dimanche 6 décembre 2009

Cinéma, spectacle, et bouquet de fleurs...

Le cinéma !

Une belle trilogie de fin de semaine...Dans... La famille Wolberg le très beau film d'Axelle Ropert est à voir absolument ...

Un premier film, c'est une belle aventure pour le cinéaste certes, mais pour le spectateur, c'est encore l'espérance de nouveauté, de sensations et peut-être d'émotion...Avec La famille Wolberg, le talent d'Axelle se répand partout : le scénario, les dialogues, la réalisation, la mise en scène...en vrac pour faire un film riche. Rien n'est attendu, rien n'est prévu d'avance, des éternelles histoires de familles... avec celle-ci on ne s'en lasse pas.

La famille Wolberg, joue à flux tendu la fragilité des situations, rien de trop, chaque personnage a son histoire qui fait rire et pleurer, séparément ou ensemble rien ne va plus dans leurs vies. Tout est vraiment comme dans la vraie (vie) chacun cherche son...bonheur. Le héros de notre famille, le père, qui veut tout gérer dans la vie de sa famille et de ses concitoyens (il est maire dans sa cité) s'emmêle les pinceaux...


Les dialogues donnent la parole à chacun avec élégance et sobriété. Les acteurs sont excellents, émouvants, tout le temps.


Pour le reste de l'histoire, les détails, se reporter aux journaux qui ne tarissent pas d'éloges, pour ce film, très remarqué à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, alors...!














Le spectacle !

A la Vieille Grille (Paris 5e) : Le Colporteur d'images d'Anne Quesemand (colporteuse de mots et joueuse d'accordéon) et Laurent Berman (dessinateur, un peu chanteur et joueur de trompette) La pièce se joue à trois si on compte le violoncelliste qui fait aussi l'acteur.

L'action : un déroulant de papier calque fait défiler dans un castelet écran, un long ruban de calligrammes : lorsque tourne la manivelle de ce théâtre d'ombres, sorte d'orgue de barbarie visuel, une ville défile...avec ses histoires de rencontres, de poursuites et d'amour les images sont des lettres, et les lettres ont de l'esprit...Paris défile sous les mots, le plaisir des mots, la musique et la poésie...

Ce spectacle raffiné, un peu désuet puisque les images-lettres de Paris appartiennent toutes au passé pour les moins de vingts ans qui...n'ont pas les références pour décoder, mais la poésie fait la passeuse...

Le monde du colporteur d'images, nous emporte avec grâce et beauté, dans un monde de dessins magnifiques, de mots à couper le souffle et de musique bien accordée. Bravo !

C'était (hélas!) la dernière aujourd'hui



















Le bouquet de fleurs !




















Un des bonheurs du jour, une belle aquarelle du 19e siècle, transparente, aérienne et bien équilibrée, les roses sentent bon, l'eau est fraîche. Un bouquet pas emballé du tout, trouvé aux puces dans les caisses de vaisselles, entre les cuillères en bois et les vieux chiffons...quelle chance ! Juste pour moi.

2 commentaires:

Tintin a dit…

Super! je regarderai lundi si René est dans le Bénézit...

Danielle a dit…

chouette !!! merci JM !