dimanche 31 mai 2015

Mes petits coups au coeur... Les suivants...

Histoires d'aquarelles :


 La petite aquarelle trouvée aux Puces, ré-encadrée... (voir le post précédent)

J'ai couru chez Leroy Merlin qui fait de la baguette au mètre, pas chère, et voilà le résultat ! Impeccable... Je lui ai trouvé une place sur mes cimaises, à quand la suivante ?

Je me souviens... Il y a au moins trente ans, je chinais déjà à toutes les Puces, et mes yeux partaient dans tous les sens, j'avais un goût très prononcé pour les aquarelles et les verreries... Mais je regardais toujours un peu ailleurs, je restais des heures à fouiner et quelque fois je partais vite au bout de quelques quarts d'heures, j'en avais assez... Je suis une inconstante, constante.


La première aquarelle achetée il y a trente ans sur les Puces

Je me souviens de l'achat de ma première aquarelle, elle était par terre près d'un vendeur à la sauvette qui tentait sa chance, il avait mis toutes les œuvres à vendre, pêle-mêle sur le trottoir, pas très loin des commerçants patentés, la négociation fut rapide, je n'avais rien négocié du tout, bien contente, j'ai payé ce qu'il me demandait (peu de chose), et je suis partie avec mon trésor sous le bras, toute heureuse. Il y avait dans ce bouquet le premier vase transparent de ma petite collection et des roses élégantes, gracieuses, ça suffisait à mon bonheur du jour... En rentrant j'ai couru chez ma voisine qui était de mes amies, et je lui ai dit : regarde ce que j'ai trouvé, elle s'est émerveillée comme moi... Mes enfants m'avaient dit aussi : tu as trouvé quoi, maman ? C'est très joli.

Je l'ai laissée dans son cadre d'origine et je suis passée à l'achat des autres fleurs et paysages au fil des années...

La rose rouge et les autres :


La rose rouge (voir post précédent) et les autres...

La rose rouge de 15 jours est restée dans le même état comme au musée de cire, j'ai cueilli les autres roses roses d'hier, chemin faisant, tout près de chez moi, dans des endroits pas interdits, près des maisons en construction, elles sont bien vivantes et vont sans doute demeurer dans leur beauté quelques jours, j'aurais le plaisir de voir leurs pétales tomber un à un... Elles ne feront pas mentir Ronsard... Mignonne... Cueillez ,cueillez votre jeunesse...

Mes films :


Du réalisateur allemand Giulio Ricciarelli

Encore un film sur la dernière guerre ! Oui, encore un beau/bon film sur comment le cinéma allemand revisite son histoire, à partir de faits, de personnages ayant existé. Un jeune procureur se dresse contre l'oubli, le cinéaste allemand Giulio Ricciarelli nous renvoie aux pages les plus noires du IIIe Reich. Le long-métrage, emmené par Alexander Fehling, s'inspire de l'histoire vraie du juge Fritz Bauer, et de trois procureurs de Francfort qui ont instruit un procès retentissant contre les anciens tortionnaires d'Auschwitz dans les années 1960. Bien mené, avec force et subtilité, les témoignages des survivants du camp d’Auschwitz qui parlent, nous saisissons seulement les premières phrases, discrètement suffisantes pour nous bouleverser... A la fin du film, quand le prologue précise le nombre de condamnations réelles, on est saisi par le peu de responsables qui ont vraiment payé pour leurs crimes, les responsables, les complices sont rentrés dans le rang... Et la vie a continué...


Réalisateur Kanu Behl  (Un certain regard - Cannes 2015), premier long-métrage de fiction

L'histoire : il s’agit ici d’un gang de frères, voleurs de voitures d’une brutalité absolue. Mais c’est avant tout la chronique de la vie très ordinaire de cette famille, dénuée de la moindre enjolivure bollywoodienne. Au centre du film se trouve un parfait antihéros, le falot Titli, dernier de la fratrie. Un film à la limite du documentaire, la pauvreté peut mener au crime... La fin donne un peu d'espoir : et si après toutes ces violences, on essayait de vivre autrement, de prendre un chemin honnête ? Et nous nous mettons à espérer avec eux... Excellent film, à voir vite... Je suis sortie vraiment abattue par ce film, si la fin propose d'autres pistes de vies, il n'en demeure pas moins vrai que les limites "imposées" par la pauvreté sont sans fin...



Vincent Lindon, plus vrai que nature

Beaucoup ont parlé avec éloges de la prestation de l'acteur principal Vincent Lindon, un rôle qui lui va comme un gant dans un film qui parle de façon réaliste des effets dévastateurs du chômage, de la violence de certaines entreprises, aujourd'hui le monde du travail ne fait pas de cadeau... Les citoyens sont amenés parfois à vivre l'insupportable... Le personnage joué par Vincent Lindon choisit de ne pas rester complice des coercitions... Un très bon film, qui brise et fait réfléchir, à partir de situations simples et quasi documentaires... 

Le Panthéon, l'église Saint-Etienne-du-Mont :

Vite vite, Ernest Pignon-Ernest a fait quatre grands portraits d'hommes et de femmes qui entreront au Panthéon le jour-même,  de grands résistants de la seconde guerre mondiale, ils sont accrochés sur la façade du Panthéon, j'avais décidé d'y aller dès le matin, avant la cérémonie de panthéonisation qui devait intervenir vers 17h30...


Pierre Brossolette et Germaine Tillon (d'un côté)


Jean Zay et Geneviève De Gaulle Antonidz (de l'autre côté) 

J'ai vu d'un seul coup d'oeil que je ne pourrais pas prendre de photo, seulement des petits bouts, de côté en levant les bras, pas de photos frontales, il y avait un service de police imposant et surtout des chapiteaux montés pour l’événement pour accueillir les personnalité, ce qui fait que la façade du Panthéon n'était pas visible dans son entier, raté !

Je me souviens d'avoir vu eu la chance d'assister à un des deux représentation de l'opérette Le Verfügbar aux Enfers de Germaine Tillon au théâtre du Châtelet en 2007, une création mondiale à l'occasion du centenaire de sa naissance, un souvenir impérissable, elle avait écrit cette opérette avec ses codétenues de Ravensbrûck en octobre 1944. Sur des airs de Reynaldo Hahn, Camille Saint-Saens, Oscar Strauss, Henri Duparc, Henri Cristiné, Edouard Lalo...qu'elle gardait en mémoire, elle mit aussi à contribution la mémoire collective des déportées françaises qui étaient autour d'elle, elle a conçu un spectacle qui tournait en dérision la vie au camp et... les détenues elles-même. Éblouissante mise en scène, magnifiquement interprétée, avec des solistes, la Maîtrise de Paris, des danseurs des conservatoires municipaux de la ville de Paris et les chœurs des collèges Camille Claudel et Evariste Galois du 13e arrondissement de Paris. J'ai beaucoup pleuré et ri tout à la fois, c'était extraordinaire de légèreté, de beauté, l'émotion intense demeura pour moi tout au long de l'oeuvre... Je ne pensais pas qu'on puisse faire un spectacle aussi merveilleux à partir d'un sujet comme les camps de la mort...  Il n'y avait pas d'avenir à Ravensbrück, mais dans cette oeuvre il y avait de l'espoir, de la fraternité humaine, du fond de l'enfer, les détenues étaient prêtes à rire de tout... Ou de presque tout... La pièce n'évoque ni les enfants ni la mise à mort des nouveaux-nés...

J'en ai encore les larmes aux yeux aujourd'hui et quand je regarde mon agenda de 2007 (conservé comme tous les autres depuis ma retraite), j'y avais écrit : Magnifique !... 


Le soleil n'était pas avec moi, de face, rien à faire, j'ai fait volte face vers l'église Saint-Etienne-du-Mont, juste sur la place, voilà longtemps que je voulais la visiter en pleine lumière, l'occasion rêvée...


L'église Saint-Etienne vue de l'est...


La splendeur du jubé du 16e siècle, le seul existant à Paris



Les deux anges de part et d'autre du jubé


 Le jubé isolait les prêtres des fidèles


Les grandes orgues du 17e siècle

L'église accueille les dépouilles de Pierre Perrault, père de Charles Perrault, Pascal et Racine...


Clé de voûte de la Renaissance

La lumière du jour inondait l'édifice, il y avait peu de monde, je profitais de ce moment exceptionnel...

Et puis est venu un gros groupe de jeunes allemands, j'ai arrêté ma visite, mon téléphone sonnait, tout me poussait dehors...

Je ne vous ai rien dit sur la chaire en bois du 17e, splendide, la chasse de Sainte-Geneviève, la mise au tombeau, groupe de huit personnages en terre cuite qui date de la fin du 16e, une suite de très beaux vitraux, une autre visite s'impose... Il y a beaucoup, beaucoup à voir dans cette église...

En repartant vers le métro j'ai aperçu ce beau mur peint d'Alechinsky dans la rue Descartes, juste à l'entrée du quartier Mouffetard-Contrescarpe.

Le mur peint :


L'arbre bleu de Pierre Alechinsky (mur peint de l'an 2000)

Dans le prochain numéro je vous parle de ma visite à la Villette, du déjeuner avec mon fils près du Zénith, et des couleurs de l'oeuvre de Felice Varini...

vendredi 29 mai 2015

Mes petits coups au cœur... Les premiers...


L'aquarelle avec les roses dans un vase transparent


L'aquarelle :


Il faisait ciel bleu avec petits nuages, pas de vent, pas de pluie, l'idéal pour aller chiner aux Puces de Montreuil, une promenade qui m'assure un dépaysement total et aucune pensée négative, ce marché m'absorbe complètement, il faut avoir les yeux partout donc impossible de philosopher, et c'est tant mieux ! Vous imaginez un peu ma tête pleine de pensées et d'objets, quel cafouillage, quel encombrement, un chantier impossible à suivre...

Je saute du coq à l'âne : Ah ! le beau petit sac, voilà des petites sandales qui feraient bien l'affaire, elle m'a l'air parfaite cette centrale vapeur, mais voilà des perles très jolies, une poignée pour 1 euro c'est zéro, j'achète, je me suis mise instantanément à penser léger, je vais faire un joli collier...

En deux heures, j'avais fait le tour des stands, malaxé des tonnes de chiffons, regardé des monceaux d'objets. Sur le chemin du retour je tombe en arrêt devant une jolie aquarelle de roses jaunes dans un vase transparent (j'adore les vases transparents); 2 euros ! J’achète dare-dare, je ne me suis pas posée la question habituelle : où vais-je la mettre ? On verra bien, tu vas trouver une place sur tes cimaises, allez hop !


Réouverture de l'atelier perles (des Puces)

L'atelier de perles, et la rose immuable depuis une semaine :

En arrivant je me suis mise au boulot : le fil de nylon, les pinces et beaucoup de réflexion, à cet instant le temps ne compte pas, j'installe mes perles anciennes (en plastique, très légères, des années 60), je fais et défais les assemblages, jusqu'à obtention d'une certaine satisfaction.

La satisfaction est toujours momentanée...

Je ne porte jamais mes colliers, je les donne à mes familières qui aiment les avoir à leur cou... J'en suis très honorée...

Pour ceux qui achètent des roses chez un fleuriste, vous avez sans doute remarqué ce phénomène, les fleurs d'aujourd'hui restent fraîches comme une rose, elles durent facile une semaine exactement, dans la même position que celles que l'on fait en papier ou en soie, sans surprise, et tous les lendemains matins, elles sont identiques, ni les feuilles ni les pétales ne tombent. La rose tient beaucoup mieux le coup que les humains, pas de trace de vieillissement, pas une ride, pas de fléchissement, jeunesse éternelle sans changer l'eau... Ronsard réécrirait ses vers à Cassandre avec une autre fleur, une qui se fane vraiment : le coquelicot...

L'acte de naissance :


Mon extrait d'acte de naissance
L'année dernière, j'ai perdu ma Carte d'Identité en Italie, je pensais qu'on me la renverrait par la poste...

Il faut maintenant que je me décide à la faire refaire, pour cela j'ai demandé à la mairie de mon lieu de naissance une copie de l'acte de naissance, je l'ai reçue trois jours après, et j'ai vu que c'était mon père qui était venu déclarer ma naissance trois jours après, à 9h et demie...

La jardinière de légumes de printemps :







Cuisson dans ma sauteuse

L'autre jour, en sortant du cinéma et en remontant la rue Montorgueil j'ai acheté des petits pois tout frais. Un délice, je me souviens que ma mère adorait cuisiner les premières jardinières du printemps, de plus elles ressemblaient beaucoup à celle-ci !




Le beau film de Desplechin :

Avant de remonter la rue Montorgueil et d'acheter mes petits pois de printemps, j'avais vu le film d'd'Arnaud Desplechin "Trois souvenirs de ma jeunesse", j'ai surtout aimé le troisième souvenir, qui efface entièrement les deux premiers, son amour de jeunesse perdu : magnifique, des dialogues éblouissants, drôles, émouvants, à l'image des deux amoureux, les acteurs sont remarquables de fraîcheur, de sensibilité, une vraie réussite..

Et puis les jours suivants j'ai eu d'autres coups au cœur...

lundi 18 mai 2015

Marseille... Mes petites merveilles (Belle) Saison 2 !


La piscine juste en dessous de chez l'hôte qui m'accueillait à Marseille


Ici le Paradis, loin du bruit de la rue...

La petite terrasse de mon hôte, située au dernier étage de l'immeuble, m'offrait cette vue plongeante chez le voisin du rez-de-chaussée :  un petit coin de couleurs, de lumière et de calme, bien à l'abri de la grande voie de circulation très intense, un périphérique interne... Nous étions à un petit quart d'heure de la Canebière.

De notre perchoir, sur la terrasse toujours ensoleillée, nous pouvions voir loin :


Le petit bout de terrasse lavandée


La mer matin et soir (un petit bout)

Ma première promenade fut pour la rue d'Aubagne, une petite rue pittoresque qui descend jusqu'à la Canebière. Ici, tous les commerces se côtoient avec une diversité incroyable, qui rend fou, car tout vous attire, l'abondance vous foudroie : les fruits et légumes, les épices, les fruits secs, les poudres de perlimpinpin, les bons œufs et le lait venus directement de la ferme d'a côté, les poivres, les dattes et les figues... La rue commence (dans le haut) par le coupeur de feu, magnétiseur, imposition des mains, qui reçoit sur rendez-vous, honoraires conseillés 20 euros minimum, sa boutique est largement ouverte sur la rue et son salon d'attente est souvent plein... Viennent ensuite le tailleur, le retoucheur, la couturière... Au début de la rue, une petite place s'enroule autour d'une fontaine un peu rouillée, quelques tables et chaises vous accueillent pour y déguster un petit verre ou un café, la rue est piétonne.

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La petite place du début de la rue


Le siège du coupeur de feu

La rue d'Aubagne et toutes les rues perpendiculaires à elle sont pauvres, un peu délabrées, voire insalubres, mais vivantes. La station de métro qui les dessert s'appelle Noailles, avant l'arrivée du métro (1978) cette rue était prospère, on y trouvait des joailliers et des marchands de meubles, aujourd'hui de nombreux restaurants africains et maghrébins à prix modiques, des boutiques que j'appelle d'Ali-Baba remplies de tout ce que vous voulez en épices, fruits de toutes sortes et même des encens pour lutter contre la jalousie, les mauvais sorts et autres troubles de la vie... Le patrimoine immobilier vétuste doit être au plus bas de sa cote, ainsi il y a du monde dans les lieux... Les loyers ne sont pas chers...

Après la petite place, juste en face du coupeur de feu, il y a une église du 19e siècle dont les grilles sont fermées, très grise, poussiéreuse, déconsacrée en 193. Elle était divisée en trois niveaux, au sous-sol un cinéma, au rez-de-chaussée un théâtre et au 1er étage un lieu de culte arménien. Aujourd'hui seul le théâtre Mazenod continue de fonctionner...

Le voyage continue avec les les épiceries d'orient où on trouve tout ce qu'on était venu chercher et même beaucoup plus, alors bien sûr les tentations sont fortes, les imprévus, les indispensables rendent  forcément les achats obligatoires. Le patron connaît tout sur tout, il ne décolle pas de sa caisse enregistreuse, la balance pèse le moindre souffle, les clients font la queue avec le sourire, ils écoutent les conseils éclairés d'Ali : si votre mari est infidèle, mettez ça sous le matelas, les mauvais rêves oubliés avec cet encens, la colère surmontée avec cette poudre, vous l'aurez compris ici vous reprenez du poil de la bête, la vie va enfin pouvoir être belle à jamais :








Ici vous avez sûrement oublié quelques chose ?

Mais dans la rue la concurrence est rude, d'autres magasins comme celui-là vous attirent avec une autre présentation, forcément vous ne voulez rien rater, voyons voir :




De quoi parfumer vos plats, vos gâteaux, pimenter vos salades, étonner vos amis...

Les magasins ont tout du marchand de couleurs, on pourrait peindre des tableaux avec le piment, le curcuma, un peu de poudre de poivre blanc... Très belle couleur aussi le clou de girofle moulu, on pourrait se régaler de tableaux parfumés...

Tout en bas de la rue il y a un magasin, une vieille quincaillerie (1827) la plus vieille de France encore en activité, appelée La maison Empereur, c'est une institution à Marseille, j'ai donc voulu absolument la visiter de fond en comble... Je n'ai pas été déçue : on trouve ici tous les ingrédients qui peuvent se trouver dans une droguerie, les clous et les boulons, les ampoules électriques et aussi les ustensiles de cuisine, des plumeaux, des brosses et les produits d'entretien, des Eaux de Cologne, des jouets, etc, etc. On sent bien que la droguerie est devenue un grand bazar pour Marseillais et touristes, sans doute un peu plus cher qu'ailleurs mais ça reste à vérifier... Pourtant la lutte pour la survie est réelle, l'enseigne travaille dur pour résister à la concurrence, elle se spécialise en produits de tous genres, français...














Choix... Et service accueillant impeccable...

Certaines rues adjacentes n'ont aucun commerçant, rien que des pots de fleurs alignés par les habitants, pour faire beau ! Opération menée tambours battants par une association du quartier invitant les gens au tout végétal, l'effet est garanti superbe !


La rue végétalisée

Un peu plus loin, presque sur le Vieux Port, je suis tombée en arrêt devant cette chapellerie qui avait gardé un petit je ne sais quoi du temps passé, le nom en or luisait au soleil...



La boutique devant, derrière, toute pareillement belle

Pas de photo de la Canebière, car cette grande avenue est triste, beaucoup de magasins sont à vendre ou fermés, le monde s'y presse pour arriver au port, ou pour faire des courses dans les rues avoisinantes, les Champs-Elysées de Marseille sont comme les Champs-Elysées de Paris : moches !

En revenant de Marseille j'avais peu de choses en plus dans mes bagages, mais des trouvailles précieuses :


Inventaire : un couvercle en verre de 22 cm que j'avais cherché et jamais trouvé à Paris, deux bols transparents, un bec verseur en verre, des petites étiquettes à confiture trop mignonnes, du romarin cueilli sur l'île du Frioul, du poivre délicieux de Kampot, des raisins secs géants, le billet du spectacle de musique contemporaine où je me suis beaucoup ennuyée, j'y ai vu des tas de gens qui dormaient en attendant la fin...