lundi 21 janvier 2013

Il giorno delle sorelle... La rue de Ménilmuche...



La rue de Ménilmuche (mur peint de Mesnager), qui annonce la montée...

Il fait froid, les trottoirs sont glissants, mais il fait beau, le soleil brille et c'est le jour de notre jour des soeurs, hauts les coeurs, nous y allons !

Nous avons beaucoup de chance, un froid sec, rien de mieux pour faire des photos et lever le nez.

Et si nous faisions la rue de Ménilmontant ? Mais oui, excellente idée, s'il pleut nous irons au musée Maillol admirer Canaletto, nous avions notre plan B, nous pouvions démarrer !

Pour notre jour des soeurs, une fois par mois, tout commence, mes fidèles lecteurs le savent, par notre déjeuner dans un petit resto vietnamien, moi j'ai choisi une belle soupe fumante, pâtes de riz et poulet, un délice. Distribution de cadeaux, ma chère soeur arrive toujours les mains pleines : superbe foulard en soie dont elle ne veut plus, articles de journaux sur des sujets divers qui peuvent m'intéresser, précieusement découpés dans des revues, petits gâteaux chinois que nous prenons avec notre café, pour le dessert, photos, calendrier chinois et même adorables petits tubes de dentifrice, cadeau de mon beau-frère qui est chirurgien dentiste ! Ma hotte est pleine, nous pouvons commander nos plats...




La bonne soupe nouilles poulet fumante !

Les nouvelles des troupes ne sont pas trop mauvaises, le monde arrive en masse sur les coups de treize heures, nous ne voyons rien, nous ne nous pressons pas, le temps s'est arrêté autour de nos baguettes qui vont et qui viennent entre nos paroles.

Le petit gâteau chinois au soja est délicieux, le café que nous avons trouvé sur le Boulevard de Belleville est très accueillant, pour terminer notre tour d'horizon, il est parfait.

Un peu d'histoire avec Wikipedia :

Longue de 1 230 mètres, la rue de Ménilmontant prolonge la rue Oberkampf après le carrefour du métro Ménilmontant (situé à 54 m d'altitude). Elle monte modérément jusqu'à la rue Sorbier (située à 75 m), puis plus abruptement jusqu'à la rue des Pyrénées  104 m), et continue plus haut encore jusqu'à la rue Saint-Fargeau (culminant à 112 m). Il y avait au sommet de la rue un moulin à vent... 



Le haut de la rue, dans le brouillard



Vue avec beau soleil (photo prise sur internet)

Depuis juin 2006, elle est en sens unique vers la montée pour les voitures, alors que le sens inverse offre une vue panoramique de Paris. Bus, vélos et taxis peuvent descendre la rue de Ménilmontant.

L'histoire est courte, pas grand chose à dire sur cette rue qui offre du haut de ses cent mètres d'altitude, un magnifique panorama sur Paris. Il faut donc bien regarder les détails de la vie d'aujourd'hui, il ne reste pas grand chose de la vie d'hier... La chanson de Maurice Chevalier "La marche de Ménilmontant", qui date de 1944, rend hommage au quartier qui l'a vu naître... Et c'est dans cette chanson, qu'il emploie le mot d'argot "Ménilmuche"

Dans la rue pas de monument, pas de belles maisons, pas de beaux magasins...  Beaucoup de cafés :









Beaucoup de magasins sont à vendre, d'autres sous le coup d'une expulsion, l'ensemble de la rue ne fait pas très riche... Quelques spéculateurs immobiliers attendent la grue à la main pour construire des logements qui démarrent gentiment à plus de 6000 euros le m². Le vieil habitat ouvrier a été détruit et remplacé par des immeubles modernes.


Fermé...


Belle expression !




Tout est affaire de décors... Magnifiques !

Au n° 95, de la rue une petite boutique qui ressemble au reste : "Débrouille", ici on vend tous objets artistiques fabriqués avec du matériel recyclé, les prix ne s'envolent pas... Ils ont même ouvert un atelier où on fait de tout avec rien, signalé dans Télérama de cette semaine, s'il vous plait... Bon vent Messieurs-Dames les inventeurs... Bonne vie...


 Signalé dans Télérama de cette semaine !


Avis à la population...







De tout avec pas grand chose...

Au n° 6 de la rue, un petit chemin de campagne bordé de petites maisons, entièrement en cours de rénovation, nous réserve une belle surprise... Bientôt ici tout se vendra à prix d'or... Il n'y a plus qu'à attendre...


La petite impasse des chercheurs d'or...



Il n'y a plus qu'à attendre le printemps pour reprendre des photos...

Encore plus haut, pièce maîtresse de la rue, il y a la maison de Nicolas Carré de Baudoin, entourée d'un beau petit jardin. Ce magnifique pavillon qui date du 18e siècle, maison de campagne, lieu de plaisirs et de villégiature, est aujourd'hui entièrement rénové et géré par la ville de Paris : il a pour vocation de promouvoir des activités culturelles sur le quartier et bien au delà... L'entrée est totalement gratuite...


Le beau pavillon Nicolas Carré de Baudoin



Son histoire en direct...


Tout en haut de la rue de Ménilmontant, nous nous sommes dit : allons boire un "dernier verre"... Pour nous réchauffer, reprendre des forces, et manger notre dernier gâteau chinois...


La dernière tasse de thé... Eau chaude et feuille de menthe fraîches

Pieds et mains gelés, coeurs au chaud, idées en place, la journée fut comme nous l'aimons, émerveillante, surprenante, nous repartions avec beaucoup plus de questions que de réponses...

Dès que tu rentres, tu me proposes un jour de février, où irons-nous, fera-t-il beau ? Au revoir ma soeur, elle repartait avec son petit sac à dos qui faisait de la musique, elle y avait accroché un petit grelot détecteur de pickpocket des transports en commun...

11 commentaires:

ELFI a dit…

j'adore ton récit de promenade et les deux amis!

Danielle a dit…

Merci chère Elfi, merci de me/nous suivre dans nos déambulations parisiennes...

Bises du soir

beatrice De a dit…

Des chercheurs d'or ? Tout pour me plaire.
Un quartier que je ne connais pas du tout. J'y penserais à ma prochaine *montée à Paris.

Brigitte a dit…

Encore un moment très chaleureux avec ta soeur.Au travers de ton récit ,je sens votre complicité au détour de cette balade d'un coin que je ne connais pas du tout.
Belle journée et bises pluvieuses

Danielle a dit…

Béatrice je reconnais bien là ton humour :-)))) ton âme d'orpailleuse a bondi...

Ouî le quartier recèle des trésors il suffit de regarder...

Bises du matin à toi.

Danielle a dit…

Brigitte, je suis contente si mon récit laisse percevoir notre complicité de sœurs :-)))) Nous ne prenons pas les mêmes photos, nous gardons un œil différent, c'est très amusant ...

Belles bises à toi pour toute la journée.

beatrice De a dit…

Comme tu dis. Quand on ouvre ses yeux, il y a partout des trésors à déceler.

Danielle a dit…

C'est vrai Béatrice, il faut ouvrir les yeux, pour les découvertes, les rencontres, les trésors :-)))

Bises à toi Béatrice

Michelaise a dit…

Ah marrant ça le grelot détecteur de pickpocket !! En tout cas, pas de doute quand le temps est clair, la vue est splendide. J'ai ri aux minis tubes de dentifrice : m'étant toujours entendu dire "du dentifrice, mais y en a !!", et forcée donc d'utiliser ces échantillons, parfois je m'achète, en catimini, un bon, gros, gras tube de dentifrice, avec des couleurs, du bleu, du rouge... Alter "tu as "acheté" du dentifrice, mais y en avait"... me le pique très régulièrement !! Sinon, c'est très apprécié comme cadeau pour les voyages courts !!
Ps un ami m'a offert à Noël Promenades dans les villages de Paris, qui parle joliment de tous ces villages aux identités marquées, tu l'aimerais sans doute beaucoup, si tu ne l'as déjà !!

Danielle a dit…

Michelaise je vois que tu connais bien la question du dentifrice :-)))

Connais pas le livre, j'irais jeter un coup d'oeil à la Fnac...:-)))

Notre prochaine promenade n'est pas encore connue, nous nous creusons la tête...

grosses bises du jour à toi.



Danielle a dit…

Merci ami Gert Jans Hermus :-)))) d'être passé chez moi...

A bientôt...