jeudi 31 décembre 2009

Le bel âge de Laurent Perreau


















Bien sûr, pour moi, le Bel âge c'est celui de Piccoli, somptueux ! D'autant qu'on sait bien que 18 ans n'est pas forcément un bel âge pour celui qui le vit !
Le film, long, long est très long à se révéler, même si l'on est armé mentalement pour attendre que le grand-père et sa petite fille se rapprochent...mais voilà, quand ?

Cette jeune fille m'a prodigieusement agacée, non pas par son jeu d'actrice, mais par le personnage qu'elle incarne, la jeune adolescente prolongée... qu'elle ne finit pas d'être.

Son parcours de cachottière, avec le grand-père est pesant, pas du tout émouvant. par contre le personnage de Piccoli s'impose d'emblée, la partie est inégale entre elle et lui dans le film.

Donc, j'ai attendu que le film commence à vraiment m'intéresser...une grosse demi heure avant la fin. Piccoli raconte sa triste histoire, belle comme du Tchekhov. Secret dévoilé à la lueur des bougies, cette scène est la seule vraie bonne surprise du film. Non, il y a aussi celle de la bague...

Si donc, vous pouvez, prenez le film au milieu, vous ne raterez rien...:))) si, peut-être un peu Piccoli !

mardi 29 décembre 2009

Mon coup de coeur pour mon coiffeur !















Pour qualifier un bon coiffeur on dit : c'est un artiste !

Mon coiffeur à moi, j'en dirais plus : il a du coeur et les mots pour le dire.

Le salon de mon coiffeur est un vrai lieu d'humanité. Souvent j'ai pensé : on devrait laisser une caméra ici, et filmer tout ce qui s'y passe, comme dans Striptease à la Télé.

Il coiffe bien mon coiffeur, mais il parle bien aussi. Il console, il discute, il rouspète, il parle de la vie avec le monde qui vient se refaire une tête. On met sa tête entre ses mains et ça fait du bien.

Ce matin je l'ai entendu parler gravement avec un client, le consoler un peu, avec ses mots doux, émouvants et vrais, les petits coups d'oeil dans le miroir, pour se voir un peu en parlant, n'empêchaient pas ses ciseaux d'aller bon train

Mon coiffeur n'est pas toujours doux comme un agneau, il sait dire non : aux demandes exagérées des blondes qui veulent trop brunir, des brunes qui veulent trop blondir, il dit non aussi aux mèches mal accordées avec le reste de la tête, aux coupes qui dégradent, aux colorations trop répétées qui pourraient abîmer les cheveux...Il ne ferait pas de mal à un de vos cheveux, en un mot mon coiffeur est consciencieux et ce ne sont pas 40 euros et même plus, qui pourraient lui faire changer d'avis. Il conseille, et n'en fait qu'à sa tête ! Mais ne croyez pas qu'il despote, qu'il décrète, que les clientes s'en aillent fâchées, non, pas du tout, elles disent amen ! A tout, presque tout !

Il offre le café avec les petits gâteaux, des chocolats, il prend la vie du bon côté même s'il a des soucis, dans son salon on rit, qu'on boucle ou qu'on soit raide, on en sort beau de toute façon.

Avec les petits enfants, il ne rigole pas mon coiffeur, il les traite comme des grands...assis à hauteur sur le fauteuil des adultes, la première coupe de sa vie c'est vraiment important.

Dans son salon, ce n'est pas souvent le café du commerce, on essaye de réfléchir aux choses de la vie des gens.

Comme mon coiffeur ressemble à Jean-Paul Gaultier, il se soucie de sa ligne, et toutes les semaines, il se met au régime...en riant, en buvant du café et en mangeant des chocolats...

Dans son salon, on ne prend pas de rendez-vous, on passe la tête : y'en a pour combien de temps ? A tout à l'heure.

L'été, quand la porte reste ouverte, il dit bonjour à ceux qui passent sur le trottoir, c'est fou ce qu'il connaît comme monde...

Son salon, est un vrai lieu dans le quartier, un petit Havre capillaire, où l'on coupe les cheveux en quatre.

Merci mon coiffeur !! Ne change rien !

dimanche 27 décembre 2009

Les chat persans, de Bahman Ghobadi














Un film passionnant, un peu trop long à l'allumage, comme dans un gruyère les souris vont d'un trou à l'autre, et pendant ce temps-là j'ai trouvé le temps long...
Pourtant ça valait le coup de patienter...le film surgit de tous les côtés, comme un docu-fiction dit Télérama, on voit Téhéran bardé de pauvres, de ruines, de police, les jeunes musiciens courent partout (les souris dans le gruyère) dans les sous-sols, les trous restés libres pour y faire de la musique, des musiques et paroles qui disent quelques chose de la dureté de la vie, de la violence en Iran, du manque de liberté, de l'état policé...
On y entend de la très belle musique, du Rock, du Rap, de la musique traditionnelle, un enchantement, ça touche, c'est beau, très beau.
Dans le film, les jeunes musiciens n'arriveront jamais à monter leur groupe de musique, n'arriveront jamais à partir ailleurs, n'arriveront jamais à changer les choses, mais nous, en sortant du film on a envie d'en savoir beaucoup plus long sur ce pays, sur sa dictature...et justement les informations nous disent aujourd'hui qu'il y a au moins 8 morts, parmi les manifestants, tués par la police.

Le réalisateur et ses deux comédiens-musiciens ont été contraints à l'exil après le festival de Cannes...

Tetro de Francis Ford Coppola














Avec la Famille Wolberg (vous vous souvenez ?) chacun cherchait son bonheur, avec Tetro c'est la même chose...mais avec la rivalité, le ressentiment, la colère, la culpabilité, la folie, en plus...les fils contre les pères et vice versa. Un scénario totalement original, des personnages attachants et expressifs, un traitement de l'image en noir et blanc magnifique, quelques petites touches de couleurs pour les flash-back.

Le spectateur chemine avec le jeune héros qui recherche l'histoire de sa famille, il découvre le secret de famille en même temps que lui, à la fin du film (un peu plus tôt, pour les spectateurs vraiment vraiment attentifs) Quelques scènes finales auraient pu être supprimées, elles sont sont trop redondentes, trop explicites, le spectateur a compris depuis longtemps de quoi il retournait.

Aucun des faits montrés n'est arrivé dans la réalité, mais tous sont vrais dit en substance Coppola.

vendredi 25 décembre 2009

AVATAR, la grosse daube !!














Bien décidée à voir le film le plus cher de l'histoire du cinéma : 315 000 000 millions de $ J'en voulais pour leur argent, de somptuosité, de féerique, d'incroyable, de jamais vu, de technologiquement inouï, du plus en plus fort, le choc esthétique !!

Porté sur le devant de la scène, sur tous les plateaux de télé, dans tous les journaux, les payants, les gratuits, il n'y avait pas un endroit où Avatar n'était pas passé pour faire parler de lui.

Donc, moi comme tous les autres, j'y suis allée...et j'ai été très vite désillusionnée, j'ai tout de suite repéré que je regardais un Western, un peu plus contemporain que John Wayne, car les personnages de la planète inconnue ressemblaient comme deux gouttes d'eau aux Indiens, sauf qu'ils avaient une queue et des grandes oreilles, les hommes comme les femmes...La peau bleue, mais ça, rien d'anormal, et leur langage sonnait faux, bon ! Ils défendaient leurs Dieux, leurs territoire, leur culture, contre les vilains militaires qui voulaient leur dérober un précieux minerai...mais non ce ne sont pas les Cheyennes...c'est Avatar, la dernière révolution cinématographique du gros biznessss Américain...
Je trouve que le James Cameron qui a eu la chance de faire ce film ne devrait pas avoir l'autorisation d'en faire un autre...aussi mauvais !
N'y allez pas, faites vous plaisir autrement, mangez des glaces aux marrons glacés, lisez un bon livre, recevez des amis, restez sous la couette, surtout ne sortez pas voir ça, gardez vos neurones intactes, il y a de bons films à voir en ce moment qui me font envie : le dernier Ford Coppola, bientôt le François Ozon, Les chats persans de Bahman Ghobadi, je vous raconte bientôt...
Très vite : fabrication de mendiants de chocolats !! A moitié réussis, à moitié ratés !

jeudi 24 décembre 2009

Nous sommes sur Terre pour souffrir ? surtout avec le chocolat !

Chose promise chose due, voici sur votre écran, les mendiants de Noël :













Tous les ans, j'essaye de faire correctement (brillants et sans cristallisation blanche moche) des mendiants de chocolat et tous les ans je suis a moitié satisfaite...(souffrance !)

Le tempérage du chocolat est une chose très difficile à réaliser, moi je vous le dis, j'ai beau avoir tout ce qu'il faut au départ : le chocolat de très bonne qualité (acheté chez "J'ai de tout" près de la rue Montorgueil), des fruits secs (amandes, noisettes, pistaches) épluchés mains, grillés au four et caramélisés, les écorces d'oranges (italiennes) ... le thermomètre, très important le thermomètre...et le coeur serré à l'avance, car le challenge est énorme, votre réputation est en jeu.
























Il faut faire vite, mais en même temps lentement, faire fondre le chocolat au bain marie, manier le thermomètre avec art, avoir toujours l'oeil dessus, et une fois sur deux c'est réussi !!! La réputation flanquée par terre, le désastre, le petit sourire en coin des connaisseurs, il faut tout affronter quand on veut se risquer à faire des mendiants brillants et sans traces blanches.


















Avec le chocolat fondu aux bonnes températures (un coup on monte la température pour la fonte, un coup on la redescend pour le refroidissement et au final on la remonte...) quand tout est bien fait dans l'ordre, on fait des petits tas avec une petite cuillère, et on met les fruits secs rapidement quand même pour éviter que le chocolat durcisse avant d'avoir tout mis...












Pour finir mon chemin de croix, le résultat de ce Noël 2009 le voilà : le 1er tour (500gr) est réussi, le chocolat est parfait pas de cristallisation, presque brillant, je suis contente.














Mais le 2e tour, re-500gr est raté, les traces blanches sont là !!! Grosse déception, met à mal mon honneur, y'a pu qu'à attendre l'année prochaine pour se risquer à ce petit jeu de mains pas trop vilain.












Pourtant, et pour se rattraper aux branches, tempérage réussi ou pas... ça change rien du tout au goût, qui reste le même, très bon !


























C'est sûr je pourrais faire des madeleines, bien
plus faciles...

mardi 22 décembre 2009

Faire des chocolats, c'est pas de la tarte !!

Prochainement sur cet écran... les photos, les commentaires, vous saurez tout...sur les mendiants...

A bientôt...

dimanche 20 décembre 2009

les belles verreries de Nancy...Gallé, Daum...

La magnifique maison d'Eugène Corbin (fils d'Antoine Corbin , fondateur des Magasins Réunis de Nancy) est installée dans un très beau parc (ou ce qu'il en reste) de nombreux artistes ont participé à la construction de la maison au début du siècle -Daum, Gallé, Majorelle...) Eugène Corbin était amateur d'art, mécène majeur du mouvement Art Nouveau de l'Ecole de Nancy.
La maison, entièrement meublée, a été cédée à la ville en 1955.

Au mois de décembre, il y a peu de touristes, et la maison nous recevait, comme des particuliers invités, les arabesques du mobilier (Majorelle...) des verreries, du décor, faisaient entrer partout les fleurs les herbes, les arbres, les paysages, les animaux, animés par le bois, la marqueterie, le bronze, le verre...

Le personnel qui garde les musées dans cette ville est particulièrement aimable, souriant, plein d'humour...les visites se font avec légèreté, nous avons des réponses à toutes nos questions...Ah ! la province !!!

Pour admirer la sublime collection des verreries Daum il faut aller au musée Lorrain, au cœur de la Vieille Ville de Nancy, le Musée s'ordonne autour de l’ancien Palais des Ducs de Lorraine et de l'église des Cordeliers. Les parties les plus anciennes du Palais Ducal remontent au XVIème siècle. L'entrée monumentale est par son décor un des premiers témoins de la Renaissance dans l'Est de la France.

Le Palais tient lieu principalement de Musée des arts et traditions populaires. Les reconstitutions d'habitats ruraux avec mobiliers et outillage anciens, sont passionnantes à voir.

La collection des verreries de Daum est au sous sol, près des anciennes fondations du Palais, impressionnantes et massives, la présentation des verreries est surprenante et triomphante, les transparences et les couleurs, jaillissent sous les lumières, placées dans un ordre chronologique, les pièces sont posées simplement dans des vitrines suspendues, par centaines...

Un éblouissement !





















































Biens sûr comment parler de Nancy sans nommer la place Stanislas, rutilante, de la synagogue, éclairée spécialement pour nous, des macarons des bonbons à la bergamote, des quiches lorraines...Nous étions en décembre et partout, les lumières coulaient à flots...



vendredi 18 décembre 2009

Louise Bourgeois l'Araignée, la Maîtresse, la Mandarine

Dans le dernier documentaire que j'ai vu, elle disait ceci : mes émotions sont beaucoup trop grandes pour moi, mon corps est beaucoup trop petit pour les contenir, alors je fais de grandes oeuvres...

Louise Bourgeois n'est pas en reste d'explications sur le sens de son travail, il nous suffit de nous laisser porter par ses paroles...

Elle est fascinante, toujours agressive, toujours en colère, toujours en quête de formes nouvelles, qui la dépassent dans tous les sens du terme.

Louise Bourgeois est toujours petite fille quand elle raconte avec émotion les humiliations (la mandarine) les tromperies (la Maîtresse) de son père, mais elle devient immense quand elle trouve les formes qui vont la calmer, la projeter au delà de ses sentiments.

Louise Bourgeois nous emporte dans son oeuvre magnifique, avec un flot de paroles toujours renouvelées, ajustées à tous ses gestes...

Ses anecdotes sont foisonnantes, comme son oeuvre, qui reste tout le temps à découvrir...à redécouvrir.

Elle tord tous les matériaux, nous éblouit de partout. Louise Bourgeois est bavarde et j'ai adoré la suivre, la regarder, admirer son oeuvre !

samedi 12 décembre 2009

La visite de ma grande petite fille !















Camille est grande, belle, elle a 17 ans, et réfléchit beaucoup, j'ai été totalement impressionnée par son savoir et ses émotions, un peu dans tout, elle m'a remise à la page, m'a fait voyager sur Youtube, fait partager les nouveautés du moment en musique de d'jeunes...et nous avons même fait des projets. En musique, voilà ce qui fait fureur dans les cours d'écoles des collèges et des lycées : Un clip qui s'appelle Pursuit of appiness chanté par les groupes Kid cudi, MGMT et Ratatat c'est très beau !


Et puis une belle chanson Gare au loup par le groupe BB Brunes, écoutez :



On voit bien que l'amour est partout au programme...Et encore une chanson magnifiquement triste de Just Jack en anglais qui s'appelle The day I died, à pleurer !!! mais le clip n'est pas disponible sur Youtube, j'en ai choisi un autre pour le fun. Just Jack, c'est qui c'est quoi ? pas difficile, il a fait la 1ère partie de Lily Allen au Zénith !






mais comment ils font les jeunes pour trouver tout ça ? Ben, c'est facile mamie, on écoute la Radio Mouv, on fait du bouche à oreille, on regarde les pubs dans le métro, on a les yeux et les oreilles partout, c'est simple !
Elle me parle aussi de Scarlett Johansson, la très belle, qui chante avec Pete Yorn, Relator, allez hop !!



Scarlett Johansson a débuté dans L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, est devenue la muse de Woody Allen et a interprété un magnifique rôle de femme dans le très beau film de Sophia Coppola Lost in translation (que j'ai vu 2 fois) Nous avons adoré Camille et moi cet autre film de Sophia Coppola Marie Antoinette, nous l'avons vu plusieurs fois...avec le même enthousiasme. Donc, Scarlett Johansson c'est du lourd !!!

Et puis comme nous parlions de ce qu'elle aimait voir, entendre et manger, en vrac ça donne :

Un bon livre, Un secret de Philippe Grinberg, des expos d'art contemporain et de photos, des balades et des bons coins dans Paris (la tour Eiffel lui fait battre le coeur) La Bastille, la Place des Vosges, les jardins du Palais Royal, les Tuileries, vous l'avez compris Camille adore Paris.

Elle aime par dessus tout manger d'énormes plateaux de sushis avec son papa !

Nous avons développé des projets de photographie avec ses amies...mais ça c'est une autre affaire dont je dirai deux mots bientôt...

mercredi 9 décembre 2009

Les bibliothèques publiques...

Cet été, je suis allée souvent dans un petit square près du centre Beaubourg, caché derrière les maisons, à l'abri du monde, dans les fleurs et le soleil, j'ai pris les lecteurs la main dans le sac.






























Et un lecteur endormi
Un dormeur d'avril....bouche ouverte, tête nue...et la nuque appuyée sur un banc...dormait dans le soleil.

le linge qui sèche de mes amies...

Aux dernières nouvelles, les buanderies, penderie, séchoirs, cordes tirées se portent bien...les prochaines lessives seront colorées...j'attends des photos...

J'ai pris aujourd'hui, un nouveau petit bijou chez mon amie..cette belle disposition du linge me fait penser aux installations magnifiques de Christian Boltanski... artiste contemporain que j'admire beaucoup.

Les petits métiers de Venise...suite

A Venise, l'économie touristique est de toute première importance : Pendant un millénaire, Venise a été une ville de marchands et ses institutions ont été rédigées à leur profit. Le commerce a contribué à sa puissance et sa puissance était associée à la mer. Après la décadence du XIXe siècle, la ville a vu se développer au cours du XXe siècle les industries du tourisme et de la chimie. Le secteur dominant de l’économie vénitienne est celui des services (tourisme, transports, activité financière et immobilière) : 44% des entreprises et 40% de emploi. Le deuxième secteur d’activité est le commerce (28% des entreprises et 20% de l’emploi), suivent les entreprises du bâtiment (14% des entreprises et 10% de l’emploi). Cette dernière activité est en régression depuis les dernières décennies. (données 2001)[4] En 2007, Venise a accueilli 21 millions de touristes. En mai 2008, lors d'un week-end férié, 80 000 touristes se sont abattus sur la ville. Le tourisme génère un chiffre d'affaires d'environ 1,5 milliards d'euros par an. Un montant sans doute sous-estimé car de multiples transactions sont effectuées au noir (infos Wikipédia) et il faut voir, le matin, avant 9h, débarquer des gares routière et ferroviaire, des centaines de personnes sur les ponts...regagnant les quartiers où ils ont des emplois...au mois de juillet, à ces travailleurs, se mêlent encore les étudiants qui vont dans toutes les universités de la ville, ça fait du monde qui marche rapidement le matin...sans carte, sans boussole, même pas un regard vers les gondoles, juste le temps de prendre un petit café et de repartir rapidement...











dimanche 6 décembre 2009

Cinéma, spectacle, et bouquet de fleurs...

Le cinéma !

Une belle trilogie de fin de semaine...Dans... La famille Wolberg le très beau film d'Axelle Ropert est à voir absolument ...

Un premier film, c'est une belle aventure pour le cinéaste certes, mais pour le spectateur, c'est encore l'espérance de nouveauté, de sensations et peut-être d'émotion...Avec La famille Wolberg, le talent d'Axelle se répand partout : le scénario, les dialogues, la réalisation, la mise en scène...en vrac pour faire un film riche. Rien n'est attendu, rien n'est prévu d'avance, des éternelles histoires de familles... avec celle-ci on ne s'en lasse pas.

La famille Wolberg, joue à flux tendu la fragilité des situations, rien de trop, chaque personnage a son histoire qui fait rire et pleurer, séparément ou ensemble rien ne va plus dans leurs vies. Tout est vraiment comme dans la vraie (vie) chacun cherche son...bonheur. Le héros de notre famille, le père, qui veut tout gérer dans la vie de sa famille et de ses concitoyens (il est maire dans sa cité) s'emmêle les pinceaux...


Les dialogues donnent la parole à chacun avec élégance et sobriété. Les acteurs sont excellents, émouvants, tout le temps.


Pour le reste de l'histoire, les détails, se reporter aux journaux qui ne tarissent pas d'éloges, pour ce film, très remarqué à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, alors...!














Le spectacle !

A la Vieille Grille (Paris 5e) : Le Colporteur d'images d'Anne Quesemand (colporteuse de mots et joueuse d'accordéon) et Laurent Berman (dessinateur, un peu chanteur et joueur de trompette) La pièce se joue à trois si on compte le violoncelliste qui fait aussi l'acteur.

L'action : un déroulant de papier calque fait défiler dans un castelet écran, un long ruban de calligrammes : lorsque tourne la manivelle de ce théâtre d'ombres, sorte d'orgue de barbarie visuel, une ville défile...avec ses histoires de rencontres, de poursuites et d'amour les images sont des lettres, et les lettres ont de l'esprit...Paris défile sous les mots, le plaisir des mots, la musique et la poésie...

Ce spectacle raffiné, un peu désuet puisque les images-lettres de Paris appartiennent toutes au passé pour les moins de vingts ans qui...n'ont pas les références pour décoder, mais la poésie fait la passeuse...

Le monde du colporteur d'images, nous emporte avec grâce et beauté, dans un monde de dessins magnifiques, de mots à couper le souffle et de musique bien accordée. Bravo !

C'était (hélas!) la dernière aujourd'hui



















Le bouquet de fleurs !




















Un des bonheurs du jour, une belle aquarelle du 19e siècle, transparente, aérienne et bien équilibrée, les roses sentent bon, l'eau est fraîche. Un bouquet pas emballé du tout, trouvé aux puces dans les caisses de vaisselles, entre les cuillères en bois et les vieux chiffons...quelle chance ! Juste pour moi.

mercredi 2 décembre 2009

Retour à Venise...

J'ai sillonné la ville à toutes les heures, mais je trouve que c'est le soir, au soleil couchant, que les couleurs frémissent le mieux, les reflets se dessinent avec plus de netteté, les ombres deviennent des lumières, Venise s'irise aux dernieres heures de la journée...














mardi 1 décembre 2009

Michael Moore et le capitalisme américain !

Son film, Capitalism, a love story fait plaisir aux spectateurs venus le voir, car dès le générique de fin, toute la salle applaudit, les conversations s'engagent spontanément, une dame danse allègrement devant l'écran en mettant son foulard en se dirigeant vers la sortie, moi-même je me retrouve à discuter avec une spectatrice qui me dit "ça redonne du moral ce film, ça fait du bien" et nous voilà parties à parler de : la couverture médicale, les pertes en bourse (elle me confie avoir perdu un peu d'argent) les difficultés de la vie...

Michael Moore redonne de l'espoir, c'est vrai, même si ses démonstrations financières, vulgarisées, demeurent compliquées quand même, on entend bien ce qu'il veut dire, avec humour : A quoi profite l'argent ? pas au plus nombreux c'est sûr, il faut tout recommencer, mieux produire, mieux distribuer, mieux vivre, construire une société plus juste.

Il nous fait découvrir des trucs inouïs : des entreprises contractent des assurances sur la tête de leurs propres employés, et à leur mort ils encaissent !!! Donc, il gagnent de l'argent sur la mort de leur personnel...

Il nous apprend aussi que bien des familles, expulsées de leur maison, pour défaut de paiement des traites qui augmentent sans cesse (avec le taux d'emprunt variable) ou l'hypothèque de leur maison... il y a de la résistance qui s'organise...et quelques fois même, triomphe, avec l'aide des autorités !

Michael Moore va lui-même, récupérer l'argent volé aux citoyens devant les banques, avec un petit sac...dérisoire, d'une drôlerie incroyable !

Condamnant le système, le voilà qui ceinture la bourse de NY avec le ruban jaune des scènes du crime, employé par la police...

Le film dénonce cette société ultra libérale, inégalitaire et dangereuse...

Le film est long 2h et c'est tant mieux. je me suis régalée !


lundi 30 novembre 2009

Hommage aux minarets !

Pour faire trop petite mesure (hélas !) au vote calamiteux et honteux des Suisses, voici quelques belles images de minarets qui enjolivent le paysage où qu'ils soient !!