Des hommes et des Dieux :
De Xavier Beauvois (France). Il nous donne un film magnifique, les hommes ont choisi leur Dieu, ils doivent encore éprouver la conviction et la résistance… En Algérie, dans les années 1990, des moines français vivent en harmonie avec les musulmans du village. Malgré les menaces imposées par des islamistes radicaux qui ont déjà massacré un groupe de travailleurs étrangers, ils décident de rester, au péril de leur vie, et meurent tous, sauf un… Sans doute pour raconter l’histoire.
Jour après jour nous assistons aux décisions qui se précisent pour chacun d’eux.
Un sujet grave, émouvant, interprété de façon remarquable par des acteurs talentueux, Lonsdale, L. Wilson et les autres.
J’ai été totalement captivée et touchée. Le film rencontre un succès énorme…Inattendu !
En même temps, je me souviens du sublime film d’Alain Cavalier « Thérèse » (1986) qui avait remarquablement parlé de foi, de silence imposé et accepté avec joie. Une épure, un joyau !
Le choix de Luna :
De Jasmilia Zbanic (Autriche/Bosnie/Croatie/Allemagne). Même si la forme est nettement moins élégante que celle de Beauvoix, encore moins que celle d’Alain Cavalier, voilà un film intéressant.
Un jeune couple de Sarajevo est en difficulté, lui est alcoolique et perd son emploi… Petit à petit, la rencontre avec un ancien copain d’armée va le conduire à pratiquer sa religion d’origine, l’islam. Les convictions d’Amar, le poussent vers un islam très radical…
Luna, sa femme, qui observe son changement avec inquiétude, décide de le quitter…
Un film courageux, lucide, et singulier, qui parle de la religion musulmane, loin des stéréotypes, avec beaucoup de sensibilité, rien ne va de soi quand on est touché par la grâce... La vie religieuse et la vie quotidienne ne font pas toujours bon ménage... La rende même inconciliable avec la modernité, c'est le point de vue de la jeune Luna... Un film qui aide à réfléchir.
Shahada :
(Qui veut dire en arabe : Attestation ou témoignage de foi) de Burans Qurbani, réalisateur allemand d’origine Afghane, un beau film !
Trois jeunes musulmans cherchent à concilier leur vie avec leur pratique religieuse : Un jeune policier attiré par une jeune clandestine (qu'il a blessée au cours d’une arrestation) en dehors de ses liens conjugaux, une jeune femme (dont le père est Imam) et qui vient de se faire avorter, culpabilise et cherche à trouver le pardon dans la pratique orthodoxe de sa religion, et enfin un jeune homosexuel, déchiré entre sa foi et son amour… Tous trois vont à la même mosquée et rencontrent le discours très tolérant et modéré de l’Imam (le père de Maryma).
Encore un film passionnant, ni manichéen, ni racoleur… La solitude, la peur, les hésitations ne sont pas masquées… Chacun essaie de trouver son chemin…
Qui a envie d’être aimé ? :
Anne Giafferi (France) adapte le livre "Catholique Anonyme" de Thierry Bizot, dans lequel il raconte comment il a rencontré Dieu.
Antoine est heureux, quarantenaire, père de famille, belle situation, rien ne le dispose à revenir à sa foi d'origine. Pourtant, une rencontre lui permet de suivre pendant quelques semaines, des soirées de réflexion consacrées au Christ, il va en être bouleversé. A la question posée par le curé aux quelques participants de la soirée : qui a envie d'être aimé, levez le doigt ? Tous lèvent le doigt...
Antoine décide de changer profondément sa manière de vivre, il veut améliorer ses relations avec ses semblables, ses proches… Il décide de retourner à la messe le dimanche matin… Sa femme, surprise, inquiète, finira par le comprendre... Le suivre peut-être ? Dans ce nouvel art de vivre… Surprenant.
J’ai pleuré comme une Madeleine, surtout à la fin du film quand Antoine exprime son émotion d’avoir rencontré Dieu au milieu de gens simples et sincères, il souhaite devenir meilleur, il abandonne ses certitudes pour mieux découvrir les autres.
A vous de voir... Moi j'ai crée ces parentés, car elles me paraissaient évidentes et salutaires dans l'actualité cinématographique, des cinéastes nous parlent de la foi… Avec intelligence et talent.
Antoine est heureux, quarantenaire, père de famille, belle situation, rien ne le dispose à revenir à sa foi d'origine. Pourtant, une rencontre lui permet de suivre pendant quelques semaines, des soirées de réflexion consacrées au Christ, il va en être bouleversé. A la question posée par le curé aux quelques participants de la soirée : qui a envie d'être aimé, levez le doigt ? Tous lèvent le doigt...
Antoine décide de changer profondément sa manière de vivre, il veut améliorer ses relations avec ses semblables, ses proches… Il décide de retourner à la messe le dimanche matin… Sa femme, surprise, inquiète, finira par le comprendre... Le suivre peut-être ? Dans ce nouvel art de vivre… Surprenant.
J’ai pleuré comme une Madeleine, surtout à la fin du film quand Antoine exprime son émotion d’avoir rencontré Dieu au milieu de gens simples et sincères, il souhaite devenir meilleur, il abandonne ses certitudes pour mieux découvrir les autres.
A vous de voir... Moi j'ai crée ces parentés, car elles me paraissaient évidentes et salutaires dans l'actualité cinématographique, des cinéastes nous parlent de la foi… Avec intelligence et talent.
15 commentaires:
J'ai vu et beaucoup aimé le premier.
Les autres sont sur ma liste.
Avec encore une interrogation pour le dernier
Je ne sais sur quel pied danser
Bonne journée
Françoise si tu ne sais pas sur quel pied danser, vas-y à pieds joints :-)))
Bises du soir.
...et les mains jointes... idiot comme réflexion mais je n'ai pas pu ne pas la faire.
Soyons sérieux, le problème de la foi nous poursuit toute la vie et devient plus prégnant à l'approche, qu'on souhaite encore lointaine, de la mort. J'aurai du mal à imaginer un univers sans Dieu, donc sans une vie après la mort, mais ma vie a-t-elle été vécue en fonction de cette quasi certitude ?
Ou je vais... il faudrait des pages et des pages... ou quelques mots : amour, pardon, bonté...
J'ai aussi beaucoup aimé le premier, surprise de la qualité d'écoute du public, qualité totalement improbable et pourtant réelle ! Les autres, je crains malheureusement qu'ils n'atteignent pas mes contrées reculées. Mais sait-on jamais, parfois un mois ou deux après !! En tout cas, parler de foi, comme tu dis, par les temps quoi courent, ce n'est pas évident et le faire "Avec intelligence et talent. " cela mérite indiscutablement le détour : le sujet est tellement délicat
Oui Robert, il faudrait des pages et des pages, et on aurait du mal à le fiare, nous aussi "Avec intelligence et talent" ... alors tous au ciné
Euh ???? danielle ... dis-moi pourquoi il est 12h38 sur ton blog, alors que mon (nos) commentaires ont été postés à 21h38 ??? serais-tu encore à l'heure d'Angkor ???
Robert, pour les questions que tu te poses, tu as encore plein de temps devant toi...pour tenter d'y répondre...
Je te comprends, et suis touchée par tes mots qui semblent synthétiser l'essentiel de ta vie : amour, pardon, bonté, des mots qui ont un sens très important pour moi aussi, qui suis non croyante depuis toujours...
Quelques mots qui font aussi partie de ma vie : respect, écoute et partage avec amour...
Tu vois, nous sommes vraiment proches...
Bonne soirée à toi.
Michelaise :-))) Je n'ai jamais rien compris à l'heure affichée sur mon blog, je n'ai pas du régler la question... Je ne suis pas à l'heure d'Angkor.
Bien sûr, c'est difficile de parler de la foi, moi j'ai toujours été fascinée par cette question, un sujet délicat c'est vrai, que je trouve passionnant car tellement humain.Bien qu'étant non croyante moi-même.
Dans ces films j'ai trouvé des cinéastes qui en parlaient avec beaucoup de respect et d'humanité... J'ai beaucoup aimé.
Bonne soirée Michelaise.
Michelaise je crois que j'ai tout réparé pour l'heure :-)))
Bises du soir.
J'ai beaucoup aimé le premier, une belle interprétation de tous ! Les autres je ne les connais pas, peut être passeront-ils par là!
Je voulais aussi te dire que dans les dieuxet...Il est question de foi et d'amourrrrrrrrrrrrr ! Le moine Luc m'a semblé fort et vraiment adorable, un vrai humaniste !
Tu as tout à fait raison Enitram, mais maintenant que tu me le fais remarquer, je peux le dire aussi des trois autres films, il est question de foi et d'amour...
Passe une très belle journée.
Bises du jour.
Je plaisantais Danielle avec Angkor mais tu verras c'est mieux d'avoir la vraie heure car cela te permet de voir que certains t'écrivent à 2h du matin et donc, souffrent d'insomnies. Donc de t'inquiéter de leur moral !!! Je plaisante encore !
En tout cas, c'est super comme idée ces 4 films ayant un fil conducteur !
parallèlement au film "louise Wimmer" que vous n'avez pas aimé, pour ma part c'est celui-ci que j'ai trouvé sans aucun intéret et où j'ai dit "on oublie" !
Et oui Amélie ! comme nous voilà faits avec nos pensées si différentes...
Moi j'ai beaucoup aimé ce film et je m'en souviens encore avec émotion...
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