samedi 8 mai 2010

Venise dans tous mes états.... Episode N° 3



















Les livres, les guides, la carte de la ville,

Les livres sur Venise, il y en a des milliers d’édités : Des romans, des nouvelles, des études, des livres historiques, des essais, des thèses, des mémoires, des livres de photographies, de dessins, d’architecture, de cuisine, de métiers d’art, des livres d’art, des guides pratiques, insolites, secrets, touristiques...Tous ceux qui sont en cours de préparation, qui vont sortir bientôt, renouvelant totalement les thèmes !

A toutes ces reliures, modernes et anciennes, viennent s’ajouter les écrits de tous les blogs d’Internet, des fanas de la Sérénissime, qui racontent ce qu’ils ont lu dans les livres, ce qu’ils ont vu, ce qu’ils pensent, ce qu’ils aiment, ce qui les inspire à Venise, et j’allais oublier les millions de cartes postales écrites sur un coin d’une table, en buvant un petit café ou un spritz … Qui tirent les larmes et les exclamations de ceux qui les reçoivent « Comme c’est beau ! L’année prochaine on y va.»

Une vie ne suffira pas à tout lire, tout retenir, tout feuilleter, il reste encore de la place, allez-y, écrivez, regardez, moi je blog dessus sans m'occuper des autres... Venise fait venir les mots en farandoles, plus on est de fous, plus on se gondole !!

Chaque année, je prends dans mes bagages, un livre nouveau, pas très gros, car à Venise je n’ai pas trop le temps de lire. Cette année j’ai déjà commandé sur Amazon « Venise insolite et secrète 2010" (recommandé par une blogueuse dès le début avril, et qui doit paraître en mai")… J’attends avec impatience.

Toute la journée je regarde, je me balade, je descends le Grand Canal, je prends les traghetti, je fais des photos, je visite des musées, des expositions, si fait que le soir, je rentre sur les genoux, heureuse certes, mais fatiguée, trop, pour lire le moindre roman, le moindre livre d’études.

Jamais pourtant, je ne me sépare du livre des Saints ! (de Rosa Giorgi)

Il n’est pas question pour moi, de « sécher » devant un Saint, de ne pas connaître son histoire et ses représentations. Ainsi instruite, mon livre sous le bras, je ne vais pas à l’aveuglette, je sais de quoi on me parle devant chaque tableau, ça me rend la visite tellement plus parlante, je peux prendre mon temps pour l’interprétation, l’émotion, l’admiration, c’est le bonheur !

Ma culture personnelle ne m’a pas formée aux Saints, j’ai du tout apprendre in situ, devant les grands maîtres, quelles belles écoles !

A Venise, je peux voir et revoir, sans cesse, les splendeurs du gothique, de la renaissance, du baroque et même du contemporain avec la Biennale. Le musée Academia est le plus bel endroit que je connaisse pour la magnificence de ses collections.

Je commence à bien connaître les œuvres dans les églises, je me déplace pour y observer la restauration d’une telle, la lumière d’une autre, j’ai l’impression de faire des découvertes à chaque fois. C’est très stimulant.























Le livre des Saints, à Venise, est totalement indispensable, vu le nombre d’œuvres où ils figurent, en peinture, en sculptures, en terre cuite sur un mur, en marbre dans une niche, sur une margelle de puits, incrusté dans un mur… A Venise vous n’êtes sûr de rien en matière de Saints, il faut regarder partout. Un Saint peut en cacher un autre…


















La carte de la ville, trouvée à l’intérieur de tous les guides, c’est tout à fait autre chose, c’est l’outil, l’astrolabe, le principal instrument de navigation du visiteur qui veut être sûr d’arriver à bon port.

Tout le monde en est muni (sauf les Vénitiens, c’est un peu à ça qu’on les reconnaît) sous peine de rester dans les oubliettes ondoyantes, des heures et des heures, au lieu de rejoindre ses amis, dans un petit bistrot, pour le café ou le spritz, on se réjouit déjà d’y d’arriver.

Il y a des cartes assez vagues, d’autres plus précises, la mienne est parfaite, elle recense absolument tout, par ordre alphabétique, impossible de passer un pont sans s’en apercevoir… Voilà des années qu’elle m’accompagne, un petit scotch en son milieu pour consolider la pliure, entièrement plastifiée, elle résiste à toutes les recherches.

Il y a la carte en feuille de cigarette, qu’il faut changer tous les matins, la carte trop petite, il faut bien ajuster ses lunettes, la carte trop grande qu’il faut déplier sur deux mètres, la mienne est rigoureusement parfaite, ni trop grande ni trop petite, elle tient dans la poche de mon sac qui est fermé à clé, pour cause de pickpockets.

Quand vous ouvrez la carte de Venise, vous avez vu le gros poisson ? Son arrête centrale est le Grand Canal, il faut toujours avoir la queue à droite pour que la ville soit à l’endroit, c’est une habitude à prendre… Il faut la déplier avec doigté, dans le bon sens, dès la première fois… La queue à droite ? Bravo ! Circulez, il y a tout à voir. --

2 commentaires:

JMV a dit…

J'adore vos récits de Venise Danielle, ils sont si vivants! Comme livre des saints, moi je vous recommande Voragine, d'ailleurs je vous avais mis à son école en 2004 quand je vous avais entraînée à Padoue pour voir le Saint Christophe que Mantegna a peint dans l'église des ermites!

Danielle a dit…

Chouette, tu es venu, bien sûr j'ai été à bonne école, je continue avec le livre que tu me recommandes, merci de tes bonnes paroles.

Bises.