Henri Fantin-Latour (1836-1904)
Après avoir vu récemment la grande exposition du peintre Américain Cy Twombly au centre Beaubourg, j'ai beaucoup réfléchi : malgré tous mes efforts, je ne suis pas arrivée à l'apprécier à sa juste valeur, ce grand peintre ne me touche pas, je n'ai pas réussi à m’intéresser à lui ! Pourtant, il est mondialement connu, aimé, adulé par les critiques, le public, mais avec lui je reste en plan, je m'ennuie ! Pourtant, je ne suis pas butée, et malgré plusieurs tentatives, notamment chez le galeriste Yvon Lambert, ça ne passe pas, il me laisse de marbre... Je le laisse donc à ses admirateurs. Moi qui suis avec passion les artistes contemporains, avec Twombly, rien à faire...
Si on allait voir Fantin-Latour, ça te dit ? Me dit mon gendre préféré... Oui, avec plaisir, allons-y en nocturne, il y a moins de monde. L'affaire fut "fête", j'adore Fantin-Latour, j'adore les fleurs, j'adore ses natures dites mortes...
Nous étions peu nombreux dans l’exposition, un plaisir immense d'avoir toutes ces œuvres pour nous seuls, un enchantement classique qui ne me laisse pas de glace. Je ne me gâche pas mon plaisir, les fleurs, les fruits, les vases transparents comme je les aime font mon bonheur, les photos sont permises, que demande le peuple ? Je mitraille...
Henri Fantin-Latour avait fait de ses natures mortes son fonds de commerce, elles se vendaient comme des petits pains. Souvent présentées comme une "pure besogne alimentaire", elles lui offrent de profondes satisfactions. Ce pan de son oeuvre est pléthorique, on dénombre aujourd'hui plus de 500 toiles dans la maison familiale de Buré, dans l'Orne.
Si on allait voir Fantin-Latour, ça te dit ? Me dit mon gendre préféré... Oui, avec plaisir, allons-y en nocturne, il y a moins de monde. L'affaire fut "fête", j'adore Fantin-Latour, j'adore les fleurs, j'adore ses natures dites mortes...
Nous étions peu nombreux dans l’exposition, un plaisir immense d'avoir toutes ces œuvres pour nous seuls, un enchantement classique qui ne me laisse pas de glace. Je ne me gâche pas mon plaisir, les fleurs, les fruits, les vases transparents comme je les aime font mon bonheur, les photos sont permises, que demande le peuple ? Je mitraille...
Henri Fantin-Latour avait fait de ses natures mortes son fonds de commerce, elles se vendaient comme des petits pains. Souvent présentées comme une "pure besogne alimentaire", elles lui offrent de profondes satisfactions. Ce pan de son oeuvre est pléthorique, on dénombre aujourd'hui plus de 500 toiles dans la maison familiale de Buré, dans l'Orne.
"Le travail artistique, c'est tout, je veux faire des chefs-d'oeuvre, il n'y a rien d'autre"
"La peinture est mon seul plaisir, mon seul but"
Beaucoup des tableaux exposés actuellement au Musée du Luxembourg sont visibles au Musée d'Orsay, donc pas d'inquiétude si vous n'êtes pas à Paris...
détail
Les jardins de Fantin-Latour : "Voilà une idée qui me préoccupe beaucoup, faire croire à aucun effet artistique". En somme, avec Fantin-Latour, la nature souveraine se retrouve ici dans son expression naturelle : la nature est si belle, il suffit, quand on le peut, de la regarder pour avoir envie de l'avoir toujours avec soi. Un tableau, une photo, une fenêtre ouverte sur le jardin du voisin, je me souviens de tous les chemin de mes vacances à la campagne, chaque année je me dis : quelle chance de me trouver là ! Pourvu que je retrouve cette nature intacte tant que j'y viendrais !
De ma fenêtre, le panier de pinces à linge en Indre...
Dans les cours parisiennes
Mes amis fidèles et ceux de passage, soyez heureux auprès des personnes que vous aimez, pour fêter joyeusement la nouvelle année 2017 !!