vendredi 23 septembre 2016

Solitude de campagne indroise !




Il faisait beau, franchement chaud, j'avais pris mon vélo, et le chapeau de paille à large bord.

En haut de la côte, je voyais la petite vigne qui donne du vin clairet pour l'année, à distribuer aux enfants, aux amis... Mais la relève n'est pas bien assurée, le vigneron de l'occasion n'est pas tout à fait sûr de la suite, de qui pressera les grains de raisin... Quand il ne sera plus là...

Entre les rangés de sa vigne, il a planté des mirabelliers, des pêchers. Cette année, le mois de septembre est trop beau, trop cuisant, les raisins sont rabougris, mais les mirabelles roses et parfumées tombent au moindre vent, alors je ramasse celles qui sont à terre et je fais de la confiture, de la compote, pas besoin de rajouter du sucre, c'est un délice... J'attends de voir le propriétaire pour renouveler ma demande d'autorisation du glanage, qu'il m'accorde chaque année, mais en attendant, je continue de remplir tous mes pots...

C'est bizarre qu'il ne vienne pas cueillir les fruits qui restent encore au bout de quelques hautes branches... Mais la première récolte, la grande, avait déjà été faite, je glanais le surplus...

Dès les premiers jours, j'ai fait des confitures de mûres. Dans les ronces, sous le soleil, elles sentaient déjà la confiture, ce parfum intense qui se déploie sous l'effet de la chaleur du soleil, ou du gaz de ma cuisinière... Une merveille...



Après la vigne, j'ai filé à l'étang, en vente à ce qu'il paraît, il y a du monde dedans : des hérons en pagaille, presque au milieu de l'étang tellement le niveau de l'eau a baissé avec la sécheresse, des petits canards, une oie solitaire, des cygnes par dizaines, des ragondins en famille, qui détruisent tranquillement les berges de l'étang. Le dernier propriétaire (décédé) les tuait à coups de fusils... Pas encore de cormorans... Qu'il tuait également.

Les grands noyers de la rive qui, l'année dernière, donnaient des grosses noix, sont vides...

Après l'étang, j'ai pris le beau chemin entièrement ombragé, attention au ornières, je tiens solidement mon guidon et souvent, je mets pied à terre par prudence, pas envie du tout de me retrouver par terre, plus assez solide pour me récupérer entière...

Plus loin encore, un autre petit chemin plus cabossé que je fais tout à pied, pour arriver au moulin qui ne mouline plus depuis très longtemps, il en a gardé juste le nom, plus de roue, plus rien qui pourrait passer pour un moulin... Bonjour madame, bonjour monsieur, le lieu du moulin est habité par un couple de vieilles personnes qui espèrent encore aller très loin en bonne santé...



Et puis c'est la petite rivière que je croise, sur le petit pont, je regarde l'eau un peu glauque, pleine d'algues, d'herbe et de troncs d'arbres morts, une désolation. Je ne sais pas du tout ce qui se déverse dedans, mais pour la baignade, mieux vaut aller à la piscine...

Je file doux par la petite départementale, après le marchand de fromages de chèvre, je connais quelqu'un dans le coin, une dame d'un certain âge, voilà des années que nous nous disons bonjour, quelques mots sur la météo, et même un peu plus, des sourires, à bientôt... Et l'année dernière, une vraie invitation : un verre d'eau à l'intérieur de sa maison.

Dans un ensemble berrichon magnifique, composé de plusieurs fermes en très bon état, voisines les unes des autres, sans activité, seulement des poules, lapins et canards élevés par Marie. Elle est toujours disponible, aime bien parler, et moi aussi, nous faisons la paire.

Cette fois-ci, Marie m'accueille avec entrain : je ne voulais pas passer devant chez vous sans vous faire un petit coucou, comment allez-vous ? Nous voilà parties dans la visite des lieux, elle me raconte son temps, quand elle avait elle-même des vaches, faisait le beurre, et vendait le lait.


Chaque année, je creuse le sillon entre nous, un petit sillon de quelques instants qui comptent peut-être, l'année dernière nous nous sommes rencontrées juste une fois, sur le trottoir, devant la boulangerie.

Elle est née ici, a fait sa vie là, elle sort peu : quelques courses au village avec sa petit voiture, ou une visite chez le médecin, je suis toujours assurée de la trouver près de sa maison. Voulez-vous boire quelque chose ? Si vous voulez, merci, un petit verre d'eau ne serait pas de refus... Nous nous trouvons tout de suite dans la cuisine : ne faites pas attention, je ne suis pas une femme d'intérieur. Moi, l'intérieur, je le trouve très bien, une grande cuisine un peu encombrée, des photos, des souvenirs, des objets en haut des placards, beaucoup d'obus sculptés de la guerre de 14/18. Ne faites pas attention à la poussière, je n'y fais pas attention du tout... Je crois tout de même que pour le dernier verre d'eau, elle m'avait dit aussi qu'elle n'était pas femme d'intérieur...

La maison du fils unique et de la belle-fille se situe juste à deux mètres de la sienne, dans le même ensemble, la même cour, elle passe tous les jours devant et même plusieurs fois par jour. Les poules sont juste devant, les canards aussi...

Marie me parle d'elle et de sa solitude : jamais elle n'entre dans la maison de son fils plus de trois ou quatre fois l'an, la mère et le fils communiquent peu, seulement quand la belle-fille est absente.

Sa petite-fille, unique, vient la voir souvent, lui confie ses angoisses, ses soucis, ses projets, elle a rencontré un jeune homme de son âge, dix-huit/vingt ans, ils sont amoureux, mais les parents n'en veulent pas, ils ne le trouvent pas assez bien pour elle, me dit Marie.

Malgré la désapprobation parentale, la petite-fille continue de le voir. Je ne sais pas pourquoi ils ne sont pas contents, je le trouve vraiment bien, moi, ce jeune homme, ils se connaissent depuis qu'ils sont tout petits, je ne comprends pas...

Nous étions là à parler devant notre verre d'eau, à deviser, et j'ai demandé à Marie : Marie, comment faites-vous pour supporter les silences, les évitements, le chagrin, la solitude ?


Alors elle a essayé de m'expliquer avec ses mots si bien choisis, si justes, si bien ressentis : je m'arrange, je reste humble, non, exactement : j'accepte ! C'est ce qui semblait ressembler le plus à ce qu'elle vivait...

Nous sommes restées encore quelques instants dans les mots, et puis j'ai repris mon vélo, mon chapeau de paille, remis mon appareil photo dans la sacoche... Marie, je repasserai vous voir... Il se fait tard maintenant, je vous ai trop retenue, mais non, mais non... À bientôt...


De loin, Marie, ressemblait à un petit roseau...




Venise attendra bien un peu... Mon retour de la campagne...

lundi 19 septembre 2016

Je suis à la campagne...


La campagne indroise m'en fait voir de toutes les couleurs... J'engrange les photos, les histoires, les paysages, pour le partage...

Je fais des confitures, des compotes, je casse les noisettes, je mange des figues...



Venise attendra bien un peu...


samedi 10 septembre 2016

Venise... Au fil de l'eau du Grand Canal (3)



L'église Carmini, dans les feux du soir d'orage, demi-seconde, sacrée

Encore une histoire de ronds dans l'eau, j'écoute toujours celles qui traînent, mais rien ne me distrait du paysage... Je vois, j'admire et j'entends, je remplis mon carnet de bord.

Les histoires sont forcément courtes, alors je brode, j'invente, j'en tourne la matière dans tous les sens...


Une minute après, les couleurs palissaient à vue d’œil

Tu vois, y'a jamais de contrôle entre deux stations, tu gagnes un ticket à chaque fois, c'est chouette, non ? Cette réflexion me rendit perplexe, je me demandais comment ils faisaient leurs calculs, quelles étaient leurs tactiques : jamais de contrôle entre deux stations ? Le couple, d'un certain âge, n'en était pas à sa première visite de Venise, ils en connaissaient un rayon... Les entourloupes et les astuces, ils les maîtrisaient toutes...

Tu vois, nous voilà à Accademia, ni vu, ni connu, je t'embrouille, ça te dit de visiter le musée ? Elle continuait de s'étonner de cette histoire de trajet sans contrôle... Alors ça, disait-elle, c'est quoi cette histoire de traghetto ? Je ne savais pas que ça existait, c'est bien pratique, tu connaissais, toi ? Ni oui, ni non, je n'ai pas entendu la réponse...

Elle avait découvert, l'histoire ne dit pas comment, qu'on pouvait, pour quelques euros, traverser le Grand Canal (qui ne comporte que quatre ponts sur tout son parcours), sans prendre le gros vaporetto. Le traghetto vous fait traverser sur la rive d'en face en quelques minutes, on se fait "gondoler" par le passeur en quelques coups de rames. Ce petit tour de passe-passe plait à tout le monde, ça fait très couleur locale, cette grande barque noire peut faire traverser plus de 10 personnes à la fois. Les Vénitiens, bien sûr, s'en servent beaucoup, ils restent debout durant le petit trajet, c'est très pratique, rapide et pas cher...


Le chat au basilic, moi qui ne suis pas une mère chat, cette nature vivante m'avait touchée, dans une petite cour bien cachée du monde


Au musée Accademia, depuis quelques années, avec la nouvelle direction, le prix d'entrée est passé du simple au triple, très peu de réductions, plus de gratuité pour les seniors, dont j'avais amplement profité, j'allais au musée plusieurs fois dans le mois, je m'arrêtais à chaque tableau, j'essayais de le retenir par cœur. Imaginez, rien que des peintres vénitiens du XIV au XVIIIe, l'ordonnancement des vingt-quatre salles respectait l'ordre chronologique, je prenais des photos, beaucoup de photos, et puis les photos même sans flash furent interdites aussi... Accademia s'était mis à l'heure internationale...

Je n'y suis pas allée une seule fois dans le mois, je fus très prise par ailleurs...

Devant le musée (un ancien couvent magnifique), des jeunes en habits de théâtre, robes à paniers et perruques de coton, tentent de vous vendre des billets pour des concerts Vivaldi... J'ai toujours trouvé ça ridicule, pas du tout grande classe, même un brin vulgaire, du Disneyland à la sauce Vivaldi, c'est bête à pleurer... Mais ça marche, je ne sais combien de billets sont vendus à l'arrachée, les jeunes déguisés sont adroits, souriants, convaincants sûrement... Par ici la bonne soupe...


Dans cette merveilleuse cour, il y a aussi les téléphones qui sonnent

À Venise, il y a énormément d'endroits où l'on donne des concerts, où l'on entend de la musique, y compris au Palais des Doges, tous les lieux sont propices à la musique : les églises sacrées et déconsacrées, les cloîtres, les palais, l'Opéra de la Fenice, les centres culturels, les scuole, le centre de musique romantique française, la place Saint-Marc, les campi, les fêtes de quartier, les ouvriers sur les échafaudages... Les musiques d'aujourd'hui s'échappent des bateaux à moteurs qui passent au fil de l'eau.... Je ne sais toujours pas pourquoi l'on dit en premier que Venise est la ville des amoureux. Pour les rendez-vous, c'est peut-être plus sûr, plus pratique ? Pas de voitures, pas de feux rouges, moins de bruits pour que s'entendent les mots d'amour ? Et puis la musique adoucit les mœurs, alors les mots d'amour forcément viennent facilement, peut-être ?



Mais le concert le plus violent reste quand même celui des couleurs


Do




Mi


Fa


Sol


La

Venise est une boîte de peinture, il faut être là à toutes les heures, programme difficile, je suis restée trop longtemps à boire de l'eau sur des terrasses ombragées, j'ai regardé autour de moi avec délice, sans sortir mon appareil photo...

lundi 5 septembre 2016

Venise... Au fil de l'eau du Grand Canal (2)


Sans titre mais avec couleurs, ombres et lumières, il fait chaud !

Sur le Grand Canal, je puise des quantités d'histoires que j'arrange à ma manière, mais jamais très loin de l'original...

J'étais assise à l'arrêt du vaporetto, à l'ombre, il faisait une chaleur à trépasser, j'avais pourtant ma robe de lin, mon chapeau de paille, mon éventail et ma petite bouteille d'eau, mais j'y trouvais encore à redire... Je souhaitais la pluie, le vent, l'orage, la tempête, le soulèvement des eaux...


Il faisait si chaud que je suis allée prendre le frais à Mazzorbo

J'attendais avec patience le bateau, pour aller ?... Je ne m'en souviens plus.

Tous les petits recoins avec ombre étaient pris, j'avais une belle place assise bien à l'abri du soleil, j'essayais de me tenir tranquille, tout mouvement inutile est totalement inutile, quand il fait chaud il ne faut pas bouger, pour éviter de faire marcher la machine : transpirer, rouspéter, avoir chaud...

Comme une apparition, je vois venir une dame, toute menue, fragile, en habits d'apparat...


Mazzorbo, une île où je sens le vent dans mes voiles quand il fait trop chaud

Elle avait une robe sans décolleté, ras du cou, bleu marine, sobre, chaussures assorties, un petit sac qui se tenait dans la main, petite main, et... Une magnifique étole de soie blanche transparente comme de l'eau, parsemée de petites fleurs de toutes les couleurs, une mousseline si fine, gracieuse comme celles qu'on voit sur les tableaux de Raphaël et des peintres de la Renaissance, il suffit d'un trait un peu plus appuyé au peintre pour nous la faire percevoir, sur un front, une épaule : un voile d'une finesse extrême, qui met en valeur tout le reste, et que je trouve toujours admirable...

La dame du tableau était là bien là, au chaud dans son étole du dimanche, qui enveloppait entièrement ses petites épaules, croisée sur le devant avec élégance, pour éviter les faux plis. Quiconque en a porté connaît bien la douce chaleur que procure la soie, même la plus plus fine. Cette apparition me fit réfléchir : soit la dame avait eu hâte de porter cette merveille, achetée il y a peu dans cette belle ville de Venise, soit elle était frileuse et avait rajouté cette touche d'art qui ennuageait si joliment sa toilette, soit elle voulait ressembler aux Madones des œuvres qu'elle venait de voir au musée Accademia... Je n'ai jamais trouvé la réponse à l'énigme, mais en montant dans le vaporetto, j'ai pris soin de la laisser passer la première... Si vaporeuse !


Dans l'ombre de la petite église de Mazzorbo, la Vierge médiévale et son enfant

Remarquez, il m'est arrivé à moi aussi de porter une belle chose que je venais d'acheter, un peu à contre emploi, tous les arguments de raison tombaient les uns après les autres : il fait frais, ce n'est pas le moment de mettre ça, mais si finalement, dans cette salle de spectacle il fera très chaud, je serais très bien, quand même je risque de prendre froid sur le chemin, mais non, finalement en marchant vite, tu auras vite fait de te réchauffer, ce n'est pas un peu léger sous mon manteau, mais non, justement ça sera très élégant, surprenant, très à contre-courant, quand même dans le métro, non ? Si ? Bon, allez, je vais le mettre... L'histoire de l'étole de soie m'était familière...


Ce jour-là il y avait un petit parchemin dans les bras de la Vierge, un vœux, une supplique, un chagrin, une demande ?

Par tous les temps nous achetons des vêtements, des atours, que nous voulons mettre séance tenante, pour les plus impatients, bien entendu. Alors il faut supporter le décalage avec le temps ou la circonstance, les belles choses n'attendent pas pour se montrer, la vie passe si vite... Il y en a qui savent attendre le bon moment, les sages, les timides ? J'avais une très chère tante qui attendait longtemps avant de porter le dernier vêtement acheté, il pendait dans l'armoire des jours et des jours, bien visible, mais le moment tardait pour le mettre, il lui fallait l'apprivoiser, l'hésitation l'emportait à chaque fois, elle n'était pas assez bien pour lui, jusqu'au jour où elle se décidait, après un rodage parfait, elle ne le quittait plus, il fallait en profiter, vite, la vie passe si vite...


Barques en attente d'eau fraîche à Mazzorbo, il fait si chaud !

Mes amis, à bientôt pour le numéro suivant...


jeudi 1 septembre 2016

Ma voisine a le melon !


 Le melon de ma voisine

Incroyable, inimaginable, fantastique, extraordinaire !!! Bon, là, Danielle, tu exagères sûrement !

Pas du tout, je vous explique l'affaire :

J'étais venue aux nouvelles du jour chez ma charmante voisine, qui me reçoit toujours avec le sourire, elle est toujours là pour tout le monde, et tout le monde vient chez elle pour papoter, prendre le thé, apporter des clés, remettre un mot, déposer un paquet, faire des essayages de couture, enfin bref, ma voisine du dessous est parfaite ! Quand elle invite ses amies à déjeuner, en été, elle dresse une petite table sur son balcon, ouvre le parasol, mets des serviettes fleuries, elle se fait la vie belle et enchante son entourage...

Dans des aquariums, elle garde les animaux de son fils, poissons, tortues et même quelques serpents très gentils, qu'elle nourrit sans peur et sans crainte comme une vraie professionnelle. Ma voisine est parfaite, rien ne lui fait peur, rien de l'embarrasse, je ne l'ai jamais entendu dire "du mal" de personne, elle est motus et bouche cousue, pour elle le silence est d'or, pour la paix des étages, ma voisine est parfaite !

Toujours prête à rendre service, arrosage d'été, gardiennage d'hiver, en toutes saisons vous pouvez lui demander son aide, ma voisine est parfaite !

Donc, j'étais venue aux nouvelles, après mon séjour à Venise, ma pause en Bourgogne, nous avions beaucoup à nous dire : la famille, les amis, le quartier, l'immeuble, le monde entier, on verra après... Nous sommes passées aux fleurs du balcon, en parfaite santé, les géraniums étaient splendides.

J'ai un melon dans mes géraniums ! Un melon ? Oui, un melon... Mais que me racontes-tu chère voisine ?

Je t'assure, quand j'ai voulu enlever des feuilles de géraniums dans ma jardinière, ça m'a piqué... Ah bon, ça t'as piqué ? Oui, alors je me suis penchée et je l'ai vu...

En me disant cela, elle souleva les feuilles piquantes et je l'ai vu, un magnifique petit melon de porcelaine, de poupée, de nature morte, un bijou ! Dans la jardinière de la saison précédente, remplie de fleurs rouges et blanches, il y avait un gros œuf de melon, une petite perle rare, une pépite de jardin, une anomalie réjouissante, une rareté de saison, un petit melon grand comme un mouchoir de poche... Il avait grandi là, personne ne savait d'où il venait, un bon pépin avait volé jusque-là, la révolution sur un balcon ! Espérons qu'il sera bien sucré...

J'ai aussitôt sorti mon téléphone pour prendre la photo, le soleil était gênant, il inondait trop le trophée : attends, j'ouvre le parasol pour faire un peu d'ombre. Attends, voilà, comme ça, je le tourne, ça te va comme ça ?

J'ai pu prendre la photo, magnifique, éblouissante, et je vous en fais cadeau !

Après, je reprends mon périple de Venise, il me reste encore quelques sourires à partager...

À bientôt les amis...


Le melon nain, gros comme un paquet de billes en verre