Les cognassiers poussent à vue d’œil, pas étonnant de les confondre avec les poiriers, ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau !
Au début de mes balades confinées printanières, pour une grande connaisseuse comme moi, tous les cognassiers ressemblent aux poiriers, non ? Tout le monde s'accorde pour dire qu'il y a pourtant d'énormes différences entre les deux espèces : le cognassier fleurit plus tardivement, la fleur est complètement différente, les feuilles aussi, enfin, tout les sépare, absolument tout, même le goût et l'odeur...
J'ai pourtant revu 25 fois au moins le sublime film de Victor Erice (Espagne) : "Le songe de la lumière" (film dont je vous rabats les oreilles au moins une fois par an), mais la passion souvent c'est ça, on remet le couvert chaque fois que c'est possible !
Dans ce film (pour ceux de mes amis et passagers qui ne le savent pas encore), on voit le célèbre peintre Antonio Lopez qui commence un (éternel) nouveau tableau dans le jardin de sa maison, il peint (comme tous les ans) le cognassier qu'il a planté quatre ans plus tôt. Le film commence à l'automne 1990, nous suivons : l'installation du chevalet, la pose du châssis en plastique qui va protéger l'arbre des pluies de saison, la préparation de la toile, le choix des couleurs, des pinceaux... Et les visites de sa famille, des amis qui passent lui dire bonjour au pied de son arbre. Nous accompagnons le travail du peintre (dessin magnifique) jusqu'au pourrissement des coings quelques mois plus tard... Le cycle de la vie en somme, une vraie splendeur, ceux qui n'ont pas eu la chance de voir cette merveille, je ne sais pas quoi vous dire car le DVD est introuvable... Mais trouvable sur des plateformes en streaming...
J'ai pourtant revu 25 fois au moins le sublime film de Victor Erice (Espagne) : "Le songe de la lumière" (film dont je vous rabats les oreilles au moins une fois par an), mais la passion souvent c'est ça, on remet le couvert chaque fois que c'est possible !
Dans ce film (pour ceux de mes amis et passagers qui ne le savent pas encore), on voit le célèbre peintre Antonio Lopez qui commence un (éternel) nouveau tableau dans le jardin de sa maison, il peint (comme tous les ans) le cognassier qu'il a planté quatre ans plus tôt. Le film commence à l'automne 1990, nous suivons : l'installation du chevalet, la pose du châssis en plastique qui va protéger l'arbre des pluies de saison, la préparation de la toile, le choix des couleurs, des pinceaux... Et les visites de sa famille, des amis qui passent lui dire bonjour au pied de son arbre. Nous accompagnons le travail du peintre (dessin magnifique) jusqu'au pourrissement des coings quelques mois plus tard... Le cycle de la vie en somme, une vraie splendeur, ceux qui n'ont pas eu la chance de voir cette merveille, je ne sais pas quoi vous dire car le DVD est introuvable... Mais trouvable sur des plateformes en streaming...
Donc ! Le cognassier du bout de ma rue, il me semblait que j'étais bien placée pour le reconnaître du premier coup d’œil. Grave erreur de perception ! Sans l'Appli Plantnet, je restais dans le doute jusqu'à l'automne...
Justement, le coton bien propre devrait suffire pour les tâches ménagères, j'ai beaucoup trop à faire avec la photographie, le blog, l'ordinateur, la lecture, les balades et PlantNet, les (petites) rencontres familiales, amicales, distanciations et masques inclus... Le téléphone pour prendre des nouvelles, rester en contact, les documentaires, les films, la revue de presse pour les nouvelles du jour, faire des recherches sur internet, OUI, j'arrête de repasser, c'est toujours ça de pris ! Ma sœur m'a donné un collier fantaisie à réparer, j'ai rouvert mon petit atelier de perles, je ne m'en sors plus, j'arrête de repasser !
Bien sûr, je ne vais pas sortir toute froissée dans la rue, je repasse seulement mes habits ! Je ne sais pas encore si je vais tenir le coup, mais j'essaye... Je vais bien plier le linge de maison et hop !
La rencontre :
En sortant de l’ascenseur, elle me dit : mais vous ne devriez pas porter ça en plein jour, on ne sait jamais... J'avais mon appareil photo autour du cou, c'était mon seul bijou, j'allais cueillir des légumes dans les petits jardins de mes voisins. Vous croyez ? Si je vous dis ça, n'allez pas le prendre mal, je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais par ici... Mon beau-père l'autre jour... Ma belle-mère... Se sont fait voler leur chaîne à l'arrachée, votre appareil peut tenter... Je n'y avais jamais pensé, un petit appareil de rien du tout, pas cher du tout, dans la bonne gamme pour faire de bonnes photos, pas de quoi fouetter un chat ! Moi, ce que je vous dis, c'est pour votre bien. D'accord, vous avez raison, je remonte prendre une petite veste pour le dissimuler... Du coup, je suis remontée définitivement, ça m'a coupé l'envie de vagabonder, les légumes attendront...
Alice nous a quittés : J'ai de la peine !
Pour les amis de mon blog, la nouvelle n'est pas gaie, Alice nous a quittés dans sa 105e année, dans son sommeil, nous a dit son fils... Ma voisine, dont j'ai parlé plusieurs fois dans mon blog, ma voisine de palier pendant de longues années, s'en est allée... Elle avait déménagée dans le sud près de son fils... Mais moi, je savais qu'elle ne voulait pas partir d'ici, elle se trouvait bien parmi nous, elle pouvait sonner à toutes les portes, toutes les portes s'ouvraient pour elle... Adieu Alice, soyez en paix.
Mes amis, à plus tard pour les dernières nouvelle de l'artichaut, les légumes des jardins... Et... À très bientôt dans l'été, portez-vous bien avec distance et masqués... Je vous embrasse !
Le DVD introuvable sur le marché, à moins d'aller en Espagne !
Je n'ai plus envie de repasser !
Si Victor Erice dessine et peint chaque année son cognassier, moi j'ai décidé d'arrêter de repasser ! Ben, Danielle, tu vas devenir souillon ? Ben oui ! J'en ai assez de repasser les torchons, les serviettes, les taies d'oreillers, je vais dormir dans les plis (je ne repasse déjà plus mes draps depuis presque toujours), essuyer la vaisselle avec du froissé, sortir de la douche bien propre et utiliser ma belle serviette de bain pliée et repassée avec le plat de la main... Mais c'est la révolution du ménage, la tempête de la bonne ménagère, l'abandon du rangement rectiligne, c'est plus ce que c'était ! Danielle, tu files un mauvais coton ! OUI !
Le petit atelier a rouvert ses portes
Bien sûr, je ne vais pas sortir toute froissée dans la rue, je repasse seulement mes habits ! Je ne sais pas encore si je vais tenir le coup, mais j'essaye... Je vais bien plier le linge de maison et hop !
La rencontre :
En sortant de l’ascenseur, elle me dit : mais vous ne devriez pas porter ça en plein jour, on ne sait jamais... J'avais mon appareil photo autour du cou, c'était mon seul bijou, j'allais cueillir des légumes dans les petits jardins de mes voisins. Vous croyez ? Si je vous dis ça, n'allez pas le prendre mal, je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais par ici... Mon beau-père l'autre jour... Ma belle-mère... Se sont fait voler leur chaîne à l'arrachée, votre appareil peut tenter... Je n'y avais jamais pensé, un petit appareil de rien du tout, pas cher du tout, dans la bonne gamme pour faire de bonnes photos, pas de quoi fouetter un chat ! Moi, ce que je vous dis, c'est pour votre bien. D'accord, vous avez raison, je remonte prendre une petite veste pour le dissimuler... Du coup, je suis remontée définitivement, ça m'a coupé l'envie de vagabonder, les légumes attendront...
Alice nous a quittés : J'ai de la peine !
Pour les amis de mon blog, la nouvelle n'est pas gaie, Alice nous a quittés dans sa 105e année, dans son sommeil, nous a dit son fils... Ma voisine, dont j'ai parlé plusieurs fois dans mon blog, ma voisine de palier pendant de longues années, s'en est allée... Elle avait déménagée dans le sud près de son fils... Mais moi, je savais qu'elle ne voulait pas partir d'ici, elle se trouvait bien parmi nous, elle pouvait sonner à toutes les portes, toutes les portes s'ouvraient pour elle... Adieu Alice, soyez en paix.
Mes amis, à plus tard pour les dernières nouvelle de l'artichaut, les légumes des jardins... Et... À très bientôt dans l'été, portez-vous bien avec distance et masqués... Je vous embrasse !