimes mes contradictions que j'ai la faiblesse d'exposer... Mais bon, ne recommençons pas :-))) Ils seraient capables d'en mettre une 4e couche :-))) Ces passionnés...
Je te bises fortes du soir.
GF merci pour la 3e couche, pour faire briller !!!
On est d'accord, les gâteaux de Genin sont géniaux... Mais...voir mon post:-))) Surtout si t'aimes pas Gide t'as raison, faut pas te forcer... Mais moi je suis comme monsieur Swann, alors j'y vais :-)))
Allez, rendez-vous pour le Paris-Brest ou le St Honoré ? Avec thé ou café ?
Gros bisous du soir.
Danielle, bravo de tirer parti de nos avis, qui sont tous chaleureux pour le grand pâtissier...
Tu nous donneras ton avis, lors de ton prochain passage à Paris, on compte sur toi, pour la déco aussi :-)))
Bises du soir et à bientôt.
C'est avec Michelaise que je ne suis pas d'accord cette fois
Il faut comparer ce qui est comparable.
A qualité égale les gâteaux n'y sont pas trois fois plus chers.
Je connais pas mal de pâtissiers parisiens et j'ai souvent payé aussi cher pour nettement moins bon
Genin utilise des produits nobles ce qui n'est pas le cas de beaucoup de ses confrères.
Quant au cadre on aime ou on n'aime pas
Je peux le comprendre
Mais n'enlevons pas à Genin son talent ni une de ses qualités il ne se fait pas passer pour ce qu'il n'est pas et je n'en dirai pas autant de beaucoup d'autre dans Paris
C'était jamais deux sans trois
Je suis admirative. Comme on le sait déjà, je suis Québécoise et assez atypique quant à ma verbomotricité hypertrophiée, mais là... j'avoue que mes cousins français me laissent pantoise! Si mes étudiants pouvaient n'avoir que le commencement du début de votre verve, Dieu que je m'ennuierais moins à lire mes copies!
Chapeau bas donc, mesdames et monsieur, et comme je dois me priver de sucre en raison de mes problèmes articulaires, je vous laisse continuer le débat pendant que je me remémore l'imbattable tarte au sucre de ma mère qui est partie en emportant sa recette!
Mes hommages amusés ;0)
Françoise, le retour, bravo :-))) Alors, qu'as tu acheté à 15h, si tu nous mettais un peu au PARFUMS ?
Était-ce pour déguster tout de suite, ou pour emporter ?
Le talent de Genin, nous sommes tous d'accord là-dessus...
C'est le reste qui nous agite...
Je te laisse avec Michelaise...
Je te bises fort, à tout bientôt.
Marie-Josée, merci de mêler tes mots aux nôtres, peux-tu faire un grand effort pour te remémorer la recette de la tarte au sucre ?
Ta verbomotricité n'est pas du tout hypertrophiée, il est vrai que là, autour des gâteaux nous avons fait fort... Nous faisons de la tarte à la crème !
Moi j'adore nos cousins du Québec... Quelle poésie !
Bonsoir cousine, prends soin de toi.
Bises du soir.
Danielle c'est aujourd'hui que j'y vais
Bonne journée
Oh ! Zut, à cette heure-là je suis au cinéma... Une autre fois ça sera avec joie...
Passe toi aussi une jolie journée, avec gourmandise...
Bises du matin
C'est aujourd'hui que Jacques Genin livre sa galette. A la différence de tous pâtissiers de la place de Paris qui inondent leurs vitrine de galettes des rois, Jacques Genin a attendu le jour idoine pour la présenter. Hier, alors que je passais pour acheter un sachet de mosaïques, il n'y en avait pas! Voilà encore une preuve de sa remarquable intelligence et de son désintéressement!
Bon, et tu ne m'as pas répondu sur un autre aspect : tu es sérieuse quand tu prônes l'interdiction de la carte bleue ou c'est juste ton admiration pour la patronne de Berthillon qui s'exprime???
C'est avec plaisir que je te la donnerais, sincèrement, mais depuis quinze ans, nous avons essayé différentes choses sans réussir. Elle avait un tour de main ou un ingrédient spécial et secret ou les deux! Nous mettons plus d'une heure pour faire ce qu'elle apprêtait en quinze minutes sans parvenir au même résultat.
Je dis donc toujours à mes amies qui ont des enfants : transmettez votre savoir culinaire très tôt, car c'est trop triste que les choses se perdent ainsi.
Cela étant dit, la tarte au sucre qui semble être une spécialité québécoise, est disponible chez certains pâtissiers et est fort bonne, même s'il y manque toujours un petit quelque chose!
Bonne fin de semaine à toi et bonne dégustation en compagnie de Françoise!
:-))) GF, je suis sérieuse quand il le faut, mais là, pas du tout...
Pour la galette, bravo Jacques ! Une occasion de moins pour rouspéter...
Bons chocolats et bisous du jour...
Marie-Josée, aujourd'hui, on ne va pas pouvoir déguster ensemble avec Françoise mais j'y compte bien un autre jour... On va trouver une belle date, n'est-ce-pas Françoise ?
Zut ! Pour la recette de ta maman, tu as raison transmettons, transmettons...
Je te bises du jour avec soleil, prends soin de toi, à tout bientôt.
Bien le temps de poser les sabots et de mettre les charentaises je donnerai mon avis.
Etant donné toutes les couches et pour ne pas en rajouter je ferai dans la marqueterie...
Dissocions le produit du décor les gâteaux sont excellents les chocolats aussi, pour ces derniers pas meilleurs que ceux de Marcolini à Bruxelles mais supérieurs à Bernachon de Lyon supplanté me semble-t-il par Richart du moins à ses débuts et ceux de François à Bergerac ne sont pas mal ! Il y en a un aussi à Barcelone...Il faudrait une dégustation à l'aveugle pour comparer aussi avec ceux de la maison du chocolat et j'ai un souvenir ému de Dalloyau mais c'est vieux ça et comme pour beaucoup de choses le gout du chocolat a changé. indubitablement on est dans la cour des grands.
Pour la pâtisserie je ne connais que le millefeuilles et l'éclair au chocolat c'est encore excellent" peut-être" même exceptionnel pour le millefeuille.
Pour le décor et l'ambiance ? J'ai bien aimé le décor mais comme Danielle souhaiterai bien un zeste de fantaisie, oserai-je le mot guindé pour l'ambiance ? c'est mon ressenti pour parler mode car nous sommes sans conteste dans une pâtisserie à la mode.
En conclusion, bien sur que j'y reviens plutôt deux fois qu'une et aussi pour le fantastique thé de la M3T.
Danielle j'ai reconnu les pasterias de Bellem la on est vraiment dans l'anti Genin, la queue est interminable, la foule excessive et le produit intéressant mais sans plus.
Revenons au prix à ce niveau on ne compte plus on se fait plaisir, et oui à la carte bleue
Je rêve d'une dégustation à l'aveugle des meilleurs pâtissiers de Paris, les connus et certains de province qui comme pour le vin pourraient damer le pion aux plus médiatisés.
Et moi ce soir je vais déguster la galette de chez Genin!!!!
Tu aurais été contente Danielle il y avait une queue pas possible!!!
Au moins 6 personnes avant moi mais que des Français alors arrête de râler
Si les lieux t'insupportent trop je peux aller faire la queue pour toi et on mange notre gâteau assise sur un banc de la place des Vosges!!!
Je te taquine
Bonne soirée
Robert, merci de venir déguster avec nous, on va bientôt faire plus de bruit que les élections présidentielles :-)))
Allons-y pour la marqueterie, j'ai déjà essuyé les plâtres...:-)))
Ambiance guindée je suis d'accord, ça ne ressemble pas à une pâtisserie, pas d'odeur, pas de fantaisie, des l'excellence c'est vrai.
Non, non Robert, ce n'est pas la pâtisserie de Belèm (il y avait trop de monde pour prendre des photos) mais celle du centre ville, la Confeitaria Nacional qui a fêté ses 180 ans ! Peut-on comparer avec Genin ? Pas du tout, c'est du patrimoine national, tout simple, des friandises, comme la tarte au sucre de Marie-Josée, celles que tu aimes manger sur un banc, ou sur une table au soleil :-)))
Un vent de folie sympathique y souffle, c'est plutôt marrant et les petits flans sont très très bons !
Bonne idée la dégustation à l'aveugle...
Merci d'être passé dans la boutique :-)))
Grosses bises du soir.
Françoise je comprends, c'était pour la galette, bonne dégustation, pour ce soir je suppose ?
Mais non, je faisais allusion aux japonais pour confirmer l'identité tendance de la boutique
Mais non, nous pourrons manger dans le salon de thé, je sais me tenir et devant les gâteaux du maître rien à dire, juste à se réjouir...
Chère Françoise merci d'être re-re-re-re-re-passée par-là...
Bises fortes du soir.
Seigneur, quelle passion, quel déferlement, quel enthousiasme, si monsieur Genin passe par là, il devrait en être tout esbaudi de déclencher de tels débats. Et à propos de débats, je crois fermement qu'il est préférable de s'entredévorer (le mot s'impose !!!) pour une pâtisserie que pour d'autres sujets bien trop futiles !! (voir mon blog du soir, espoir !). Marie Josée, en tout cas, tu dois te marrer de lire ces commentaires typiquement franchouillards, y a qu'ici qu'on développe une telle littérature sur la bouffe (oups, pardon, le mot là, va me valoir des foudres : mais bon, c'est juste un mot générique... mais non, je n'ai pas dit que les gâteaux de Genin étaient des génériques, calmez vous dans les rangs !!!). Danielle tu es impayable, je pense que tu ne pensais pas déclencher une telle tempête !
Ceci étant Marie Josée, il existe une nouvelle écrite par Jean Pierre Chabrol qui correspond à peu près à ton histoire de tarte au sucre : C'est la soupe de la Mamée(publiée en 1985 dans les Contes à mi-voix chez Grasset).
Chabrol y raconte la difficulté de sa mère à égaler sa belle-mère
en cuisinant une soupe aussi bonne que la sienne.
Elle a beau s'escrimer à suivre la recette, avec les mêmes ingrédients, rien n'y fait :
çà ne vaut jamais la soupe de la mamée.
Après plusieurs péripéties la famille va jusqu'à aller chercher la grand-mère
au fond de son village pour la "descendre" en ville avec son chaudron, son eau de source, les légumes de son jardin, son lard ... pour qu'elle prépare elle-même sa soupe.
Hélas le plat ne vaudra toujours pas "sa" soupe.
- Tout ça supporte pas le voyage ! marmonne-t-elle
Le père de Jean-Pierre, interrogea alors avec désespoir :
- Mais alors ?
- Alors, rugit la Vieille, alors si vous voulez manger de la bonne soupe, vous n'avez qu'à venir chez moi !
C'est vrai Michelaise, que le but de la manœuvre, si manœuvre il y a ? Etait de dire ce que je pensais, sans malice, mais avec franchise, comme j'essaye de le faire d'habitude...
Et je trouve amusant le petit tour que prend la conversation... je pense aussi, à la gaîté qu'éprouverait Monsieur Genin à entendre tous ces mangeurs de gâteaux, faire monter la mayonnaise, pour ses crèmes pâtissières, il devrait en être flatté, j'ai presque envie de lui téléphoner...
Car au fond, qui a dit que ses gâteaux n'étaient pas divins ? Les critiques sont venues sur le lieu, le prix (je lui en avais dit deux mots par téléphone, un jour que je l'avais eu par chance, au bout du fil) l'ambiance...
J'ai gagné au risque de me faire entartrer : l'histoire de la tarte sucrée et les hommages amusés de Marie-Josée, ton histoire Michelaise de la soupe de Mamée, et ton soutien, qui n'est pas rien, la belle petite marqueterie de Robert, l'envie de Danielle (l'autre) l’invitation à faire la queue à ma place et manger les délices de Genin sur un banc de la place des Vosges avec Françoise.
La tempête sous la chantilly est supportable à ce prix :-)))
Merci les amis de vos ires et vos sourires...
Bien le bonsoir avec bises.
Tous ceux qui veulent aller déguster une pâtisserie de Jacques Genin vont devoir se dépêcher car il a décidé de stopper son activité pâtissière à partir du 15 janvier pour se concentrer sur son activité première : la chocolaterie !
Pas possible !! c'est un information que j'igrorais, je vais me renseigner sur place...
Merci d'être passé...
Pour plus de précisions, voici le communiqué de presse officiel :
Message de Jacques Genin
Quand on me demande quelle est la place du rêve dans mon métier, je réponds sans hésiter : « Je ne viens jamais au travail — je fais chaque jour ce que j’aime. »
C’est parce que j’aime le chocolat par-dessus tout que j’ai envie de lui accorder, pour un temps, toute la place. De le laisser s’exprimer en moi, pour lui trouver de nouvelles voies, et toujours vous enchanter, subjuguer votre palais… Quand je vois des Japonais, des Américains ou même des Parisiens traverser Paris pour venir à la chocolaterie Jacques Genin, rue de Turenne, je sais que je leur dois le meilleur.
L’extrême fraîcheur est ma préoccupation première, alliée à la justesse du goût. Chaque ingrédient fait ici l’objet d’une sélection rigoureuse et amoureuse. Toute l’équipe sait qu’elle travaille non un produit, mais une matière artistique.
Face à la demande croissante, la chocolaterie va se concentrer sur l’activité des chocolats, pour vous offrir l’excellence. Les confiseries et les chocolats, fabriqués au quotidien, verront leur palette s’enrichir.
A partir du 15 janvier 2013, je me recentrerai sur ma passion première pour vous offrir une fraîcheur et un savoir accrus. C’est là mon désir. La sélection des pâtisseries individuelles sera alors suspendue. Que les aficionados ne désespèrent pas ! La pâtisserie n’a pas dit son dernier mot. Gageons qu’elle saura, comme les rêves, réapparaître.
De quoi laisser à Jacques Genin tout le temps nécessaire pour se concentrer sur ses créations de Pâques, à découvrir en avant-première dès la fin janvier!
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