samedi 15 mai 2010

Les bonnes nouvelles ?
























Les bonnes nouvelles ?

Voilà, j’ai pris de nouvelles dispositions, je ne fais plus la revue de presse sur Internet, je n’achète aucun journal en kiosque, je boycotte les mauvaises nouvelles.

Sur Internet, je clique, et puis je m’en vais, subrepticement… Pas bon, trop mauvais, je n’ai pas envie de me prendre la tête avec les idées noires d'aujourd’hui.

Mais ça fait des jours, des mois, bientôt des années, que ça dure : les bonnes nouvelles ne sont pas bonnes.

De tous les côtés ça canarde, ça réduit, ça crise, bientôt ça me tombera sur la tête, c’est sûr, personne n’est à l’abri.

Donc, je tourne les pages à la hâte… Je regarde les gros titres et déjà ça m’attriste.

J’essaye pourtant d’être positive, de réfléchir, d’avoir moins peur, mais la crainte ne se dissout pas : les bonnes nouvelles ne sont pas bonnes.

Et puis comme tous les journaux, les radios, les journaux télévisés disent les mêmes choses, les idées nouvelles, je n’en vois pas. Ils disent : c’est du sensationnel, tout va mal !

Les Impôts, les taxes, en hausse, les salaires, les retraites, à la baisse, les places financières en haut, en bas, je ne comprends pas comment on peut avoir le sourire avec ça.


En Grèce, vous avez vu, elle qui est le berceau de la philosophie, elle ne sait plus où elle en est, elle n'a plus les bonnes paroles, on ne peut plus compter sur Socrate, Platon, Aristote, si on allait avec Diogène, dans son tonneau, on ferme à clé et on dort 100 ans ?

J’attends des éclaircies, des temps meilleurs, tiens, il pleut aujourd’hui, je vais prendre mon parapluie.

Bon, je ne parle pas de la planète qui commence à s’essouffler, des poissons qui n’arrivent plus à nager avec leur rivière, la mer qui a du mal à se refaire une santé, la Terre qu’on épuise pour nous nourrir…. Juste un mot, encore sur les nuages, plein de poussière…

Bien sûr, pour réfléchir un peu, je fais la différence entre la gauche et la droite, moi je vais toujours à gauche depuis que je suis toute petite, donc ce n’est pas maintenant que je vais changer, je pars toujours du bon pied, à gauche toute, oui, mais avec quoi ? Avec qui ? Pourquoi ? Comment ? J’attends !

Pour me choisir d’autres histoires, je vais au cinéma, mais presque chaque fois c’est pareil, je ressors en miettes ; c’est de ma faute aussi, j’avais qu’à choisir des bluettes… Mais je n’y arrive pas.

C’est que le cinéma colle à la réalité, il faudrait carrément que j’aille du côté des comédies musicales, mais je n’y arrive pas.

Bon, c’est pas tout ça, quoi de neuf à Venise ?

2 commentaires:

Miss Lemon a dit…

Peut-être de bonnes bonnes nouvelles ... mais je n'y crois pas trop.
En fait, nous sommes tout petits et mal à notre place, il y a comme un gouffre devant.
Vivre avec le "rien" ou le "sans" , c'est vraiment un défi.
Un pessimisme de dimanche soir peut-être...mais je n'y crois pas trop.

Danielle a dit…

Merci Miss de partager ce pessimisme du dimanche soir...peut-être ?

A bientôt.