mardi 30 août 2016

Venise... Au fil de l'eau du Grand Canal (1)



C'est ici, au pied du pont du Rialto que cette boutique de vêtements pour gondolier a établi ses quartiers, impossible de la louper !

Je vais vous en faire un concentré, pour ne vous donner que le meilleur... Sur le vaporetto, les bavardages sont nombreux, les craintes, les incertitudes, les mots doux, les mots d'orage, tout y passe. Comme je ne comprends que le français, tous les dialogues sont en version originale scénarisée...

Ils étaient quatre, lui et elle, un peu enveloppés, casquettes sur la tête, bronzés, contents mais très préoccupés ! Tu vois pas qu'elle tombe tout le temps ? Ben, faut bien la mettre, bien enfoncée sur le crâne. J'y arrive pas, il bouge tout le temps, elle, ça va, ça tient, mais lui, impossible...


On ne plaisante pas avec le costume du gondolier

À leurs pieds bougeaient dans tous les sens deux petits chiens de manchon habillés en dimanche, chacun un paletot rouge et la casquette qui allait avec : une seule casquette tenait très bien, l'autre tombait tout le temps... Le chien gesticuleur se faisait gronder...

Pendant tout le voyage sur le Grand Canal, rien ne les a passionné plus que la situation agitée des casquettes sur les têtes de chiens. Il y avait un public captif : les enfants, regardez les petits chiens, comme ils sont beaux, comme ils sont mignons, oh ! Comme ils sont bien habillés... Quelques grandes personnes souriaient aussi du spectacle...

Tous les palais de cette route royale pouvaient aller se faire rhabiller, la fantastique aventure du Grand Canal, l'inimaginable histoire de ces façades toutes plus belles les unes que les autres, avec leurs jardins remplis de roses et de statues, les terrasses, les balcons dessinant des décors de cinéma, rien de tout ça ne réussissait à retenir l'attention de ces montreurs d'ours !

Papa, maman et leurs deux petits chiens sous les bras, sont descendus à Rialto...


Le marché de Rialto fermé le lundi, est incendié avec les couleurs des bâches, en face le miraculeux palais de la Ca' d'Oro 


Justement la Ca' d'Oro à marée haute, les pieds dans l'eau

On ne peut pas quitter le Rialto, j'y reviens toujours, pas à cause des tramezzini délicieux, et encore pourquoi pas, mais à cause de tout ce que je ne connais pas encore, caché dans les replis des ruelles.

J'aime ce quartier car il y a de la vraie "vie du coin" : des cafés, des restos, des bouchers, des charcutiers, des marchands de toutes sortes, et même un très talentueux joaillier. Suivant les heures du jour, ce n'est pas le même public qui se retrouve dans les bars... Il y a toujours quelque chose à voir... Suivant les heures du jour, les couleurs varient et il faut être là au bon moment pour les saisir... Les petites rues sont fraîches, allons plus loin...


L'enseigne d'une ancienne pharmacie (Alla Testa d'oro) également aux pieds du pont du Rialto, mais du côté Bartoloméo, une tête en bronze qui signalait la vente d'une espèce de remède universel, qui guérissait (À peu près) tout : la theriaca

Aujourd'hui encore, dans ces petites rues, il m'arrive de tourner en rond, de me sentir seule et désorientée, avec plaisir... Cherchant toujours les mystères de cette ville...

Par exemple, je ne m'étais jamais aperçue qu'il y avait une belle sculpture de l'Annonciation sur la façade des piles du pont du Rialto (côté San Marco), vous l'aviez vue ?


D'un coté du pont : L'ange Gabriel


En face sur l'autre pile du pont : La Vierge Marie

Du côté de Rialto, il y a des centaines de petits mystères à découvrir, voyez :


La porte la plus penchée avec sa menuiserie spécialement adaptée par le menuisier


La porte la plus ventrue pour laisser passer les tonneaux



Le bar aux délicieux tramezzini


Le minuscule brocanteur "un peu à l'ouest"


Une merveilleuse glycine dans une petite cour, bien à l'écart




Les arches de soutien entre deux petites rues


Dans les lumières du jour

Non, vraiment je ne m'en lasse pas, à Rialto il se passe toujours quelque chose...

Mes amis à bientôt pour les numéros suivants...

8 commentaires:

ELFI a dit…

tu as bien décrit la situation avec les chiens... quand nous nous promenons...c'est exactement la même chose... mais les notres n'ont pas d'habits, les pauvres :))))
mais ils nous empêchent pas de regarder les beautés du monde...je t'embrasse, la voyageuse contemplative!

Brigitte a dit…

Ma photo préférée ... Celle avec la glycine qui grimpe, qui grimpe vers le ciel bleu !
Je me suis bien balader à te suivre pas à pas .
Bises du soir

Danielle a dit…

Merci chère Elfi, tu me rassures un peu sur les chiens :-))))

Et les beautés du monde je sais que tu les regardes avec passion.

Gros bisous

Danielle a dit…

Brigitte, cette glycine était superbe, et si haute, si haute, vers le soleil...

Merci de me suivre.

Grosses bises du soir à toi.

Marie Claude a dit…

J'aime toujours autant tes anecdotes "croustillantes".Que restera t-il à ces personnes de leur visite à Venise,un souvenir de casquettes....Un peu triste non?!!

Malgré tes nombreux séjours dans cette ville,tu arrives toujours à découvrir des endroits cachés,et j'ai bien apprécié cette balade!
A bientôt pour la suite.
Une belle journée à toi sous le soleil.
Bisous du matin

Danielle a dit…

Marie Claude, oui, je découvre toujours Venise apres 15ans de visites, l'année prochaine je m'occupe de la basilique:-)))

Grosses bises du soir.

Les Idées Heureuses a dit…

Je te lis aujourd'hui dimanche, de Venessia...un régal ton regard sur les choses de la Cité...dis moi j evais continuer à t'écrire dans les autres passagi de ta plume maus tu as oublié la colombe sur le ponte del Rialto, tu l'as vu???

Danielle a dit…

Oui, chère Martine j'a vu la colombe:-) mais comme j'adore cette allégorie de l'Annonciation, je n'ai parlé que d'elle, fais nous une belle photo de la colombe:-)

Bon, très bon séjour à toi, prends ton temps et sois heureuse dans cette ville que tu aimes tant.

Je t'embrasse très fort.