samedi 21 février 2015

Il giorno delle sorelle... Février 2015, le retour dans le 13e arrondissement...


La fête du Jour de l'An dans le quartier chinois du 13e arrondissement de Paris (Pagode de l'amicale des Toechew de France) : l'encens pour les vœux...

Nous avions décidé d'y revenir (dans ce quartier), la fête battait son plein, le rouge et le jaune se disputaient la rue, les étalages étaient en feu... Les clients se pressaient dans tous les sens...


Le rouge et le jaune illuminent la rue



Le rouge est mis !

Vous vous souvenez ? Pour ceux qui suivent les périples mensuels delle sorelle, nous étions déjà venues dans le quartier le mois dernier, mais il pleuvait tant que nous n'avions même pas pris nos appareils photo, ce jour de février nous était plus favorable : ciel gris mais pas de pluie, ou si peu...

Comment vous raconter notre balade sans trop me répéter ? Petite soupe vietnamienne dans un énorme resto toujours plein à craquer, en une demi-heure de temps... Puis, café, pour cela il nous a fallu remonter un peu vers la place d'Italie, car sur les avenues de Choisy et d'Ivry, pas de bistrot en vue... En passant devant les frères Tang nous avons été attirées par un crépitement de sifflets, et avons vu des drapeaux rouges et jaunes qui flottaient au vent, une grosse escouade de salariés des frère Tang manifestait leur mécontentement pour leurs salaires trop bas...


La fontaine Wallace en rouge ! (depuis longtemps...) 

Nous voilà à pied d'oeuvre pour prendre des photos, et découvrir la dalle des Olympiades et les deux pagodes du quartier en ébullition... Sur la dalle, un nouveau marchand de frites a fait son apparition... Les toits en pagodes, architecture qui coïncide avec le thème asiatique d'aujourd'hui, alors que la construction des Olympiades date du début des années 1970 : l'immigration asiatique et son installation dans le quartier datent des années 1990, soit 20 ans plus tard... La pagode bouddhiste de la diaspora chinoise Teochew date de 1990 (sur la dalle), elle est grande de 200 m², sans doute aussi plus fréquentée et plus riche que celle de l'Association des Résidents en France, d'origine indochinoise, (très mal) installée dans un parking de l'avenue de Choisy, et qui date de 1989... Ce complexe immobilier appelé Olympiades est composé de 2855 logements (dont 1530 HLM/ILN), il a eu du mal à se remplir, il ne plaisait pas, le poids démographique de la population asiatique est bien moindre que son poids économique.


Aperçu de la dalle des Olympiades... Avec ses toits en pagodes


Le marchand de frites rutilant, pimpant, fracassant...

Avant de nous retrouver sur la dalle nous avions sillonné la galerie marchande où il se passe toujours quelque chose... D'abord les couleurs, les scintillements, le bruit, l'agitation, quelques jours avant le Nouvel An c'est assurément normal !


Costumes sur mesure, accueil aimable... Les fleurs de printemps porte-bonheur, sont partout !



 Le choix des couleurs




Petits paquets enrubannés, délices à découvrir...


Dans la pagode bouddhiste de l'amicale des Teochew, tout est en place pour les rites annuels, vous y êtes accueillis avec le sourire, les bâtons d’encens remplacent les cierges des églises, je fais des vœux pour ma famille, mes amis, pour tous ceux qui ont besoin de réussite et de santé, ça fait du monde... Contre une belle petite pièce dans le tronc !








Un voyage exotique magnifique !

La pagode des Résidents Indochinois en France (dans le parking) est beaucoup plus petite, plus pauvre, et ses abords font pitié, entre les poubelles et les voitures... Mais l'accueil est tout aussi sympathique, nous en profitons largement...







Le dépaysement est émouvant et passionnant !


Notre visite se poursuit en traversant tout simplement la rue : ici une belle pâtisserie, et là des marchands de toutes sortes d'objets, des plus kitch aux plus raffinés, des vraies cavernes d'Ali-Baba, je tombe en amour devant une jolie petite boîte en os, assez grande pour embarquer mes remèdes de bonne femme, voyez :


Ma petite boîte de pilules

Encore un bel après-midi, ramassé entre deux rues, une esplanade et des boutiques, mais que de plaisirs...

Dimanche auront lieu les défilés du Jour de l'An, tambours, tenues soyeuses et acidulées, jeunesse, dragons et pétards feront la joie d'un public nombreux, plus nombreux chaque année, massé sur les trottoirs, mais je n'y serai pas...

Nous avions pris une petite avance avec ma sœur... Presque seules au monde dans l'Empire du Milieu...


Paix

lundi 9 février 2015

Le petit échiquier...



Les lingettes :

Vous prendriez quoi à ma place ? Je m'étais adressée à une vendeuse du grand magasin qui remplissait tranquillement au rez-de-chaussée les rayons de savons, tampons, coton... : celui-là, il a l'air bien, c'est pour bébé, il ne doit pas y avoir trop de produits toxiques ? Détrompez-vous, écoutez, moi je suis bio, très bio, mais je peux vous dire que ça ne veut rien dire du tout, celui-là est bien aussi, mais un peu plus cher, voyons voir l'étiquette, ben non, ils ne disent pas grand chose non plus, mais pas du tout, détrompez-vous, même en pharmacie ils ne vous disent rien, vous l'avez pris où votre paquet ? Au premier, bon je vais avec vous, nous allons examiner l'affaire...

Pour un paquet de lingettes que je voulais irréprochables, j'avais fait trois fois le tour du rayon hygiène enfants du premier étage, interrogé une mère de famille pour avoir un avis : prenez ceux-là, ce sont les meilleurs.

Voilà pourquoi je m'étais retrouvée à la case départ du rez-de-chaussée avec mon paquet dans les mains, dans l'incertitude absolue, le doute, l'angoisse peut-être pas, mais le gros doute... La vendeuse était joviale, elle avait besoin de se dégourdir les jambes, changer d'étage, bavarder un peu ça lui faisait du bien, merci beaucoup, vous êtes vraiment gentille de vous déplacer avec moi, et hop ! On recommença à zéro, la lecture des étiquettes se fit avec minutie, regardez celui-ci : pas de paraben, pas de parfum, pas de colorant, rien que du bon coton avec un petit produit de rien du tout, c'est parfait, merci mille fois... J'en ai marre de travailler, toujours la même chose, ranger les rayons, noter, commander... Ah ! Si je pouvais gagner 200 000 euros ! Vous feriez quoi avec 200 000 euros ? J'ai une maison, mais vous savez j'aurais préféré avoir un HLM, pourtant je suis française "moi", mais je n'ai jamais pu en avoir un... Patatras ! Il fallait tout reprendre à zéro, impossible, pas le temps, en cinq minutes, comment lui faire comprendre que ça n'était pas comme ça qu'il fallait expliquer l'attribution des logements sociaux, j'ai vérifié : pour avoir un logement social il faut être français ou étranger admis à séjourner en France avec un titre de séjour en cours de validité (valable 10 ans renouvelable), les étrangers qu'elle voyait partout étaient sûrement des Français comme elle, il fallait seulement qu'elle rajoute quelques couleurs dans son nuancier... Les différences sont des richesses, pas des malheurs ni des injustices...



Je n'avais pas le temps d'en discuter, je voulais juste acheter des lingettes de bonne qualité, pour un malade qui souhaitait un petit peu de fraîcheur, c'était tout ce que je voulais...

En bas de l’escalator je lui ai dit : prenez un billet de loterie, un truc qui se gratte, nous sommes vendredi, il paraît que c'est le bon jour... Elle me sourit, mais le charme était rompu...

Il faudra que j'en parle sur mon blog, ces rencontres mi-figue mi-raisin, pas extraordinaires, mais tellement déconcertantes, souvent décevantes au bout du compte...

La neige, la neige, la neige : 



À chaque fois je peste, je grogne !

Depuis le début des chutes de neige, tous les journaux télévisés parlent des sports d'hiver comme si c'était l’événement le plus important au monde ! Les vacanciers sur leurs skis font la une des médias tous les jours ou presque ! Les congères, les flocons, les skis, les embouteillages et les commerçants qui attendent les clients, y'a pas plus urgent à dire en ce moment.

À chaque fois je peste, je grogne !

Les statistiques disent (Observatoire des Inégalités) que les vacances à la neige ne concernent que 17 % des français qui partent régulièrement (dont 10% tous les deux ans), au total 8 % partent au moins une fois tous les deux ans. De plus, tout le monde sait que ce type de vacances coûte un prix exorbitant...

Mais les journaux télévisés ne le savent pas, ils font bataille de neige et descentes de pentes à l'ouverture des Infos, c'est immuable, quelque fois même il y a malheureusement des accidents, les imprudents qui font du hors-piste prennent des risques et se retrouvent piégés sous une coulée de neige, les morts même font le lever de rideau, l'information spectacle commence... C'est assommant !

À chaque fois je peste et je grogne, il va falloir que moi aussi je change de disque, que je reste plus souriante, plus optimiste, plus patiente surtout, ou alors il faut que je prenne les Infos avec 10 minutes de retard... Je vais réfléchir !

Le couloir de l'hôpital :




Allez ! On y va, elle nous prit le bras, une de chaque côté, frêle, incertaine, mais téméraire, notre amie avait entrepris de marcher un peu avant le dîner, pour se dégourdir les jambes et se refaire des muscles, nous sommes parties toutes les trois serrées pour la minuscule promenade de santé dans le couloir étroit du service de l'hôpital. Je sentais son bras s'accrocher au mien, profondément, avec confiance, regardant au loin tout le chemin à parcourir. Nous allions à sa petite allure, avec des arrêts fréquents, nous avions tout notre temps pour elle. Le couloir était encombré d'engins de soins : l'un pour prendre les tensions, l'autre à distribuer bonnets, masques et gants pour pénétrer dans les chambres des patients. À chaque obstacle il fallait freiner de nos six fers, mais l'essentiel était de rester amarrées toutes ensemble pour ne pas faire dévier notre malade du moindre centimètre, elle comptait beaucoup sur nous pour réussir son exercice, aller jusqu'au bout et revenir. je sentais à mon bras, jusque dans mes jambes, le poids plume de notre marcheuse résolue, courageuse, notre vacillante marchait sur une poutre... Sans doute un imperceptible souffle d'air qu'elle seule devinait, lui donnait l’élan qu'il fallait pour avancer ...

Elle disait bonjour à tout le monde, tout le monde la connaissait, la laissait passer avec un mot aimable, notre gentil escargot remontait le courant comme un saumon qui vient de naître...

Allez ! Encore un effort, il nous faut revenir, le tournant s'est bien négocié, rien ne bascule ni de gauche ni de droite, notre sportive, château branlant, restait souriante, elle progressait avec ses chaussons de velours à pas feutrés, mesurés, elle économisait chaque mouvement, elle volait très lentement en nous tenant de près, nous l’encouragions, encore une belle longueur à faire, une autre pause ? Sur cette corde raide je me suis sentie seule au monde, nos six bras attachés comme à un mât de navire en pleine tempête, il faut vaille que vaille atteindre l'autre rive...

Je sentais en moi la peine et la joie, de la voir ainsi si faible et pourtant si décidée, si forte en volonté, quand nous sommes enfin revenues à son point de départ, sur son lit, soulagée, contente, fatiguée, nous avions bien travaillé à lui redonner courage, maintenant tu vas te reposer, la nouvelle aventure sera pour demain, d'abord le fauteuil, après le couloir, nous verrons à ta mine les étapes à franchir d'un seul regard, comme tu voudras...

À demain, mange bien, dors bien, sois sage... Baisers... Une fois la porte refermée, le couloir de l'hôpital est resté désert.

Ainsi va la vie vers son mauvais côté...

dimanche 1 février 2015

Il giorno delle sorelle... Janvier 2015


La danse du porte-épingles


Journée en deux images :

C'était notre jour, vous savez, la sortie que nous faisons une fois par mois avec ma sœur dans les rues de Paris, nous fixons notre lieu de rendez-vous dans un petit resto asiatique, impératif,  emportons nos appareils photos, notre exploration commence toujours comme ça... Et en voiture Simone...

Ma sœur avait suggéré le XIIIème arrondissement, le quartier asiatique, tout pour nous plaire. C'est sous la pluie que nous nous sommes retrouvées, dans un restaurant que nous connaissons depuis au moins vingt-cinq ans, il a aujourd'hui refait sa devanture à neuf, remplacé les vieux sièges, mis du blanc sur les murs, mais la cuisine, elle, n'a pas changé de goût. C'était aussi l'occasion de nous offrir nos cadeaux de Noël, entre les raviolis et la soupe, c'est toujours une joie... Le mois de janvier avait très mal commencé, comment toute cette violence allait-elle poursuivre son chemin, nous ne le savions pas...

Il y a eu aussi le soixante-dixième anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, avec les cérémonies, les histoires d'assassinats, l'antisémitisme... Il y avait de quoi parler, se désoler, les questions; nous nous les posions sans y répondre... L'espoir, laissons agir l'espoir, nous avions tout fait, tout dit pour lutter contre le désespoir, chaque chose en son temps, laissons la jeunesse inventer d'autres mots, d'autres actions pour vivre dans la paix et le respect des mondes...

Moi j'ai mangé ma soupe fraîche et délicieuse, ma sœur ses raviolis vietnamiens préférés, nous mangeons comme des oiseaux, la carafe d'eau nous suffit ! Mais pour le bavardage, nous ne laissons pas notre part au chat. Ne parlons pas des choses qui font de la peine, pensons seulement à nous, à ce bel après midi sous la pluie.

Nous n'avions pas apporté nos appareils photos : ah bon ! Il va pleuvoir, on ne pourra pas faire de photos, il fait trop gris, d'accord, venons les mains vides, juste avec les cadeaux de Noël...

C'est pourquoi ce post ne sera illustré que par deux photos, prises avec mon téléphone portable en faisant les courses, en fouinant par-ci par-là, très vite j'ai regretté de ne pas avoir glissé l'appareil dans mon sac, même à l'abri de la pluie il y a de quoi faire des images avec l'éclairage des magasins, des cafés, dans l'espace souterrain on vit comme en plein jour.


Les kakis bien mûrs chez les frères Tang... Brillants, alléchants, colorés sous le soleil des lampes...


Nous ne prévoyons jamais assez grand, ma sœur remplit son sac à dos lilliputien en un tour de main, moi j'ai toujours un sac fourre-tout en annexe de mon petit sac à main (que je porte en bandoulière), ainsi je peux voir plus loin, un achat imprévu est si vite arrivé !

Mais ne vous y trompez pas, notre histoire du jour se termina mal...

Dans notre petit resto, nous n'en finissions pas de parler des malheurs du monde, nos soucis personnels arrivèrent les bons derniers, ne gâchons rien, vivons pour le plaisir de ce bel après-midi. Il pleuvait moins, nous sommes sorties acheter notre dessert dans une grande pâtisserie asiatique, juste à côté, je n'ai même pas eu l'idée de faire la photo, tellement nous étions occupées à observer et à choisir des douceurs inconnues, toutes fabriquées en grande partie avec une base de soja, la couleur intérieure des gâteaux était donnée par les différents fourrages : graines mystérieuses, dattes, fruits exotiques... Nous avons pris tout notre temps pour faire notre choix rendu très difficile : ce vert, ce brun, ce translucide, des petits carrés grands comme des dominos, nos envies était uniquement guidées par la poésie des étiquettes qui annonçaient les couleurs : noix de coco, haricots rouges, fruit durian, gelées, épices magiques... Laissons faire...

Puis nous avons traîné de boutiques en boutiques au premier étage de la galerie marchande des Olympiades, ma sœur avait essayé un charmant pantalon, et hop ! En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, la vendeuse lui avait marqué, coupé, surfilé l'ourlet... Le petit sac à dos lilliputien et mon grand sac à fleurs étaient  pleins de victuailles achetées à l'étage inférieur... Des petites choses qui faisaient plaisir et ne pesaient presque rien au bout de nos bras...

Mais ne vous y trompez pas, notre histoire du jour se termina mal......

L'heure du thé avait sonné plusieurs fois, nous avions l'embarras du choix, ici, même les restaurants servent le thé : deux thés verts s'il vous plait, et nous voilà bien installées devant nos tasses fumantes, dehors il pleuvait encore... Nous avions repris nos bavardages sur les choses de la vie...

Je m'étais mise à l'aise, mon sac à fleurs sur la chaise à mes côtés, pas très loin du comptoir, ce détail a de l'importance, vous allez voir... J'y avais enfoui mon petit sac en bandoulière, il dépassait un peu mais je n'étais pas loin, rien à craindre, le serveur était souriant, peu de musique, seulement le son léger de la percussion des tasses et de quelques baguettes dans les bols. Quelques clients, il était encore trop tôt pour manger, en face de moi cependant un convive lapait goulûment son énorme portion de pâtes sautées, il gardait la tête au dessus du bol comme comme pour faire une fumigation, son coude se levait à peine, il était tout à son affaire, il enfournait d'énormes baguettées de pâtes merveilleusement appétissantes... Nous avons alors déballé nos petits dominos sucrés, moitié pour toi, moitié pour moi, les goûts variaient si peu, encore un essai : celui-là serait-il aux dattes ? Peut-être...

Puis je sentis dans mon dos la présence gênante de deux hommes qui prenaient leur café au comptoir, trop près de moi...

Holà ! Il est déjà cette heure-là ? Allez, il faut rentrer, plions bagages, tu vas de ce côté, moi de l'autre, je prends le tram, toi le métro, la première arrivée téléphone à l'autre, rentre bien, gros bisous, des signes de la main, on se retourne une fois ou deux pour les nouveaux petits signes de papillon, et puis plus rien, nous disparaissons de l'horizon, l'une après l'autre.

Heureusement que nous avions pris nos parapluies, les photos seront pour une autre fois, en février c'est sûr, le beau temps sera avec nous...

Mais pourquoi dis-tu que l'histoire se termine mal ? Raconte un peu : en rentrant chez moi, tout allait gaiement, oui, oui, je suis bien rentrée, et toi ? J'arrive aussi, j'y suis presque, gros bisous à tout bientôt...

Bon alors, c'est quoi la triste fin de l'histoire, c'est si dur que ça de vous séparer ? En fait, tout alla le mieux du monde jusqu'au lendemain matin, au moment où je me suis aperçue que je ne trouvais plus mon porte-monnaie, ni dans le sac à fleurs, ni nulle part ailleurs, incroyable cette affaire, et puis tout d'un coup je refis dans ma tête l'intégralité de notre pause thé vert... J'ai ressenti la présence des deux hommes derrière moi au comptoir... Je voulais en avoir le cœur net, j'ai repris le tram, refais le chemin du thé vert et demandé au patron s'il n'avait pas trouvé un petit porte-monnaie rouge, non, rien ! Ensuite il m'a dit qu'il avait bien vu les deux hommes au comptoir, dont l'un était toujours à traîner dans le secteur, un voleur, un pickpocket, il était gêné de me dire ça mais j'ai bien compris, adieu veaux vaches cochons, envolés les petits billets que m'avait offerts ma sœur pour mon joli Noël... Tu te souviens de notre pause thé vert, ils ont opéré quand tu es partie aux toilettes, c'est vrai, tu as raison, quand je suis revenue ils n'étaient plus là !

Vous voyez bien, amis, que l'histoire s'était mal terminée !



Exactement le même que le mien, mais en rouge !