Yves Boussin
J'aime beaucoup ce tableau (que j'avais exposé dans mon blog il y a longtemps), bien sûr pour ses magnifiques couleurs, sa facture, et aussi son ambiance particulière.
Les deux toréadors semblent nous renvoyer une certaine mélancolie, le premier à gauche regarde dans le vague, pas de sourire pas de promesse de victoire, est-on au début des jeux, à la fin ? Le deuxième personnage baisse la tête tristement, humblement... Ont-ils combattu, vont-ils le faire ?
Je trouve que ces hommes prolongent notre dialogue précédent : les corridas sont-elles vraiment des lieux de joie, de liesse, de traditions populaires ? Ou plutôt, des lieux de dangers, de tristesse, de victoire au prix de la mort de l'animal, le toréador n'étant jamais sûr de gagner, de se sortir indemne de cette rencontre ?
Revenez quand vous voulez, la porte de la galerie est toujours ouverte.
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